Les soins de beauté au moyen-age

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1er traité d’hygiène et de diététique rédigé en langue vulgaire : : Aldebrandin de Sienne en 1256.

On s’inspire également beaucoup d’auteurs antiques comme Hippocrate, Galien, Avicenne, c’est le cas de Guy de Chauliac.

Les ingrédients (drogues) préconisés ont une origine géographique très diversifiée : à la fois des produits d’Extrèmes Orient, Perse, Asie centrale, bassin méditerranéen.

Cependant leur importation est très réduite par rapport aux grosses épices utilisés pour la cuisine.

Le parfum :

Très important dans la société médiévale. En effet, la puanteur est liée à la corruption, mais aussi aux épidémies mal vu en ces temps de peste. Idée que la bonne odeur combat la mauvaise donc recours au parfum.

Senteur : musc le plus employé. Eau de rose, ambre, civette..

Déjà l’existence de sachet de parfum pour mettre dans les coffres.

Dans les pays arabes, le musc, glande de la chèvre male se vend très cher. On y utilise aussi de l’ambre gris, produit dans une glande du cachalot.

En Andalousie on voulait un corps lisse : on s’épilait à l’aide d’un mélange de chaux et d’orpiement.

On se rend également aux hammams

Un acte de ce chapitre concerne exclusivement Guy de Chauliac, et son ouvrage La Grande chirurgie 1363. Il est considéré comme le père de la chirurgie médicale, profession alors réservée aux barbiers. Également médecin des papes Clément VI, Innocent VI et Urbain V, c’est donc un fervent chrétien. Il s’inspire beaucoup des anciens comme d’Ovide, Galien ..

Il parle de l’importance de la peau, car elle est selon lui : « la couverture du corps » Encore selon lui, la peau sert d’un rempart contre les agressions extérieures il faut donc en prendre soins.

Pleins de conseils dermatologiques :

- recettes sur l’embellissement du visage : ex P 175

- l’importance du poil également : P 177 : calvitie causé par une indigence des humeurs, avec des recettes pour soigner la chute des cheveux : voir p 177

- Epilation : P 178

- Recette pour une bonne haleine : p177 aigres explique aussi les plats épicés.

Enfin on voit que surveiller son poids fait partie des soins esthétiques primordiaux.

Pour pallier à l’avis négatif de l’église sur ses recettes de « beauté » factices, il dit qu’il ne donne ces recettes qu’aux plus honnêtes, marquées par la vieillesse et la laideur.

Rapport à la toilette :

Les bains : Il y a les bains dans des cuves, pour les plus aisés, et les étuves qui sont les bains publics. Ils sont le plus souvent un passe-temps agréable, que l’on offre à son hôte. Ex : dans les cents nouvelles de Pierre Jourda, les bains compte au nombre des plaisirs de société tels que le dîner, banquets, étuves. Dans la littérature aussi associé au plaisir sensuel, à l’adultère. (ex : Roman de la Rose, Jean le Meun).

Cependant, on fait rarement allusion au fait de laver son corps, pour preuve le résultat de recherche historique montre que ce n’est pas la propreté corporelle qui inquiétait nos médiévaux pour pdt les bains (car concernait plus le visage et les mains), mais plus les plaisirs des bains.

Il existe cependant des bains purificateurs : bapteme/ ou les bains thérapeutique : conseillé après la saignée.

Une iconographie vaste sur l’immobilier de l’hygiène : linge de toilettes p 227 ; cuves 229 / L’épouillage 233 / recours aux barbiers 235

En conclusion, ces actes de colloques, ayant pour sujets communs les soins au Moyen-âge, nous apporte beaucoup plus que le titre ne laisse paraître.

En effet, ils nous montre cet aspect paradoxal de la beauté, à la fois vénérée, dénigrée, mais aussi institutionnalisée. En effet, il fallait répondre à des normes très précises, sans user d’artifices, ce qui était tout bonnement impossible.

Nous avons vu également que la beauté ne se rapportaient pas qu’aux femmes, mais étant un signe de bonté elle pouvait être un signe distinctif racial, le cas chez les juifs qui sont caricaturés.

Puis nous avons vu ces artifices, comme le parfum, mais aussi le rapport à la toilette, au maquillage, à l’embellissement du visage.

Ce thème permet de comprendre la vie quotidienne des médiévaux, ainsi que leurs mœurs, normes, mais aussi un certain coté médical, avec l’intervention de médecin comme Guy de Chauliac.