Les Etats-Unis ou la mesure de puissance

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- XVIIe-XVIIIe : Pères fondateurs qui arrivent sur la côte est (Anglo-saxons mais aussi esclaves noirs) ->>> Eldorado, espoir d’avoir une vie meilleure.

- 1820-1860 : augmentation sensible avec cinq millions d’immigrants (venus majoritairement d’Europe). Cela s’explique par la révolution maritime (Clipper : beaucoup plus résistants, permettent de traverser l’Atlantique). Majoritairement des Européens du nord-ouest (Allemagne/ Scandinavie/ Hollande). Cela reste bloqué en fonction des capacités des bateaux. BUT mettre en valeur les territoires achetés comme la Louisiane acheté a la France sous Napoléon Bonaparte.

- 1870-1930 : Explosion du nombre d’immigrants en relation avec la révolution des transports notamment les steamers (prototype le Titanic) . Avec une vague de migrants qui varient : les Anglo-saxons diminuent au profit de populations slaves + est-européennes +asiatiques. Cela crée des vagues de rejets racistes aux EU. Lois de quotas d’origines mises en place durant les 20’s contre les Asiatiques (WASP)

- 1970 : encore en cours actuellement. On supprime la loi des quotas, cette vague repose sur un nouveau critère : celui de l’utilité. Green cards pour les profils qui présente un intérêt pour les EU. La révolution des transports explique la diversité des flux : 40% d’Asiatiques et 40% de latino-américains. Cela marque une vraie rupture par rapport aux vagues antérieures.

- A partir des années 1990 : explosion des chiffres avec un accueil d’un million d’immigrants par an en ne comptant pas les immigrés illégaux.

- Aujourd’hui, 90% des immigrés viennent du tiers-monde avec foyers privilégiés : Chine, Inde, Philippines, Vietnam, Corée du sud, Mexique, Amérique Centrale et un certain nombre d’Etats d’Amérique latine.

Les causes de l’immigration : Les USA accueillent pour affirmer leur souveraineté sur les territoires (comme au Mexique) Mais aussi pour avoir une population importante, afin d’avoir une consommation importante = croissance. Dans le cadre du Brain Drain (le départ des ingenieurs indiens dans le monde correspondent annuellement a 2milliards de $ perdus pour l’inde) Mouvement migratoire des pauvres permets de maintenir la compétitivité américaine sur des secteurs a faible valeur ajouté. Il y a aussi d’autres causes comme la persécution/ espoir d’un avenir meilleur/ droits d’asile.

- Une société face à la question des inégalités, du multiculturalisme, et du communautarisme.

Image des EU durant les 50’s : une société forte de par son homogénéité. Les détracteurs comme les hippies dénoncent un conformisme. Les EU se sont présentés pendant longtemps comme la société des classes moyennes, des cols bleus (ouvriers) et blancs (cadres) qui vivent ensembles avec un bon niveau de revenu, qui fusionnent et qui partagent les mêmes valeurs,… American Way of Life. C’est un discours stéréotypé car c’est un héritage … mais il y a une part de vrai car rentre en ligne de jeu la religion et ensuite, le New deal. Les américains sont a presque 18% des américains qui sont en dessous du seuil de pauvreté.

Toutefois, à cette époque, la ségrégation raciale est très présente. En effet, on laisse de côté la communauté noire qui va revendiquer ses droits dans les années 1960.

La cohésion passe par la religion et l’adhésion au système capitaliste. La diminution de la pauvreté qui se fait globalement des 50’s aux 80’s favorise ce regard. Toutefois, reprise de cette pauvreté.

Aujourd’hui, on considère qu’1 Américain sur 5 vit en dessous du seuil de pauvreté. Cette pauvreté touche d’avantage les noirs (1/3) et les hispaniques (1/4) ; les familles monoparentales (ex : mères célibataires), et ce dans le monde rural, les anciennes régions industrielles – zone des grands lacs (faillite de Détroit en mois de Décembre 2013).

1945 : le pourcent des plus riches possèdent 1/3 du patrimoine

1970 : Ce pourcent possède 22% du patrimoine américain.

2010 : Celui-ci possède légèrement au-dessus de 52 %.

On parle donc de société en sablier pour caractériser la société américaine, càd que la classe moyenne se vide et un phénomène d’ascension s’enclenche pour certains et d’autres voient leurs situations se dégrader, càd les personnes qui n’arrivent pas à suivre les progrès technique de l’appareil américain. Le triangle keynésien est rompu au bénéfice de l’actionnaire, donc le cours des bourses a augmenté et cela a contribué à favoriser les gens qui avaient du patrimoine. En revanche, ce qui est sûr, on est en train de revenir aux inégalités de répartitions anciennes. Le but de la société n’est pas l’égalité mais l’enrichissement individuel. Mondialisation tire a la hausse les salariés les plus qualifiés, tandis que les autres n’arrivent pas a s’adapter a l’évolution technologique, et donc perde leurs chances dans le marché du travail.

La pauvreté touche surtout les minorités. Mythe de melting pot est remis en cause : on parle plus de salad bowl. C’est ainsi une évolution vers le communautarisme au nom du « multiculturalisme ».

Qu’en est-il en terme de communauté : WASP représentent 64% et leur baisse est régulière. La communauté hispanique est à 16% dépassant de ce fait la communauté afro-américaine qui est à 12.5%. Communauté asiatique à 5%. Le métissage est une tendance récente, c’est une sorte de multiracialisme. A l’horizon 2050, les blancs seraient minoritaires. L’évolution de la recomposition américaine aura des retombées géopolitiques avec l’AL et ceci est visible avec l’élection d’Obama.

Cette société américaine devient une société de plus en plus mélangée : apparition d’une catégorie multiraciale et un accueil de minorités jugées parfois inassimilables. Ces immigrés qui arrivent à des destinations privilégiées : Californie/ Texas/ NY/ New-Jersey/ Floride. Celles-ci restent essentiellement urbaines. Dans les 60’s cette notion de multiculturalisme a été revendiquée par les minorités surtout la minorité afro-américaine (Emeutes de Wats en 1965 a Los Angeles). Connaître Barak Obama, Collin Powell, Madame Rise, le senateur Ted Cruse .Ce mouvement de multiculturalisme a débouché sur une politique de discrimination positive. Ils ont permis l’essor d’une classe moyenne, mais cette politique est remise en cause depuis une trentaine d’années car il y en a qui n’accepte pas que d’autres possèdent