Le vote PS, un reflet d'une France divisée?

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Mais, est-ce le vote socialiste, un vote économique ? Nous pouvons, avant tout refuser l’idée que le revenu n’est pas une influence dans le vote. Comme par exemple, dans la région d’Île-de-France où il y a une médiane du salaire très élevés (17 350euros - 20 360euros) mais qui ne vote pas au socialisme ; et nous avons une région au Sud-Ouest (car il y a une attraction du Sud-Ouest et la Bretagne parce qu’il y a la mer et par conséquent plus d’économie). qui a aussi un haut salaire et vote pour le socialisme. On retrouve que les classes moyennes (salaire d’entre 1 163 à 2 127 euros par mois) (représentent un 60% de la population) se sont alternativement tournées autant vers la gauche que vers la droite, ils participent aux changement politique. L’ancrage à gauche est une constante du vote des classes moyennes mais il y a aussi qui ont été attirés par des candidats présentant un positionnement au centre. Ces catégories, qui sont un soutient historique du parti socialiste, constatent que l’action du gouvernement ne semble pas avoir d’impact visible sur la crise et le chômage. Les classes moyennes prennent de la distance à l’égard des socialistes.

D’une autre part il y a les « bobos » contraction de bourgeois-bohème. Par définition sa désigne des individus aisés situés en centres villes, économiquement à droite et idéologiquement à gauche. Ils sont anticonformistes, se démarquent par leur style et leur niveau d’études. Ces bobos sont socialistes à cause du fait qu’en 1960, le parti socialiste a subi des mutations pour s’adapter à des multiples crises ; un renouvellement permanent du PS contribue à l’attractivité du parti qui partagent avec les bobos des convictions contemporaines et leur progressisme des mœurs de la société. Les bobos sont alors attirés par l’ouverture d’esprit qu’ils ont (mariage homosexuel, défense de l’égalité des sexes, etc.), par la préoccupation du parti pour les générations futures et de son éducation, et un soutien aux étrangers.

Nous venons de voir comment le PS est en train de perdre un de ses plus grand défenseur : l’ouvrier et comment l’économie n’a aucun effet sur la décision du vote d’un individu puisqu’il y a une diversité entre toutes les classes. Or, si l’économie n’est pas une influence, est-ce le territoire ?

Nous pouvons voir plus facilement les divisions territoriales grâce à des cartes montrant l’opinion majeur de chaque région. Mais cela n’est pas du tout vrai avec le cas du milieu rural. Selon la définition, c’est ce qui concerne la campagne, les paysans, l’agriculture. La France est le pays le plus agricole européenne. Maintenant depuis une trentaine, d’années les zones rurales se modernisent et l’on constate qu’elles attirent de plus en plus de monde, comme par exemple les néo-ruraux qui sont des citadins quittant les villes afin de profiter de la qualité de vie à la campagne- ces campagnes voient leur population croître de nouveau. Or, même si historiquement ils ont tendances à aller vers le socialisme il y a une poussé du vote FN dans ce milieu. Les raisons sont plusieurs : par exemple, au milieu rural t’as des agriculteurs et à cause de la Politique Agricole Commune y en a beaucoup qui sont exclus, y a aussi la grande distribution qui casse les prix et qui du coup casse le marché et puisque les salaires sont bas, les agriculteurs sont fâchés. Il y a peu d’améliorations depuis quelques années : un président de droite ça n’a pas marché, un de gauche non plus, donc ils veulent un changement et ils votent extrême. Donc, traditionnellement ils votent à gauche mais récemment ils votent plus à droite, pas mal au FN.

En revanche, pour les zones périurbaine certaines zones votent socialistes comme Seine St Denis (autour de Paris) mais d’autres zones périurbaines ne votent pas pour le PS mais plutôt pour l’union de droite comme Val de Marne ou Hauts de Seine (autour de Paris). Les autres grandes couronnes périphériques comme celles de Toulouse et celle de Bordeaux votent pour le socialisme mais les zones périphériques de Lyon votent pour la droite. Donc on ne peut pas dire que toutes les zones périphériques votent pour le PS.

Finalement nous avons, les plus des grandes divisions visibles de la France : le Nord et Sud-Ouest. Au XIXème siècle, la France connaît une forte industrialisation qui repose sur des activités qui nécessite des ressources se trouvant dans le Nord comme celles énergétiques, minérales et là où la main d’œuvre est plus importante. Donc à partir de ce siècle qu’une forte séparation entre le Nord, industrielle, et le Sud, agriculteur. Nous voyons que le Sud-Ouest vote le socialisme, et que le Sud-Est et le Nord plutôt le FN. Nous pouvons remarquez cette opposition surtout par le fait de la répartition des groupes des personnes et de leur effective. Il y a tous les jeunes, femmes, ouvriers, etc. qui sont au Nord et au centre de la France qui votent à droite. Puis au Sud il y a par exemple, le milieu rural que malgré son changement d’avis, il y a une majorité de gauche.

Nous pouvons conclure qu’il y a une division à l’intérieure des départements mais qui reflètent une division extérieure. Mais aussi une division essentielle pour le PS : les ouvriers ; ce parti est de plus en plus décevant pour la France (exemple aussi des classes moyennes) mais surtout pour le groupe social et économique qui est à la base du PS. On peut dire qu’il y a une division française à cause de la frontière (non-physique) entre le Nord et le Sud-Ouest. Cette division peut être faite à cause du fais qu’il y ait les ressources primaires au Nord créant cette division industrielle/agricole. Mais aussi elle peut être dû au mouvement aléatoire et non-aléatoire des groupes sociaux comme les immigrés qui votent au PS ou par la migration des jeunes au Nord, voire centre de France. Malgré cette opposition de Nord et Sud, le Sud est en train d’augmenter chaque année, principalement pour des raisons économiques, avec la mondialisation, etc. où il y a un développement économique de la côte atlantique française, et puis par le mouvement ouvrier qui descend pour la main d’œuvre pour la modernité de l’agriculture. On a cette division entre genre et âge, avec la femme qui cherche son indépendance même dans le vote, puis les vieux qui sont de droite, les jeunes de gauches. Nous remarquons que la France est divisée entre le Nord et Sud, entre le socialisme et le FN entre département à l’intérieure même et entre eux. Mais, pourtant on ne peut pas dire vraiment si la France est divisée juste avec le vote. Pourtant, avec les élections en avril de cette année, est-ce que nous trouverons les mêmes