Le mouvement Nazi, le NSDAP.

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politique hors-la-loi.

Mais surtout l’ordonnance du 28 février sur « la protection du peuple et de l’Etat » qui suspend les droits politiques fondamentaux garantis par la constitution de Weimar. Les « Sturm Abteilung » S.A font régner la terreur en multipliant les arrestations : communistes, socialistes, syndicalistes en sont les principales victimes.

Malgré ces pressions, la coalition gouvernementale constitue plusieurs partis politiques et cette entente peut être fragile en cas de désaccord.

En revanche, les 44% des voix du parti Nazi constituent un vote important. Hitler entend alors se débarrasser du Reichstag et obtenir les pleins pouvoirs. Il cherche à rassurer les forces conservatrices et semble s’opérer l’union entre l’Allemagne conservatrice bourgeoise et le parti du chancelier.

Obligé d’obtenir une majorité des deux tiers (procédure parlementaire) pour le vote de la loi sur les pleins pouvoirs, Hitler promet aux partis bourgeois de ne prendre aucune mesure contraire à la constitution.

La loi est votée par 444 voix sur 538, les contre catholiques, les modérés ont votés pour, sans doute pour sauver leurs partis politiques et éviter des ennuis d’ordre de liberté individuelle, seuls les députés socialistes votent contre.

Le Reichstag étant mis en « vacance » pendant quatre ans par cette loi, Hitler s’emploie à éliminer promptement toute force politique organisée hostile au régime. Les S.A absorbent les casques d’acier et les coups francs et ils éliminent par la répression le Reichsbanner et les milices du Front rouge.

Le parti communiste est interdit en mars 1933 ; le parti socialiste tout comme les syndicats en mai-juin 1933. Les biens sont saisis, les chefs obligés de fuir pour éviter l’arrestation. Une loi de juillet interdit la formation de nouveaux partis ; une autre, en décembre, fait du parti national-socialiste le seul parti politique existant en Allemagne.

Hitler élu démocratiquement met en place une dictature en supprimant l’un des premiers principes d’une démocratie « le pluralisme politique », il n’y a plus de place pour l’opposition dans l’Allemagne Hitlérienne.

A la mort d’Hindenburg, en août 1934, Hitler fusionne les fonctions de président et de chancelier: il devient le Reichführer, incarnation parfaite de la dictature, de l’Etat totalitaire. Jouissant d’un pouvoir illimité émanant d’une union direct entre lui et son peuple, périodiquement confirmé par des référendums, véritables plébiscites toujours supérieurs à 90%, le Führer devient l’objet d’un véritable culte.

Le parti national-socialiste enserre et contrôle la société par tout un réseau complexe d’organismes dépendant directement d’Hitler. De la base au sommet de la hiérarchie politique, il est présent partout. De nombreuses organisations affiliées au parti embrigade les individus : associations des fonctionnaires, des techniciens, des enseignants, des médecins, ligue féminine. Les employés et les ouvriers, les chefs d’entreprise doivent appartenir au Deutsche Arbeitsfront (Front de travail) fondé dès mai 1933 et dirigé par R.Ley, chef de l’organisation politique du NSDAP.

La jeunesse fait l’objet de soins particuliers. Adonnées à la culture physique, au culte de la force, les jeunesses hitlériennes se voient inculquer l’esprit de sacrifice, la conviction d’appartenir à une race supérieure, l’obéissance absolue au führer. Tous ces thèmes sont développés à tous les niveaux. L’enseignement déclare que « le führer lui-même et lui seul, est la réalité allemande d’aujourd’hui et de demain et sa loi »

L’ordonnance du 28 février sur « la protection du peuple et de l’Etat »

Source: https://www.google.fr/search?q=L%27ordonnance+du+28+février+sur+«+la+protection+du+peuple+et+de+l’Etat+»

Incendie du Reichstag

Source : https://www.google.fr/search?q=incendie+du+reichstag&espv

Les résultats du parti Nazi au fil des années nous montrent une réelle progression. En effet, en mai 1924 le pourcentage du nombre de siège est de 6,6% et en mars 1933, il est de 43,9% soit une augmentation de 37,3 points.

Source :https://www.google.fr/search?q=résultats+du+parti+Nazi+aux+élections+législatives&espv

Hitler et Hindenburg

Source : https://www.google.fr/search?q=Hitler+et+hindenburg&espv

C/ La propagande Nazie

Dans toute société, l’homme de pouvoir se doit de donner une image positive à son peuple, afin de devenir l’exemple à suivre de tous. Durant le XXème siècle, grâce à la propagande, la gestuelle et la rhétorique sont devenues des piliers du fameux «culte de la personnalité». Hitler devient l’objet d’un véritable culte.

Bien qu’il soit aujourd’hui considéré comme un des dictateurs les plus extrêmes de l’histoire, tant bien de son idéologie totalitaire et raciste que dans sa manière de posséder les corps et les esprits de son peuple, Adolf Hitler est vu par la société allemande de 1933 à 1945, comme un personnage charismatique, excellent orateur et ayant un pouvoir considérable pour convaincre.

Il est d’ailleurs élu Président du NSDAP en 1921, très peu de temps après son arrivée, car il est considéré comme « l’orateur charismatique » de ce parti. Hitler est très vite décrit comme une personne sûr de soi avec pleine d’ambitions et qui dégage énormément d’assurance. Les mises en scènes dont il fait preuve durant ses apparitions publiques et discours politiques, feront de lui le « souverain idéal ». Il sera alors élu Chef d’État, légalement, en Janvier 1933 avec 33% du pays derrière lui.

Hitler s’efforce d’organiser une mise en condition de l’opinion allemande, c’est une véritable mobilisation des esprits. L’appareil de propagande s’empare de la radio. Il lance aussi un groupe de presse Nazi en rachetant des maisons d’édition, des agences de presse et de publicité.

Hitler use d’un vaste ensemble de gestes qui lui seront bientôt propres. Dans