Le monde en 11914

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L’Empire Ottoman après de siècle ottoman a réussi à franchir, agonisant, les portes du 20e s. Cette état est surnommé « l’homme malade de l’Europe ». Le sultan Mehmet 5 y règne. Il a peu de levier de pouvoir à sa disposition il est à la fois confronté à la rébellion montante des peuple soumis notamment, mais pas seulement les minorités chrétiennes. Il est également confronté à une satellisation économique et militaire croissante par l’Allemagne qui équivaut à une colonisation rampante. Conscient de la situation de déliquescence, le mvnt nationaliste des jeunes turcs qui a pris le pouvoir en 1908, s’est ouvert à un protecteur européen performant pour rénover son modèle. Ils ont (les allemands) obtenus la concession de la ligne de chemin de fer Berlin/Bagdad. Pour acheminer rapidement des combattants pendant la guerre ça va être utile. En 1873, Otto Liman Von Sanders dirige une mission militaire chargée de moderniser l’armée turc.

- Les limites de la suprématie européenne

- Les rivaux extérieurs

2 pays peuvent prétendre entrer en concurrence avec les nations européennes, leur affirmation est récente car elle ne date que du début du 20e s. Il s’agit des USA et du Japon. Les USA comptent 96M d’Hbts en 1914, ils ont déjà à cette date la première puissance agricole énergétique et métallurgique du globe. Leur colonisation intérieure (la conquête du far West), vient de s’achever. Les américains tournent leur énergie vers l’impérialisme extérieur, le premier signe est la guerre contre l’Espagne en 1898, sous prétexte de faire obtenir l’Independence de cuba (ils en profiteront pour gagner leur seul colonie : les Philippines). L’impérialisme extérieur est surtout vivant sous le pouvoir énergique de Theodore Roosevelt (président de 1901 à 1909). Roosevelt va promouvoir les intérêts de son pays soit par la séduction du dollar, soit, quand la force de persuasion de l’argent s’avère insuffisante, recourant parfois à la force. L’usage de cette panoplie de moyen d’influence se déplie plus particulièrement dans ce que les USA appellent leur dépendance naturel depuis la formation en 1823 de la doctrine de Monroe (l’Amérique aux américains).

Le Japon, sa monté en puissance est particulièrement spectaculaire, surnommé l’empire du soleil levant, possède 54M d’hbts. Il y présente une grande cohésion nationale. Le Japon a réussi une double performance, une modernisation occidental accélérée et spectaculaire. Ce peuple qui était potentiellement colonialisable (1868) est devenu une puissance industrielle (1974). C’est le premier peuple non blanc à vaincre militairement dans une guerre contre un peuple européen. Dès lors un impérialisme nippon se développe tourné vers la chine et le pacifique. En 1910 la Corée devient une colonie du japon, c’est le premier pays colonisateur non blanc. Ces 2 puissances ascendantes sont déjà potentiellement rivales car le pacifique constitue un champ de dvlpmt naturel.

- Les tensions internes dues au problème des nationalités.

A cette époque, le plus gros problème idéologique est celui du nationalisme. Il existe bcp de minorités dans les pays. Les actions d’assimilation forcée à la culture du pays hôte mènent à la résistance des minorités. (c’est un cercle vicieux)

4 Pays sont concernés par ces problèmes : UK, Allemagne, Russie, Autriche-Hongrie.

UK : n’affronte qu’un pb de nationalité, mais fort, c’est l’Irlande. L’Irlande est conquis au moyen Age, mais le peuple est resté catholique et rebelle en dépit des siècles de colonisation. Divers mvmnts nationalistes, dont le plus virulent est le « Sinn Fein » exige l’indépendance totale. Ce mouvement clandestin pratique le terrorisme. La concession par la couronne britannique en 1912 par un statut d’autonomie qui s’appelle le « Home Rule » constitue une tentative de compromis qui ne suffit pas à désarmer les militants irlandais.

Le Reich (2e) allemand procède à une assimilation active de ces minorité, les danois qui vivent dans la province du Schleswig-Holstein, comme les polonais de Prusse orientale, subissent une germanisation systématique renforcée d’une colonisation foncière par des allemand de souche (ce qui permet de rendre démographiquement minoritaire ces minorités dans leur propre territoire). Le statut de l’alsace Moselle évolue ne 1911 grâce à la concession d’un parlement local. Ce glissement du régime d’occupation au pouvoir partagé est un signe révélateur de la normalisation réussi de la province, où 4 décennies d’intégration forcée ont porté leur fruit. On y observe d’ailleurs la montée d’un sentiment autonomiste qui reflète un renoncement à la France.

L’Empire tsariste compte de très nombreux peuple halogènes qui sont soumis à une slavisation forcée. Balte, finlandais, roumains, polonais (les principaux) sont contraints à russifier leurs noms et voire entraver la scolarisation de leurs enfants dans leurs langues maternelles. Les juifs, victimes de nombreux pogroms, leur sort est particulièrement pénible et les incite à émigrer. Ceux qui réussissent leu émigration, recommencent leur vie aux USA, ceux qui la rate, restent en France.

C’est l’ensemble Austro-Hongroie qui est confronté au pb des minorités les plus graves et le plus insolite. Véritable mosaïque de peuples disparates. Il y a 2 groupe majoritaire (dominant et dominateur) les autrichiens et les hongrois. Dans l’ombre desquelles gravitent des groupes minoritaires dominés mais instables dont les tentations centrifuges sont inspirées par le modèle européen d’état nation. Les minorités (slovaque, roumain, polonais) se bornent à revendiquer l’autonomie admirative et le respect de leur droit linguistique et religieux. D’autres minorités manifestent des intentions bcp plus radicale, il y a les irrédentistes italiens qui rêvent d’être réuni à leur compatriotes, et les turbulent slave du sud (les serbe, les croate et les slovène) qui sont tentés par la sécession pour créer une fédération yougoslave autour du royaume de Serbie (qui existent déjà), projet qui a le soutien de la Russie au nom du panslavisme. Dans cette situation les problèmes internes à l’Autriche Hongrie semblent insolubles car ils font apparaitre l’empire des Habsbourg comme un monde en sursis aux yeux de bcp d’observateur diplomatique.

- Le système des alliances

- Le système bismarckien

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