La vallée de la haute-Dordogne
Par Junecooper • 13 Février 2018 • 3 342 Mots (14 Pages) • 441 Vues
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Les zones de suraccumulation neigeuse
Sur les façades Est, le vent balaye sur le flanc Ouest et va l’accumuler sur le flanc Est. C’est lié à la convergence entre les flux atmosphériques et l’organisation des reliefs (plaque avant..).
En plus l’hivers est fréquemment marqué par des phases de redoux, dans ces phases là, la neige fond soit com-plètement soit partiellement puis elle va regeler en surface et puis un nouvel abas neigeux va tomber ce qui créer un manteau neigeux fragile car au sein de l’accumulation neigeuse ils existent de nombreux plan de discontinuité entre les couches (qui s’accumule les unes au-dessus des autres).
Par conséquent, les avalanches sont des phénomènes courants en hiver surtout sur les pentes très raides.
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Les mouvements de terrain
L’incision profonde de la vallée de la Haute Dordogne a donné lieu à la formation de versants raides dans lesquels des instabilités récurrentes peuvent se faire jour , comme au Egravats. Ces instabilités sont con-trôlés par le contexte hydrologique et structural local, et peuvent donner lieu à de multiples phénomènes (éro-sion coulés de boue glissement de terrain et chute de bloc). Pour ce qui concerne les risques qui nous intéressent ici et surtout le risque lié à l’instabilité des versants.
Ce massif est dans l’ensemble un édifice fragile, on a plein de discontinuité entre d’une part des roches cohé-rentes et d’autre part des masses de matériaux projetés qui sont friables, on comprend alors que cette édifice va offrir beaucoup de prise à l’érosion ( gel-dégel)
On a donc sur le plan de la géomorphologique un potentiel fort pour l’exercice de diverses dynamiques qui peu-vent être source de risque.
L’éboulement
Il s’agit là d’un phénomène brutale qui affecte la falaise sommitale et dans une moindre mesure les autres parois rocheuses du site. Le terme "éboulement rocheux" s’applique lorsqu’un ensemble de blocs se dé-tache de la parois, par opposition à "chute de blocs" que l’on peut utiliser à un élément instable. La distance de propagation des blocs effondrés est très variable, elle est tributaire de plusieurs paramètres : la gravité, la géomé-trie du matériel, la morphologie des versants et la résistance (présence d’obstacle tel un arbre). Ce type de phé-nomène est très actif dans le secteur des Egravats.
Figure 3. Versant où le risque d’éboulement est très actif
D’autre part, l’érosion a un gros potentiel pour s’exprimer, l’alternance gel-dégel et humectation (en été) est très actif dans ces formations de nature pyroclastiques. Les versants étant instable, ils contribuent à faire dégringoler des pans de blocs jusqu’à l’aval.
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Les coulées de boue
Les coulées de boue sont des manifestation très courante sur la commune du Mont-Dore, en particulier entre le bourg et la station de ski, , surtout actif du côté des Egravats.
En général ces coulées de boue sont dues à l’instabilité localisée imputable à la présence de venues d’eau dans les cinérites ou les nappes de ponces qui constitue la majeure partie des versants ; ces formations sont surmontés par une ou plusieurs coulées basaltiques plus ou moins épaisses. Cette configuration géologique, alliée à la pré-sence de résurgences, entraîne l’apparition d’instabilités récurrentes (glissement, chute de blocs) dont les pro-duits accumulés dans le versant sont repris par des écoulements d’eau du versant lors d’épisodes pluvieux parti-culièrement intenses, et peuvent générer des coulées de boue. Les coulées de boue sont constituées d’un mélange de terrain meuble, de sol et d’eau, qui se déplace vers l’aval sous forme de masse généralement peu épaisse.
La teneur en eau des coulées de boue est supérieure à celle des glissements de terrain. Moins compactes que les glissements, les coulées de boue se déplacent plus rapidement vers l’aval et peuvent donc avoir des consé-quences dévastatrices subites.
Sur les bords de la coulée, la vitesse de glissement est moindre, ce qui entraîne parfois la formation de petites levées. Parvenue au bas de la pente, la coulée de boue ralentit sa course et s’étale dans le sens de la largeur avant de s’immobiliser.
Coulées de boue et laves torrentielles sont deux processus comparables: les coulées de boue se forment dans des terrains meubles et glissent à la surface des versants tandis que les laves torrentielles se forment dans les lits des torrents et s’écoulent vers l’aval en suivant leur tracé.
Figure 4. exemple de coulée de boue sur les Egravats
En général, la plupart des ravines ou cours d’eau affluents de la Dordogne entre la station de ski et le bourg du Mont-Dore est sujet à ce type de phéno-mène. Celui ci peut prendre plus ou moins d’am-pleur selon l’importance de l’instabilité de terrain en amont et selon la morphologie du bassin versant.
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Les glissement de terrain
Les glissements de terrain sont des mouvements vers l’aval de masses rocheuses et/ou de terrain meuble.
Les glissements de terrain peuvent se produire sur des pentes modérées à raides, d’une déclivité de 10 à 40 de-grés. Ils revêtent toutes sortes de configurations (extension, profondeur et forme de la surface de glissement) et se meuvent très différemment selon la structure du sous-sol, la nature de la roche sous-jacente et l’influence de l’eau. Ces instabilités sont présentes aussi dans la vallée de la Haute-Dordogne.
Figure 5. glissement de terrain
Comment s’est déclenché ce glissement de terrain? on avait des nappes saturés, et au penché de ce cirque d’arrachement on a une zone un peu plat car en fait on a un contact lithologique entre des matériaux un peu poreux et des matériaux imper-méable qui sont à la base du glissement. Cette eau à imbiber cette masse de matériaux, elle s’est infiltré dans le versant qui a fait remonter le toit de la nappe et au contact entre les deux lithologie perméable imperméable, la pression hydrostatique a fragilisé le contact ce qui a fait que la masse des matériaux au-dessus s’est trouvé en position de déséquilibre sur une pente globalement forte et la saturation a été jusqu’à un moment donné fait relâché tout un volumes qui forme
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