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L'historien et les mémoires de la seconde guerre mondiale en France.

Par   •  12 Février 2018  •  2 965 Mots (12 Pages)  •  673 Vues

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On construit le mythe du bouclier et du glaive, le bouclier représentant Pétain et le glaive personnifiant le Général de Gaulle.

Cette personnification de Pétain est directement inspirée par les avocats de Pétain lors de son procès en 1945.

Robert Aron explique que sous le régime de Vichy, nombreux sont les personnes qui ont agis par force que par réelle conviction nazie et antisémite. Ce système est véhiculé par des Gaullistes comme Robert Aron. (Histoire de Vichy)

C) Les mémoires des vaincus et des victimes sont occultées.

Il y a une mémoire résistante qui se divise en deux parties. La mémoire Gaulliste et le PCDE.

La glorification de la résistance a pour effet de jeter dans l'oubli des générations qui ont souffert elles aussi de la guerre.

1) Les prisonniers de guerre et les combattants.

Contrairement aux poilus de 14-18, les combattants de 40 n'ont pas été glorifiés et ont été occultés jusqu'à nos jours. Cependant, la deuxième division blindée du maréchal Leclerc qui à « libéré » Paris. Les combattants de 40 n'ont le droit qu'à la mémoire d'une plaque sur les monuments aux morts de la première guerre mondiale.

2) Les requis du STO

Ces populations qui font parti du Service du Travail Obligatoire et qui sont partis en Allemagne pour aller travailler. Lorsqu'ils vont revenir, ils vont demander le statut de « déporté du travail », ceci va leur être refusé par les résistants. Ceci, pourrait abîmé la mémoire de la guerre des résistants ainsi d'une accusation qui n'est pas fuis à l'appel du STO.

3) Les déportés raciaux.

Seulement, 2 500 personnes des camps de concentration reviennent, et face aux beaucoup plus nombreux déportés résistants, ils n'ont pas la gloire de s'être battu. Les juifs qui reviennent sont mal vu et c'est encore une fois la résistance qui triomphe.

La raison de la solution final lancée par les allemands envers les juifs, il n'y a donc pas une conscience de la déportation raciale, on ne distingue pas la différence entre camps de concentration et camps d’extermination.

II. La mémoire retrouvée : le temps de la relecture du passé des années 70 à 95.

A) La fin des mythes.

1) Grâce au cinéma (le chagrin et la pitié/Marcel Ophuls/1971)

Ce documentaire montre autre chose qu'une France héroïque et résistante, on y interview des nostalgiques de Vichy et un français de la Waffen allemande.

D'autres films suivront dans le même esprits, comme le Film de Lacombe Lucien du réalisateur Louis Malle.

2) Grâce aux historiens

La France de Vichy par Robert Paxton en 1973, adapté de l'anglais.

Ce livre s'appuie très largement sur les archives allemandes concernant le Gouvernement de Vichy. Le choc est immense pour les historiens français qui n'avaient pas en possession ces archives. Ceci montre que la collaboration de Vichy allaient plus loin que les simples recommandations allemandes.

La collaboration ne s'est donc pas fait sous la menace comme on a pu le dire en France. C'est la fin de la glorification du bouclier. Il marque tellement la civilisation française qu'il fait passé la population française du « tous résistants » au « tous collaborateurs ».

Avant, les grands résistants qui décédés avant ce livre étaient glorifiés, après ils meurent tous dans l'anonymat le plus complet, il n'y a plus d'éloges nationales.

On arrive donc pas à trouver des livres sans objectivités, on passe donc du tout blanc au tout noir et vise-versa, la France de Vichy n'a donc pas été correctement étudié de façon neutre.

B) Le renouveau de la mémoire juive.

L'effacement du mythe résistantialiste, le nouveau visage du gouvernement de Vichy dans la collaboration contribue à un revers favorable à la mémoire juive.

Deux facteurs vont joués un rôle majeur dans ce réveil.

1) Le procès d'Adolf Eichmann

C'est l'un des artisans de la solution finale, plus précisément de la logistique. Il reproduit comme les autres anciens nazis, il s'exile en Argentine sous une fausse identité. Il va être localisé et kidnappé en 1970 par des justiciers juifs financés par des riches juifs américains et il sera jugé à Jérusalem. Le procès a néanmoins un retentissement international, c'est donc la prise de conscience de la solution finale en France notamment.

2) Le négationnisme.

Le négationnisme est le fait de nié l'existence de l'histoire tel qu'elle a existé pour en « inventer » une plus favorable à celui qui en parle.

Dans une interview lié à le magasine Libération, M. de Pellepoix, dit « à Auschwitz, on a tué que des poux ». Les écrits négationnistes se multiplient, ils provoquent une libération complète des survivants des camps de la mort au nom d'une responsabilité d'un devoir de mémoire.

D'autres entreprises participent à la prise en compte de la mémoire juive, M. Klarslef est le premier à comptabilisé le nombre de juifs qui sont partis et revenus.

Le deuxième point après Klarslef, Claude Laurzman fait un film reportage de 9 heures s'appelant la Shoa. C'est un film témoignage sur l'extermination des juifs, il va imposé le terme de Shoa.

3) La tenue des procès pour crimes contre l'humanité.

C'est ici que va véritablement va s'imposer la mémoire juive, d'un point de vue historique c'est un échec et aussi gênant de juger avec 50 ans de recul. K. Barbie s'en va en Bolivie (Amérique du Sud) pour essayer d'échapper à son passé SS. Il est extradé en France en 1983, il est nommé le « boucher de Lyon » et il est jugé en 1987 pour perpétuité et meurt en prison en 1991.

Le milicien Paul Touvier est un milicien français

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