L'historien et les mémoires de la seconde guerre mondiale en france
Par Orhan • 9 Juillet 2018 • 1 070 Mots (5 Pages) • 632 Vues
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Lors des procès de Klaus Barbie (1978) ou des Vichyssois comme Paul Touvier (1994) ou Maurice Papon (1997), les historiens (Robert Paxton) témoignent dans des procès d’ancien nazis ou membre du régime de Vichy.
Néanmoins d’autres refusent (Henry Rousso) car selon eux l’historien ne doit pas être présent dans un tribunal. Les impératifs de la justice ne sont pas les mêmes que ceux des historiens.
Devoir de mémoire
Mitterrand : ancien fonctionnaire de Vichy puis Résistant met des fleurs sur tombe de Pétain. Siffler aux commémorations du Vélodrome d’Hiver
1993 : création de la journée nationale au victimes persécutés pour des raisons racistes et antisémitismes
Mitterrand : réconcilie la France avec l’Allemagne
16 juillet 1995 : Jacques Chirac reconnait la responsabilité de la France dans la déportation des juifs (ce qui est le résultat d’une prise en compte de travaux d’historiens)
1999 : familles de déportés indemnisés
Plusieurs mémoriaux construits
2005 : mémorial de la Shoah
Sarkozy demande à ce que la lettre de Guy Môquet soit lu dans les lycées, accusé d’instrumentaliser l’histoire + mémoire de résistance
2013 : Hollande rend hommages aux victimes du village d’Oradour-sur-Glane
Dates
1945 – 1946 : mise en place du GPRF (gouvernement provisoire de la république française) dirigé par De Gaule
1958 : retour de De Gaule au pouvoir
1960 : mémorial de la France combattante inauguré au Mont-Valérien
1961 : concours national de la résistance et de la déportation (maintenir vivant la mémoire de la Résistance)
1964 : transfert des cendres de Jean Moulin au Panthéon
1951 : mort de Pétain
1951 et 1953 : lois d’amnistie, détenus suite à l’épuration légale libérés
1954 : théorie du « Glaive et du Bouclier » de Robert Aron : Bouclier (Pétain) qui protège la France des nazis & Glaive (De Gaule) qui représente la résistance
1953 : procès des « 12 malgré-nous » : alsaciens enrôlés dans l’armée allemande et massacre le village d’Oradour-sur-Glane
1956 : tombeau du martyr juif inconnu
1970 : mort de De Gaule
1971 : documentaire « Le Chagrin et La Pitié » de Marcel Ophüls, bouscule l’idée du mythe résistancialiste
1973 : Robert Paxton « La France de Vichy » ouvrage montrant la complicité du régime de Vichy dans la déportation des 75 000 juifs français
1961 : procès d’Eichmann en Israël
1978 : Serge Klarsfeld publie le « Mémorial de la déportation des juifs de France » dans lequel il recense les 78 000 victimes de la déportation
1987 : procès de Klaus Barbie, chef de la gestapo lyonnaise, responsable de la torture et de l’exécution de Jean Moulin, condamné à la perpétuité
1990 : Lois Gayssot, contre le négationnisme
1994 : procès de Paul Touvier
1997 : procès de Maurice Papon
1993 : création de la journée nationale au victimes persécutés pour des raisons racistes et antisémitismes
16 juillet 1995 : Jacques Chirac reconnait la responsabilité de la France dans la déportation des juifs (ce qui est le résultat d’une prise en compte de travaux d’historiens)
1999 : familles de déportés indemnisés
2005 : mémorial de la Shoah
2013 : Hollande rend hommages aux victimes du village d’Oradour-sur-Glane
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