L'agriculture durable.

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Produire en masse c'est bien, mais à quel prix quand nous savons que chaque Français jette 20 kilos de nourriture chaque année. Un tiers des biens alimentaires mondiaux produits chaque année sont jetés. La gaspillage alimentaire est un fléau qui touche généralement les pays développés pendant que les pays en développement ou les pays les moins avancés font tout pour manger. En Europe par exemple, sur 100 tonnes de récoltes, la moitié se perd entre le champs et l'assiette, la plupart étant jetée par manque d'esthétisme. Gaspillage qui génère également des problèmes sur les plans économiques et environnementaux.

Beaucoup d'inégalités dans le monde empêchent de généraliser la gravité de l'agriculture que chacun emploie. Avant 1960, en France notamment, presque aucuns intrants chimiques n'étaient utilisés sur les champs, maintenant, si on ne les utilise plus, les rendements seront faibles et de mauvaise qualité. En Inde, l'agriculture intensive est apparue comme dernier recours pour avoir des récoltes nombreuses, et maintenant c'est un fardeau pour beaucoup d'agriculteurs. Ce que l'on peux dire, c'est que le lien entre tous ces pays, c'est le changement entre le passé et le présent.

La sécurité alimentaire pour tous n'est possible que par la participation de tous à une agriculture plus durable. Celle-ci est une nécessité, non seulement pour les Hommes mais aussi pour la nature. Pour faire vivre les deux ensemble il faut la participation des États, Des agriculteurs et des consommateurs. Il faut lutter contre le gaspillage, lutter contre l'usage abusif de pesticides et plébisciter les intrants naturels, et, prévoir l'avenir, car la population ne cesse d'augmenter. La terre pourra-t-elle nourrir 9 milliards d'habitants demain tout en permettant à tous une alimentation suffisante, saine et un agriculture verte ? Ce système est-il viable à long terme ?