L'écotourisme et le tourisme culturel dans la valorisation des potentialités socioculturelles de l'Agnéby-Tiassa

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- Le patrimoine naturel

« Le patrimoine naturel correspond aux sites naturels, ne résultant pas de l'action de l'homme, ou résultant des échanges entre l'Homme et la nature, reçus en héritage. Ce sont des zones naturelles précisément délimitées ayant une valeur universelle exceptionnelle du point de vue de la science, de la conservation ou pour leur beauté naturelle. »[10]

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- PROBLEMATIQUE

Le tourisme en Afrique trouve de plus en plus une place importante dans le chéquier internationale. En effet selon les statistiques du tourisme fournit par l’OMT, l'Afrique rebondit avec une hausse de 8% du nombre de visiteurs en 2016, après une forte chute en 2015, montrant ainsi qu’elle est la nouvelle terre de croissance économique. Notons que le tourisme en côte d’ivoire n’est pas en marge de cette croissance. Longtemps confronté à des difficultés liées à la situation sociopolitique du pays, le tourisme ivoirien a pris un ascendant depuis ces dernières années. L’amélioration de l’environnement et de l’offre des services permet au secteur de contribuer au PIB du pays de 1,6 % en 2012 à 4,8 % en 2015[11]. Aussi il ressort qu’en côte d’ivoire le nombre d’emplois du tourisme est estimé à 3 000 emplois directs et 9 000 emplois indirects. Malgré ces résultats convainquant, le tourisme est une activité peu développée en Côte d’Ivoire qui dispose pourtant de nombreuses potentialités.

La région de l’Agnéby-Tiassa possède d'énormes potentialités socioculturelles qui peuvent justifier d’une activité touristique fluorescente. Elle est Entouré par la nature, avec ces forêts sacrées et classées, son parc archéologiques ; ainsi que ces richesses historiques et culturelles comme les maisons coloniales, les cours royaux, ses ponts, les manifestations culturelles. Cependant, malgré ce riche potentiel existent, il se pose la question de la mise en valeur de ces potentialités pour participer au développement durable de la région.

Comment valoriser le patrimoine naturel et culturel de la région de l’Agnéby-Tiassa ?

De cette question découle autant de préoccupations qui vont nous permettre d’élucider notre question.

- Quels sont les potentialités socioculturelles de la région et les facteurs qui limitent leur essor?

- Quel peut être l'impact du développement de l’écotourisme et du tourisme culturel dans l’Agnéby-Tiassa ?

- Quelle sont les politiques et stratégies du tourisme à adopter pour valoriser les potentialités socioculturelles de la région ?

- Quelle participation des peuples dans le processus de développement touristique de la région ?

- REVUE DE LITTÉRATURE

La question sur la contribution de l’écotourisme et du tourisme culturel dans la promotion des potentialités socioculturelles de la région de l’Agnéby-Tiassa est une préoccupation qui pourrait s’élucider par l’analyse d’un certain nombre d’écrits et de recherches qui interviennent dans le secteur touristique. Ainsi la revue de littérature ou encore l'Etat de la question est un exposé préliminaire du sujet de la recherche, de ses objectifs et d'une analyse approfondie des travaux antérieurs[12]. Ainsi donc, parmi les chercheurs qui nous ont précédés et qui ont traité un sujet d’ordre général, voire similaire au nôtre, nous pouvons citer :

Akambi camelle AMORE[13], elle démontre dans son étude qu’en faisant connaitre les potentialités touristiques de la commune d’Ifangni, cela contribuerait à promouvoir l’importance des potentialités touristiques dans le développement durable de la commune. De même Mathieu MEYER[14] présente l'écotourisme comme une véritable opportunité à plusieurs titres pour Madagascar. Il est un moyen de valoriser économiquement son extraordinaire biodiversité, générant ainsi des revenus complémentaires non négligeables à la lutte contre la pauvreté, implique les populations locales dans une gestion pertinente et durable des ressources et tend à réduire l'impact sur l'environnement. Ces auteurs dans leurs démarches développent l’assertion selon laquelle valoriser le potentiel touristique d’une part est bénéfique au développement d’une ville, d’une région. D’autre part que ce développement peut se faire en initiant des activités d’écotourisme, respectueux et conservateur de l’écosystème et de l’environnement en générale. Aussi pour aborder dans le même sens le Conseil Régionale de la région de l’Agnéby-Tiassa, après des recherches et analyse, pense que la valorisation de ces sites et attraits touristiques peuvent faire de la région une destination écotouristique. Mais cette façon de voir n’est pas de l’avis de certains auteurs. Ainsi VIGNA Anne argumente en disant que la promotion faite par l’OMT du principe de l’écotourisme et l’UNESCO qui inscrit certains sites au Patrimoine mondial de l’humanité pour leur protection, favorise la dégradation des plus beaux sites par des installations touristiques dont les propriétaires n’ont d’yeux que la recherche de leur profit souvent en prenant prétexte de l’écotourisme. A elle s’ajoute DEHAIS Béatrice qui dit que le tourisme dans les pays du Sud ne bénéficie pas aux pays d’accueil et s’accompagne d’effets pervers tels que le travail des enfants, la prostitution, le déplacement de populations, la dégradation de l’environnement, le choc économique et culturel et le détournement de ressources au profit des installations hôtelières. Elle préconise une alternative qui initie la réalisation de projets de tourisme solidaire. Ces deux dernières présentent l’impact négatif de l’évolution du tourisme dans la vie des peuples et de l’environnement dans lequel se trouvent leurs aires culturelles. Partant de ces analyses nous essayerons de donner à travers notre étude l'apport de l’écotourisme et du tourisme culturel dans la promotion des potentialités socioculturelles de l’Agnéby-Tiassa tout en minimisant leur impact sur l’environnement.

- OBJECTIFS ET HYPOTHÈSES DE RECHERCHE

- Objectif général

Valoriser et promouvoir les potentialités socioculturelles dans une perspective de développement durable par des activités écotouristique et du tourisme culturel.