Guerre de cent ans

...

Solde :

- pas très élevée et les gages reflètent la hiérarchie de l’armée

Commentaire document le paiement de la solde des troupes (document de 1405)

Au Moyen-Âge, on distingue les monnaies de compte et les monnaies réelles :

- Monnaie de comptes sont fictives et ne servent qu’à compter et exprime une solde d’argent. Serve à compter et indique des soldes d’argent mais ne correspondent pas à des sommes d’argents.

En France, c’est la livre et 1 livre = 20 sous = 240 deniers dans le système tournois.

Dans 1 livre d’argent soit 500g, on taillait 240 deniers d’argent

Tournois car frappée à Tours et Parisis car frappée à Paris

4 parisis = 5 tournois

Au 13è, la livre devient une espèce réelle

Franc c’est une monnaie d’or qui a été frappée la première fois sous Jean II le Bon et Charles V pour payer sa rançon. Représentait un guerrier franc sur son avers

1 franc = 20 sous = 1 livre tournois

Paiement en fonction de la hiérarchie

En 1341, un banneret est payé 40 sous tournoi, chevalier 20, écuyer 10, un homme de pieds 2 sous et 4 deniers le tout par jour

En Angleterre, la solde presque inchangée durant la guerre de Cent ans. A peu près équivalente à la solde française. C’est la livre sterling et elle se divise en sous et en deniers. Noble d’Angleterre, c’est une monnaie utilisée sous Henry V.

1 noble = 6 sous 8 deniers sterling

Qui paît les soldes ?

- En France il n’y a pas d’officier spécialisé dans l’administration financière de la guerre. Officiers royaux : baillis et les sénéchaux, clercs car ce sont les gens de l’écrit ou encore trésoriers de guerres : capitaine ou qui désigne quelqu’un comme trésoriers

- L.1 Jean de Velery : officier de finance du duc de Bourgogne

- L6.7 : paiement à partir des montres -> Velery est le vassal du duc de Bourgogne et c’est un maréchal : subordonné des connétables et responsables des montres

- Solde versée au chef de montre, soit celui qui fait la montre et il doit la répartir

Autres formes de rémunérations :

Les lettres de rémissions : très courant au MA car ça correspond à la logique chrétienne du pardon. Le roi prend des lettres de rémission pour pardonner certaines personnes afin de les recruter comme les marchands qui ont commis des crimes. Permet de s’assurer de la fidélité et de rémunérer les combattants. En Angleterre c’est utilisé pour les criminels.

Le butin : encore appelé pillerie et roberie. Qualifie les pillages afin de récupérer des vivres et de la boisson, des outils, des étoffes, des liquidités. Il est mis en commun et des hommes appelés des butiniers qui sont chargés de faire la liste des prises de guerres, de les vendre au plus offrant et de répartir les gains. Le roi récupère un tiers et le combattant doit donner un tiers de ce qu’il a à son supérieur.

Les chevaux : récupérer les chevaux des ennemies et les revendre

Un regard : dans les campagnes d’Edouard III, une prime a été accordée pour ceux qui s’engageait à se battre sur le continent.

- Les premières armées permanentes

Au début du XIV, il existe des armées permanentes :

- Les garnisons qui sont stationnées dans les places fortes : Calais, il y a toujours une garnison anglaise soit environ 450 hommes

- Les gardes du corps : les grands princes ont des maisons militaires cad des hommes d’armes qui sont employés à leur service. Edouard III à partir de 1356 : 120 archers montés qui constitue sa garde personne et 100 pour le Prince Noir

En France, à partir de 1446, il y a une compagnie d’écossais composée de 60 homme d’armes et de 78 archers qui assurent la garde de Charles VII

- Armée permanente qui se met en place : la France montre la voie car c’est sur son sol que se déroule la guerre de Cent ans

Première esquisse sous Charles V, elle a reconquis la France anglais sous 1370 : celle que Du Guesclin conduit

Commentaire de l’ordonnance précisant l’organisation et la discipline de l’armée ( document du 13 janvier 1374)

Intro :

- Ordonnance : au sens large, ça désigne un texte législatif émanant du roi et au sens plus restreint, c’est un acte qui réforme l’administration du royaume

- traité Brétigny-Calais en 1360 et en 1369, Charles V accepte de recevoir les appels gascons, convoque le Prince Noir à Paris

- pour mener à bien cette nouvelle guerre, Charles V met en place une nouvelle armée avec cette ordonnance

- PB : Comment Charles V par ce texte pose les bases de l’armée permanente ?

1. De la nécessité de discipliner l’armée et de réformer contre les abus et mes méfaits des gens de guerre…

- L.16 : objectif « d’obvier les inconvénients »

- Problème de manière directe mais aussi de manière indirecte car si on réforme c’est pour résoudre des problèmes

- b Problème du paiement des soldes

- L.4-6 : on paie les soldes au chef mais il ne répartit pas comme il le devrait

- Problème des désertions

- L.6 : déserte avant les services & Disfonctionnement

- Problèmes : notion des crimes de gens de guerre

- Dénonciation des méfaits faits sur la population : Grandes Compagnies

- L.46 : « prise et aux