Esther duflo, La politique de l'autonomie. Lutter contre la pauvreté.
Par Christopher • 6 Décembre 2017 • 1 478 Mots (6 Pages) • 944 Vues
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En conclusion Esther Duflo nous explique que le slogan « Rendons aux pauvres la lutte contre la pauvreté » est « naïf et potentiellement dangereux ». Donner plus de responsabilités aux pauvres qu’ils en ont déjà serait absurde. La microfinance est cependant loin d’être une mauvaise idée, mais il faut tout de même continuer à patienter et réfléchir pour essayer de trouver d’autres solutions pour lutter efficacement contre la pauvreté.
Analyse critique de l’ouvrage :
Dans ce second essai Esther Duflo mais bien en avant la problématique, en effet cette dernière est présenté dans l’introduction du livre. Il est agréable de savoir dès les premières lignes où l’auteur souhaite nous emmener, sur quoi veut-il nous faire réfléchir. Par ailleurs, la manière dont l’ouvrage est structuré est aussi agréable, en effet les parties et sous-parties sont bien mises en valeurs. Ainsi on ne perd pas le fil au cours de la lecture, de plus, chacune de ses parties et sous-parties se suivent parfaitement. L’auteur ne passe pas d’un sujet à un autre sans qu’il y ait une relation entre les deux.
Quant au vocabulaire employé, il est accessible pour tous. Et lorsqu’un terme est un peu plus spécifique, Esther Duflo n’hésite pas à nous donner l’explication de ce dernier agrémenté d’un exemple, ce qui permet au lecteur une bonne compréhension de l’ouvrage. Ainsi, chacun peut aborder des questions économiques complexes. Et le fait que des outils méthodologiques tels que des graphiques et des schémas rendent la lecture plus ludique et plus compréhensible.
Au niveau de sa contenance, ce qui me semble être le plus intéressant est le fait que l’auteur à écrit son livre suite à une multitude d’études et d’expérimentations complètement aléatoires. Bien que l’on puisse se poser, de ce fait, des questions sur la fiabilité des résultats de ses expériences, cela n’en rend pas moins les choses moins concrètes. En effet, plutôt que de réfléchir de manière générale et idéologique (soit, de manière abstraite), l’auteur évalue concrètement et localement ses expériences. Esther Duflo nous épargne des séries d’hypothèses et sa démarche est fortement constructive dans le sens où elle nous donne des chiffres et des constats réels et concrets. Ainsi le fait que l’auteur puisse de temps à autre critiquer telle ou telle manière de résoudre la pauvreté me semble plus acceptable.
Malgré que l’auteur nous explique qu’il n’y a pas de solution miracle qui soit encore trouvé à ce jour pour lutter contre la pauvreté, cela n’empêche pas pour autant qu’Esther Duflo félicite les petites avancées déjà mises en place qui ont su, bien que partiellement, amélioré la vie des pauvres. Pour ma part il me semble important qu’il ne faille pas dénigrer le travail d’autres personnes et qu’un respect soit présent entre les différents acteurs qui cherchent à régler les problèmes économiques. Car c’est ainsi que nous pourrons peut-être un jour trouver un jour une solution efficace pour lutter contre la pauvreté.
Enfin je recommande ce livre qui me paraît être facile à comprendre et fort intéressant du fait qu’il traite un sujet d’actualité. De plus, cela permet aux lecteurs d’apprendre davantage sur divers mécanismes de financement et de gouvernance. Ce qui est en soi important de connaître, car les sujets tels que le crédit, la gouvernance et la corruption ne sont pas que présent dans les pays pauvres.
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