Enfance et l'éducation de Lancelot

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- Lucidité : « Il était si lucide. (l.55) »

- Amant Sincère : « Et de sentiments si droit. (.55) »

II. Par la prééminence d’une culture aristocratique

A. Des activités propres à la culture aristocratique

- La chasse : « Lancelot se mit à tirer lièvres, bêtes de petite taille et grands oiseaux, là où il pouvait les trouver. (l.11-12) »

- Enseignement aristocratique : « La demoiselle lui donna un précepteur qui lui enseigna la manière de se comporter en homme de noble origine. (l.4-5) »

- L’art de la courtoisie : « Et il savait si bien se tenir parmi eux. (l.15-16) »

- Equitation : « Sitôt qu’il fut en mesure de monter à cheval (12) » Art de monter à cheval est propre à la chevalerie.

- Entourage du chevalier/ Rapport aristocratique « avec une agréable compagnie de valets, grand et petits, et de gentilshommes (13) »

- Voyage :

- Initiation à la chevalerie comme un rite : « La dame du Lac voit bien qu’il est désormais temps, et normal qu’il reçoive l’ordre de chevalerie (l.60-61) ».

- histoire de chevalerie Outre le roman traitant de la chevalerie, il est question ici d’un comte soit un homme de haut niveau aristocratique racontant l’histoire de Lancelot : « Quand Lancelot, dit maintenant le compte. (l.1) »

B. Des valeurs chrétiennes aristocratique

- Des rapports manichéens :

- Lutter contre le mal : « En face de la félonie, il réglait son compte au félon. (l.49-50) »

- Notion de faire le bien par la générosité chrétienne : « Il distribuait tous à ses compagnons d’aussi bon cœur qu’il recevait. (l.50-51) »

- Un ordre établit par Dieu inviolable (Homme/ Femme, noble lignée/ pas de noble lignée) / notion de prédestinations: « Mais si elle l’empêchait d’être chevalier sans tenir compte de l’âge requis, elle commettrait un péché aussi mortel, aussi grave que celui de la trahison, en lui interdisant tout ce à quoi il pourrait légitimement prétendre. (l66-68) »

- L’art de la courtoisie : « Et il savait si bien se tenir parmi eux. (l.15-16) »

- Notion de lignée/de sang : « La demoiselle lui donna un précepteur qui lui enseigna la manière de se comporter en homme de noble origine. (l.3-4) »

- Des lignes de conduites : « mais ce n’était pas souvent, nul n’exprimant si modérément sa joie. (l.44) » → Savoir être humble / Savoir vivre

III. Par l’émergence d’un genre littéraire nouveau au XIIIème siècle : le roman chevaleresque

- Un genre littéraire du XIIIème en rupture avec les codes littéraires enseignés jusqu’alors

- Une œuvre rédigé en prose et non pas en vers comme il était coutume dans les genres ayant précédé le roman → Pourtant l’œuvre Lancelot ou le chevalier de la charrette est écrit en vers octosyllabe.

- Une œuvre n’ayant pas forcément vocation à être compté à l’oral à l’égard des chansons de gestes ou des poèmes → Cela n’a pas empêché qu’elle puisse être raconté

- Écrits en langue romane et non en langue Latine

- Rédigé par des profanes pour des profanes → Cela n’empêcha pas l’église de s’adapter par la suite

- Mais un ouvrage représentant une ligne de conduite à suivre mais ne définissant pas la réalité

- Un ouvrage entre la fiction et la réalité :

- Des personnages et une histoire fictifs

- Fantaisie inspiré des légendes celtiques: Dame du Lac

- Mais inspiré des écris de Wace Renan de 1155 eux-mêmes inspiré de « l’histoire des rois de Bretagne[8]8 »

- Un univers à l’origine commandé par et pour la haute aristocratie → écris arthuriens commandés par la comtesse Marie de Champagne à Chrétien de Troyes

- Tous les chevaliers ne sont pas aussi irréprochable dans la réalité → Mais cela n’empêche pas que certains ont eu leur mérite ou du moins ont été reconnu comme tel : Exemple du chevalier Roland tombé au combat.

Nous pouvons conclure de tout cela que cet œuvre témoigne de l’ampleur que prend la notion de chevalerie au sein de l’aristocratie et comment elle a pu se rependre dans la société tend dans la littérature que dans la pratique des sociétés médiévales occidentales depuis le XIIIème siècle. Nous pouvons ainsi comprendre que cela a eu un impact considérable sur les structures de ces sociétés puisque devenant la norme ou au moins l’ambition de l’ensemble de l’aristocratie impactant de faites aussi bien les hommes que les femmes...

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