Dissertation finale sur Montesquieu
Par Junecooper • 31 Octobre 2018 • 1 293 Mots (6 Pages) • 505 Vues
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Montesquieu finit son jugement de la société avec les guerres et leurs répercussions. Il satirise les répercussions que la guerre a sur le roi. « On dit que, pendant qu’il faisait la guerre à ses voisins, qui s’étaient tous ligués contre lui, il avait dans son royaume un nombre innombrable d’ennemis invisibles qui l’entouraient; […] Sans doute que le ciel veut punir ce prince de n’avoir pas été assez modéré envers les ennemis qu’il a vaincus, puisqu’il lui en donne d’invisibles, et dont le génie et le destin sont au-dessus du sien. » Quand il est dit que « Sans doute que le ciel veut punir ce prince de n’avoir pas été assez modéré envers les ennemis qu’il a vaincus, puisqu’il lui en donne d’invisibles, ». Il ridiculise le roi en disant que les atrocités de la guerre l’ont rendu fou. Le fait est confirmé par la précision de Montesquieu « […] vaincu, puisqu’il lui en donne d’invisible, » il la découper de la phrase entre deux virgules pour mettre de l’emphase. Contrairement à Montesquieu, Voltaire lui critique plutôt la dévastation et les effets catastrophiques de la guerre sur le peuple, ce qui était plutôt courant lors du siècle des Lumières. « Ici des vieillards criblés de coups regardaient mourir leurs femmes égorgées, qui tenaient leurs enfants à leurs mamelles sanglantes ; là des filles, éventrées après avoir assouvi les besoins naturels de quelques héros, rendaient les derniers soupirs ; d’autres, à demi brûlées, criaient qu’on achevât de leur donner la mort. Des cervelles étaient répandues sur la terre à côté de bras et de jambes coupés. » (l 24 à 31, p. 152). La précision des détails sur la scène de guerre rapportée par Voltaire démontre son dégout pour celle-ci. Il nomme aussi des soldats violeurs « des héros » et il dit que le viol fait partie des « besoins naturels ». Ces passages démontrent l’aversion de Voltaire et de Montesquieu sur la guerre et le plaisir qu’ils ont de la satiriser.
Montesquieu et Voltaire démontrent leurs jugements de la société du XVIIIe siècle dans leur conte « Lettres persanes » et « Candide ou l’optimisme ». Ces critiques portent sur la religion surtout sur le pape qui contrôle l’esprit des autres et l’inquisition qui tue le peuple pour le moindre écart aux règlements. Ils passent aussi sur la monarchie et leurs défauts. Puis ils finissent avec la guerre et ces répercussions. Plusieurs auteurs de cette époque critiquent ces aspects de la société comme Diderot, mais il y a juste Montesquieu et Voltaire qui le font de manière satirique.
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