Cours d'introduction à l'étude des médias
Par Raze • 12 Novembre 2018 • 3 586 Mots (15 Pages) • 470 Vues
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Ce type de typologie est de plus en plus contesté car elle ne permettrait pas de saisir les évolutions de la presse. Bertrand Labasse, chercheur canadien qui propose de distinguer les types de presse d’une autre manière il propose cette grille de lecture pour la presse magazine. Il insiste sur le critère permanent qui n’est pas la périodicité donc il faut l’abandonner pour retenir le degré de généralisation ou de spécialisation des journaux. En effet il souligne, avec une rapide plongé historique qui montre que le nombre de journaux ou autre magazines spécialisés a augmenté de manière quasi exponentielle, au contraire le nombre de magazines généralistes a diminué. Si les actionnaires et l’état arrêterais de fournir des aides, aujourd’hui il n’y aurait plus de quotidiens. Le morcellement est une des caractéristiques des médias, on le voit pour toutes les sortes des médias : quotidien, magazine…
Typologie établit en fonction de la périodicité, fonction qui doit être revisité car c’est surtout le degré de spécialisation qui est important. On constate aujourd’hui que les médias de la presse écrite sont de plus en plus spécialisés, c’est le cas des magazines : les périodiques qui sont de plus en plus nombreux 4000 titres en France plus ou moins. Il y a de moins en moins de médias généralistes et de plus en plus de médias spécialisés. Beaucoup de média sur internet se lance sur internet sans sorti papier, ils sont en réalité des médias de complément, ils font donc une sélection drastique en fonction de leur moyen et de leur stratégie de communication.
L’information nécessite des journalistes, de ce fait elle coûte chère. Les féminins ont d’abord eu des titres généralistes comme ELLE et Marie-Claire, mais ils se sont vue concurrencée en dehors même d’un découpage en fonction des classes d’âges, ils ont été concurrencés par des féminins spécialisé : cuisine, beauté, mode, enfant… tendance historie= perte d’influence des généralistes au profit des spécialisés. Les périodiques à pôles d’intérêt se sont multiplié : il n’y a pas d’activité qui ne disposent pas de leur média, il y a chaque fois au moins un titre qui permet de s’informer sur l’activité. Les titres qui traitent de l’automobile : il y en a une quinzaine de titres.
Le morcellement se retrouve aussi dans l’audiovisuelle par exemple dans l’univers radiophonique, les radios généraliste ont perdu beaucoup de terrain au profit des radios thématisé par exemple les radios musicales, RTl en premier, France Inter en second et NRJ en troisième, cependant les médias généralistes si ils ont perdu de l’influence, ils n’ont pas perdu toute leur influence, les radios drainent un peu moins de la moitié des audiences, ce qui reste beaucoup mais beaucoup moins qu’il y a vingt ans. C’est le même cas que la télévision : TF1 perd des parts de marché d’année en année, le JT perd du terrains chaque année, alors que c’est l’une des sources d’informations les plus importantes pour les français.
Internet : : caractérisé par une hyper spécialisation, une individualisation croissante des pratiques, nos pratiques changent et internet contribue à renforcer les sociabilités privées, un certain repli sur des groupes de discussion circonscrit aux infinité communes. On n’est pas tant dans une logique de démocraties croissantes, mais on est plutôt dans une logique qui prend de plus en plus en compte la demande, au détriment d’une logique de l’offre. Révolution car pendant longtemps les médias ont adopté une logique de l’offre : « je conçois un produit, dont je pense qu’il est intéressant et puisqu’il est intéressant il trouvera preneur » logique de l’offre
« je regarde quel type serait susceptible d’intéressé tel parti de la population et je crée le produit » logique de la demande. On conçoit des produits en fonction des critères sociaux démographiques et sociaux qui participent à ce mouvement historique = le morcellement, la spécialisation. L’hyper choix conduit la plupart des récepteurs, une fois passé un temps d’euphorie, à restreindre leurs usages. Les récepteurs combinent quelques options.
Internet participe au déclin de l’idée généraliste, mais en même temps si ce déclin est inéluctable, il n’interdit pas le maintiens d’une offre généraliste. Les internautes combinent limite leur choix et il n’est pas rare qu’ils gardent un œil sur des médias généralistes.
Les identités discursives variées : Tout les médias ne gèrent pas de la même manière leur identité. Chaque média à une identité qui lui est propres, il gère d’une certaine façon cette identités, faites d’une certaine relation à son publique. Les sémiologues nous rappellent que toute activité médiatique s’inscrit dans un contrat de communication, cette idée a été développer par un auteur en particulier Eliseo Verona, il veut dire par là qu’un média ne peut faire n’importe quoi il est tenu par sa propre identité qu’il a construit au fil du temps. Il doit de ce fait respecter quelque procédure, certaine règle, sauf a déstabilisé son public et a être incompris. Orson Wells réalisateur de Citizen Gate, est un autre exemple qui a développé cette idée, exemple de contrat de communication désabusé qui a bouleversé l’Amérique de l’est. Les médias doivent donc anticiper la réception, le discours est polyphonique, varié, multiple. Chaque journal, chaque radio, a une identité propre sa tonalité qui est immédiatement repérable. Par exemple le format de l’équipe à changer il y a deux ans et il a déstabilisé les lecteurs, a la base c’était une stratégie pour booster les ventes, ce changement n’a pas fait chuter les ventes mais sa a perturber les lecteurs. Ce concept d’identité discursive rend compte du travail constant et complexe révélé par JP Esquenazy, ouvrage dans lequel il dvlp ce concept est sorti en 2002 et s’appelle « l’écriture de l’actualité » l’avantage de cette approche est quelle est la plus complète la plus précise.
Identité discursive pour Esquenazy, elle dessine la figure publique du média, il précise que cette figure publique se construit au fil du temps. Il dit que c’est la réalité symbolique du média, dans son optique une institution médiatique ne se confond pas avec ça réalité symbolique. Une institution médiatique a en effet une réalité social, culturelle et économique. Il faut distinguer une institution médiatique de ça réalité symbolique. Une identité discursive est une réponse publique aux nécessités de la concurrence, des tensions qui encoure dans l’espace journalistique, mais c’est
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