Colle histoire Cicéron

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- L'apogée de Cicéron

L’ascension de Cicéron continue jusqu'à un moment important. En 64 a lieu les élection consulaires pour 63 : Cicéron est élu contre Catilina. C'est un triomphe pour lui et il a conscience du caractère inhabituel de sa carrière compte tenu de ses origines : sentiment de fierté.

« Depuis que je me suis vu revêtu des plus grand emplois, et que par la manière dont je les ai obtenus et exercés, j'ai pu me flatter qu'il ne manquait rien à ma dignité ni à ma gloire, je n'ai pas eu la présomption de me croire supérieur à vous mais je me suis regardé comme votre égal »

- la conjuration de Catilina

Catilina n'accepte pas l'échec et passe à l'action qui doit être révolutionnaire : s’emparer le pouvoir par la violence. Son programme est de marché sur Rome, assassiné les consuls et incendié Rome. Cicéron inquiet et pense qu'il y a aussi un complot pour son assassinat. Il va au Sénat et arrive à montrer que le Sénat est en danger : déclare l'état d'urgence= Senatus consulte ultime.

Il prépare un discours Les Catilinaires. Cicéron et le sénat prennent un décision car les rues de Rome deviennent inquiétante. Le Sénat écoute Cicéron il prononce des peines de mort tandis que Catilina est tué par les affrontements.

Transition : Cette affaire soulève une question un consul peut-il faire exécuter un citoyen sans procés sous prétexte du salut public (= paix à Rome) ?

Pendant cette affaire César qui venait d'être élu préteur du parti des « populaires » s'oppose à la peine de mort. Les violences de ce parti conduit par Clodius Pulcher (alors tribun) obtient la mise en accusation de l'ancien consul pour avoir fait exécuter sans jugement des citoyens.

En 60 se forme le triumvirat : alliance entre les 3 hommes les plus puissants à Rome Pompée, César et Crassus qui domine la République. César est consul et il étouffe toute opposition. Cicéron préfère s'exilait en Grèce en 58.

Conclusion : Il a souvent été dit que le consulat avait été tout à la fois le point culminant et le tournant dans la carrière politique de Cicéron, que la fin de son année de consulat avait aussi marqué la fin de la singulière série de succès qui ont marqué son ascension, et que celle ci avait été remplacée, durant le restant de sa vie, par une série d'échec.

III- Le déclin de Cicéron

- Les guerres civiles

Le 4 janvier 49 Cicéron retourne à Rome. A son retour il trouve la liberté perdue, la force triomphante, et la lutte des partis ouvertement engagé. Crassus est mort (53). Le Sénat entend que César abandonne son commandement en Gaule et Pompée qui se rallie à la position du Sénat. Le 12 janvier César franchit le Rubicon. Dans les semaines qui précédent le conflit armé, Cicéron reste dubitatif. Le meilleur argument qui milite en faveur de Pompée est d'ordre institutionnel : la plupart des magistrats et sénateurs le suivent. Sa décision de partir rejoindre Pompée semble prise. Et c'est le départ pour la Grèce auprès de Pompée. Le 9 août 48 a lieu la bataille de Pharsale qui consacre la défaite définitive de Pompée ( bataille dont Cicéron ne participe pas)

- Affiliation de César et traité philosophique

Cicéron revient en Italie. César interdit aux Pompéiens de rentrer sauf à ceux qu'il accorde lui même une autorisation. Ainsi Cicéron semble être le 1er Pompéiens à s'être rallié a César. En octobre 47 Cicéron rentre à Rome. Il est privé de liberté alors il lui reste le culte de l'art. Il a encore les production littéraires et philosophiques pour maintenir sa royauté intellectuelle.

La légèreté de son fil ( Marcus Tullius), ses discordes conjugales, son divorce avec Terentia, son mariage avec sa jeune et riche Pupille Publilia, la conduite de son neveu Quintus, l'état précaire de son patrimoine, surtout la mort de fille Tullia lui portent des coups terribles et c'est étonnant qu'il est garde l'esprit libre pour composer coup sur coup ses grand traités philosophiques ( Académiques, De Finibus, Tusculanes)

- Le dernier combat

Cependant César périt le 15 mars 44. Cicéron n'a pas été initier au complot. Pourtant il l'approuva et parait-il qu'il témoigne d'une joie.

Or les Césariens ont gardé le pouvoir : Antoine et Dolabella exercent le consulat n'ont pas changé la méthode de gouvernement. L'attitude d'Antoine le décide de sortir de Rome. Il y revient après 5 mois d'irrésolution. Enfin il prend en main la défense de la liberté perdue. Et Cicéron dont la parole énergique a causé ce tumulte imprévue jouis une dernière fois de l'honneur mérité d'un triomphe populaire (discours appelés les Philippiques) = il s'attaque a Antoine dans une série de discours de plus en plus violent. Mais la situation politique n'est plus celle qui prévalait en 63. Il ne peut pas reproduire avec ces Philippiques l'effet de ses catilinaires. Le Sénat ( décime par la guerre civile est reconstitué par César de nombreux nouveaux venus) est indécis et se refuse à déclarer Antoine ennemi public. L'année suivante en 43 Antoine et Octave se réconcilient et constituent avec Lépide le 2ème triumvirat.

Transition : Les 3 hommes ne tardent pas à s'accorder à l'encontre de leur ennemie personnel. Antoine proscrit Cicéron, il est assassiné le 7 décembre 43. Sa tête et sa main droite furent portées a Antoine et sur son ordre clouées à la tribune du Forum plus précisément sur les rostres ( un grand mur sur le forum) c'est souvent devant ce mur que les orateurs romains prononçaient leurs discours. C'est devant ce mur que Cicéron avait prononcé des discours particulièrement violent contre Antoine

CONCLUSION :

Cette étude retrace la carrière de Cicéron jusqu'à sa mort, une carrière qui a connu des hauts et des bas : quelques rares moment d'éclats et de longues périodes d'impuissance. C'est un grand orateur qu'il la parfois porté à mal notamment lors du procès de Catilina peut-être un manque de déontologie. Et période d'hésitation pendant les guerres civiles, cette irrésolution nuit à son prestige.

La grandeur