Christianisme médiéval

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- circulée en même temps que la règle du Maître

- la règle de Saint Benoit ressemble à un résumé, de simplifié de la règle du Maître

- d’où la présentation de modestie de la règle de Saint Benoit

- il doit y avoir une relation verticale entre le maître (le supérieur) et les disciples mais aussi horizontal entre les disciples

- pour que les moines mangent ils doivent travailler pour éviter l’oisiveté mais aussi pour manger

- règle équilibrée entre travail, prière et ascèse

- règle très vite approuvée par la papauté

- pour Benoit la vie religieuse doit être accessible à tous ceux qui cherchent Dieu

- il définit le monastère comme une école du service du Seigneur

- la lectio divina

- lecture divine

- lire et méditer la Parole de Dieu

- la propriété privée est interdite aux moines

- individuellement pauvre

- l’Angleterre a accepté la règle de Saint Benoit par opposition à un autre monachisme (monachisme Celte)

- puis ont répandu cette règle à travers toute l’Europe

- Charlemagne était fasciné par la culture latine et tout ce qui venait de Rome

- il a donc adhéré et imposé la règle de Saint Benoit

- 817 : seule la règle de Saint Benoit est admise dans l’empire carolingien

- la règle de Saint Benoit est une règle de vie et n’a donc pas pour but de créer une congrégation

- le monachisme connait un très grand succès au 9ème et 10ème siècle

- dû aux différentes attaques

- avec la fuite des moines des monastères, ils construisent des monastères de plus en plus à l’intérieur des terres

- abbaye de Cluny (royaume de Bourgogne)

- plus grande église de la chrétienté, fondée en 909

- le duc d’Aquitaine fondateur de Cluny a garanti dans la charte de création de l’abbaye, a permis que les moines élisent librement leur abbé

(- dans certain monastère il y avait deux abbés, un abbé spirituel et un abbé laïc qui gérait les biens du monastère)

- les trois premiers abbés de Cluny (Orlon, Odilon et Hugues, 30 à 40 ans de charges chacun) ont développé le monastère et l’ont fait rayonné à travers toute l’Europe

(- dans beaucoup de monastère il y avait des oblats (enfants offert dès le plus jeune âge par les familles au monastère pour qu’ils deviennent moines)

- les enfants des familles nobles créatrices du monastère occupent par la suite des postes à responsabilités dans le monastère

- les monastères ont donc dû créer des écoles pour s’occuper de ces enfants

- seul les monastères bénéficiaient d’écoles et seul les moines (ou futur moines) pouvaient y accéder)

- Cluny c’est donc retrouvé libre de toutes pressions extérieures au monastère

- en s’adressant à Rome, Cluny a été très soutenu par la papauté (à une période ou la papauté était extrêmement faible)

- Cluny a donc reçut le privilège de récupérer les monastères qu’ils réformaient

- l’abbé de Cluny devenait l’abbé de toutes les abbayes qui dépendaient de Cluny

- il n’y avait donc plus d’abbé dans les abbayes, seul un prieur était présent dans chaque abbaye

- l’abbé de Cluny est donc très vite devenu la personne la plus influente d’Europe

- Cluny a eu l’idée extraordinaire pour l’époque de développer la prière pour les morts

- Odilon va créer le 2 Novembre la célébration des fidèles défunts

- c’est aussi à cette époque que les morts (de noble naissance) commencent à être enterrés dans les églises

- création des rouleaux des morts = les nécrologes

- les Seigneurs ont donc commencé à créer des monastères pour quand ils seraient morts et pour leurs descendances (ex : la nécropole royale de Saint Denis)

- cela parce que la prière des moines est considérée comme la seule prière qui plaise vraiment à Dieu à cause de leurs vies retirées

- en 1095 on a reconstruit Cluny, construction de la troisième église de Cluny

- plus grande église de la chrétienté (30cm plus grande que Saint Pierre de Rome)

- le monachisme clunisien

- très bien inséré dans la société féodale

- affirme la primauté du spirituel mais sans brutalité

- monachisme axé sur le spirituel, opus dei (l’œuvre de Dieu)

- commencement de l’idée de prière perpétuel

- combat spirituel contre les forces du mal

- il est aussi important d’avoir des personnes qui prient que d’avoir des personnes qui travaillent la terre

- trois catégories de chrétiens (en faisant référence à la parabole des talents d’argent)

- oratores : ceux qui prient

- bellatores : ceux qui défendent la société contre ses ennemis