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Sociétés et cultures urbaines.

Par   •  15 Novembre 2017  •  1 411 Mots (6 Pages)  •  492 Vues

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Doc : la fresque du bon gouvernement > tisserand, cordonnier, commerçant, maitre d'école et élèves.

Contrairement à la société rurale composé essentiellement de paysans, la société urbaine est très diversifiée au Moyen âge : artisans, commerçants, membres du clergé, nobles, étudiants. Ces différentes communautés s'organisent.

Doc 1 p. 144 > charte de coutumes des bouchers de la grande boucherie de Paris.

C’est à la demande des bouchers eux-mêmes que Philippe Auguste semble avoir choisi de faire rédiger ce texte coutumier. Le texte définit le métier de boucher par l’exclusion de pratiques proches. L’intérêt royal estla fixation du montant des taxes et prélèvements. L’intérêt des bouchers est la reconnaissance comme membres d’un métier à part entière, avec ses droits et ses privilèges.

Doc similaire : 5 p. 137 > les orfèvres de Paris.

L’artisanat est organisé en métiers, qui regroupent des maîtres et des apprentis ayant le monopole dans la ville de leur activité, à condition de respecter des règles très strictes, consignées dans les statuts. Le métier dis-pose d’une organisation autonome : les jurés.

Les artisans et les commerçants se regroupent dans des organisation professionnelles : les métiers, ou les guildes. Leur but est d'instaurer les règles communes pour l'accès à la profession, les normes de fabrication, les horaires de travail, etc. Ce monde est hiérarchisé à toutes les échelles : certains métiers sont plus valorisés que d'autres (ex : orfèvre, un des métiers les mieux considérés de Paris au XIIIe s) et à l'intérieur de chaque métier ont distingue les maitres, les compagnons et les apprentis.

* métier/guilde : association de marchands ou d'artisans qui exercent la même activité dans une ville.

B. Vers une plus grande autonomie

Reprise doc « Les devoirs des dirigeants de Sienne »

Doc 3 . 139 : La naissance du consulat d'Arles.

> montre qu’Arles, tout en gardant des obligations envers son seigneur (l’archevêque) est une commune.Ces communes peuvent être très puissantes (doc. 1, la tour témoigne de la puissance de la commune).

Les citadins, à mesure qu'ils s'organisent entre eux, s'émancipent de la domination des seigneurs (laïcs ou relg), qui constituaient jusque là la principale autorité urbaine. Les 1ères communes se forment à p des années 1070-1150 : elle obtiennent le droit de s'administrer elles-mêmes. Des conseils municipaux se forment. Ces magistrats sont appelés :

- échevins dans le Nord

- consuls dans le Sud, ex : en Italie.

Les différents communautés urbaines (bourgeois, nobles, peuple) se déchirent souvent pour obtenir le pouvoir sur la ville. Les communes italiennes font alors appel à un podestat pour ramener la paix civile ) p d XIVe s.

* podestat : magistrat étranger à la ville qui règne entre 6 mois et 1 an.

Conclusion

Entre le XIème et le XIIIème siècle, un vaste mouvement d’urbanisation se produit en Occident. Les anciennes villes renaissent, d’autres vont naître (les villes neuves).

Cet essor urbain s’inscrit dans un dynamisme global de l’Occident (croissance des campagnes, multiplication des échanges, affirmation de nouveaux pouvoirs politiques) et annonce la période suivante : la Renaissance.

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