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Chronologie la France des débuts de la III° république (1871-1914)

Par   •  12 Juin 2018  •  1 967 Mots (8 Pages)  •  579 Vues

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du siège de Paris en 1870 dans la guerre franco-prussienne mais aussi dû aux « malentendus accumulés » et aux « maladresses de l’Assemblée nationale ». En effet, le déclenchement de la Commune se fait par l’intermédiaire du gouvernement d’Adolphe Thiers avec sa tentative de reprendre les canons de la garde nationale que les parisiens considèrent comme leurs appartenant. Suites à cela on a donc une insurrection qui gagne progressivement de l’ampleur et qui donne le Conseil général de la Commune de Paris après un vote organisé par le Comité centrale de la garde nationale qui s’érige de fait en gouvernement provisoire. La Commune est composée d’une tendance jacobine, centralisatrice qui envisage une dictature révolutionnaire. Il faut cependant composer avec d’autres comme les blanquistes. Durant la brève durée de la Commune l’action sociale et politique qu’elle esquisse ne sera qu’invariablement concrétisée. Par son action ce mouvement insurrectionnel représente une certaine forme de la République démocratique et sociale souhaitant dépasser le simple régime libérale et parlementaire.

L’ordre morale : Conception manichéenne le terme d’ « ordre moral » se retrouve dans l’interpellation de Broglie du 23 mai 1873 et dans le message que Mac Mahon adressa à l’assemblée le lendemain. C’est une sorte de déclaration de principes qui donna son nom à la période de 1873-1875. Et en 1877 elle sera reprise par Broglie lui-même lors de la crise du 16 mai. Les idées de l’ordre-morale encouragent des valeurs religieuses avec une vision manichéenne de la politique et de la morale. C’est aussi la censure de la presse républicaine ainsi que la surveillance des fonctionnaires et des instituteurs ; la commémoration du 14 juillet est interdite ; on condamne la Commune ; les enterrements civil sont soumis à une réglementation visant à décourager(contraintes d’horaires notamment) ; les bustes de Marianne sont retirés des mairies. A cela s’ajoute la loi de réforme administrative du 20 janvier 1874 qui donne au Chef de l’État et à ses préfets le droit de nommer les maires dans toutes les communes.

Le Boulangisme : Bien que cette notion ne soit pas dans la chronologie il paraît important d’évoquer le boulangisme et son rôle durant la Troisième République à la fin du XIXe siècle. Dérivé du nom de Georges Boulanger, militaire de haute prestance puis ministre de la guerre. Le Boulangisme désigne la première et l’une dès plus grave crises du régime républicain français. Il dépasse par ses causes et par ses conséquences l’homme qu’est le général Boulanger. En effet, c’est un mouvement politique, parfois à la mi-chemin de la ligue, qui ébranla la Troisième République de 1885 (ou de 1886 selon les sources) à 1889. Il marque la naissance du nationalisme politique et du socialisme pour certain historien ainsi que l’origine de la doctrine antinationaliste de la gauche pour d’autres. Le patriotisme grâce au boulangisme ce retrouve au cœur de la vie politique à droite tout comme à gauche ou à l’extrême gauche. Les triomphes électoraux que ce mouvement connaît en 1888 en France et plus localement en 1889 à Paris vont amener une tentative de Putsch de la part des boulangistes qui veulent donner le pouvoir à Boulanger mais celui-ci refusera conduisant cette tentative de renversement à l’échec total. Mettant ainsi un terme au Boulangisme.

Biographies :

Adolphe Thiers (1797-1877): Thiers est un des hommes politiques les plus discutés du XIXe siècle. Il essaya d’empêcher la guerre en 1870. En 1871, favorable donc à la paix, il devient le premier président de la Troisième République contre Gambetta qui est pour la guerre à outrance. Thiers est choisie par l’Assemblée nationale pour négocier avec la Prusse et Bismarck. Durant l’épisode de la Commune il est responsable avec l’Assemblée nationale des terribles répressions contre les insurgés. Il est pour une république modérée respectueuse de l’Assemblée et de ses hommes fortunés et donc ne peut tolérer une telle révolte. Grâce à deux emprunts très favorable aux souscripteurs et une mise en place d’impôts indirects il se charge de payer l’indemnité aux allemands. Thiers réorganise aussi prudemment l’administration (la centralisation n’est pas atteinte) et le secteur militaire (le service obligatoire est temporairement retiré). Son penchant républicain de plus en plus grand et son désaccord grandissant avec l’Assemblée entraîne sa chute et il se voit forcé de démission.

Léon Gambetta (1838-1882) : Considéré comme l’un des principaux fondateur de la Troisième République et même, grâce à sa forte personnalité, comme l’incarnation de celle-ci pour les français. Membre du gouvernement de Défense national entre 1870 et 1871. Il prôna la guerre à outrance. En plus de ses qualités d’homme de gouvernement son dynamisme et son sens de l’organisation lui permirent de lever de nouvelles armées lors de la guerre franco-prussienne. Avec Jules Favre, le 4 septembre 1870, il mène les légalistes qui désire la mise en place de la République dans l’ordre. Il sera par la suite parmi les cents douze républicains de l’Assemblée conservatrice en février 1871 puis après sa démission il se retrouve à la Chambre lors des élections complémentaires de juillet 1871. Gambetta s’oppose à Thiers car il est contre une république conservatrice. Démocrate clairvoyant, politique attentifs aux réalités Gambetta comprendra le besoin des masses rurales à être rassuré par une république modérée. Il ressortira ainsi lors de la crise du 16 mai 1877 comme le grand vainqueur. Néanmoins son cour passage au pouvoir de novembre 1881 à janvier 1882 décevra et il subira l’hostilité des opportunistes et des radicaux.

Jules Ferry (1832-1893) : L’une des grandes figures de l’histoire républicaine française. Bien connut comme étant le père de l’école avec ses lois sur l’école primaire laïque, gratuite et obligatoire. Jules Ferry est aussi un des fondateurs de la Troisième République. En 1870 bien que contre la guerre contre la Prusse il vote pour les crédits de guerre. Après la proclamation Troisième République il est nommé ministre du gouvernement de la Défense national puis maire de Paris. Fonction au cours de laquelle il doit faire face au siège de la ville en assurant le ravitaillement de la population. Après la chute de Thiers et sa nomination en 1872 au poste de ministre plénipotentiaire en Grèce il revient à la Chambre et devient l’un des chefs de l’opposition républicaine au régime d’ordre-moral. Puis il sera l’un des principaux acteurs de la crise du 16

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