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Inégale mondialisation et répartition des espaces maritimes

Par   •  20 Novembre 2018  •  1 804 Mots (8 Pages)  •  469 Vues

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La mondialisation traditionnellement centrée sur les pôles de la triade est de plus en plus polycentrique et intègre des pays émergents. Les interfaces maritimes et terrestres sont des moteurs de la mondialisation.

III- De nombreux territoires en périphérie de la mondialisation

1/ A l’échelle mondiale, des états en marge de la mondialisation.

Consigne : Analysez le document afin de localiser des États peu ou pas intégrés à la mondialisation. Quels facteurs peuvent expliquer cette faible intégration ?

Les États peu ou pas intégrés à la mondialisation se trouvent en Amérique Latine, en Asie Centrale et du Sud et ensuite l’Afrique Sub-saharienne. On a donc des facteurs géographiques qui empêchent l’intégration de certains pays (pays enclavés, pays mal desservis par les voies maritimes). On a aussi des facteurs socio-économiques (PMA). On a aussi des facteurs géopolitiques = états instables. Et enfin des facteurs idéologiques (Corée du Nord).

2/ A l’échelle nationale, des espaces moins intégrés que d’autres.

A l’échelle d’un état, quels sont les territoires bien intégrés à la mondialisation et ceux qui sont en marge du processus ?

Quels espaces naturels peuvent entraver l’insertion dans la mondialisation ?

Au sein des états, même ceux qui sont bien intégrés à la mondialisation, des espaces restent en marge du processus. Ces espace correspondent aux zones de montagnes (Alpes, Cordillères des Andes), on trouve également des espaces ruraux (cultures vivrières : Afrique, Brésil). On peut aussi penser aux zones forestières denses, ou des espaces désertiques (Antarctique, Sahara). Il faut quand même nuancer cette approche, car certaines montagnes sont très exploiter (notamment pour le tourisme hivernal) et certains déserts sont aussi exploiter (Péninsule Arabique). Les facteurs naturels ne suffisent pas à expliquer la niveau intégration. Il faut ajouter d’autres facteurs (géographiques et politiques).

3/ A l’échelle urbaine, des quartiers délaissés par la mondialisation.

Dans les villes du Nord comme New York certains quartiers sont en marges de la mondialisation. Si Manhattan est incontestablement intégrée à la mondialisation certains quartiers comme le Bronx ou Brooklyn ne le sont pas. Ces quartiers ne possède aucun pouvoirs de commandement, ils accueillent les populations sont pauvres et font face au trafic de drogue. En Europe on a des «grands ensembles» ce sont des quartiers composés de tours ou de barres (1960-1970), ces quartiers sont aussi des lieux de trafic illégaux. Certaines villes du Sud font aussi face à la marginalisation de la mondialisation. Des quartiers informels existent (São Paulo), les populations sont généralement dans l’extrême pauvreté (pas d’électricité, pas d’égouts). Ils sont réduits à la prostitution, ou au trafic de drogues.

En conclusion nous pouvons dire que, bien que la plupart des états soient même faiblement à la mondialisation certaines portions de leurs territoires restent en marges (zones de montagnes espaces ruraux, forestiers, ainsi que certains quartiers pauvres des grandes villes).

(Schéma)

IV. Les espace maritimes : approche géostratégique.

1/ Des espaces hautement stratégiques pour l’économie mondiale.

Les flux maritimes sont vitaux pour la mondialisation, car 90% du commerce mondiale transite par les voies maritimes, 90% des communications internationales passent par des câbles sous-marins (télécommunication, électricité). Cette situation renforce la littoralisation, c’est à dire la concentration des hommes et des activités sur les littoraux et elle renforce le rôle stratégique des caps, des détroits et des canaux.

- Caps : points terrestres marque le passage d’un espace maritime à un autre.

- Détroit : étroits bras de mer reliant deux espaces maritimes.

- Canaux : cours d’eau creusé pour relier 2 espaces

Les grandes routes maritimes mondiales relient les grands pôles majeurs de la mondialisation car ce sont eux qui échange et créent les flux.

Les pays développés cherchent limiter les trafics et les flux liés aux paradis fiscaux, trafic de drogues.

2/ Des espaces aux ressources très convoitées.

- Gisements d’hydrocarbures :

Plateformes offshore

océan Arctique

mer des caraïbes

Golfe de Guinée

Golfe Persique

Mer de Chine méridionale.

- Ressources Halieutiques

- Ressources minières, hydroliennes

Certains littoraux sont convoités car ce sont des espaces touristiques majeurs. (Caraïbes, Méditéranée), ces espaces littoraux attisent les convoitises (économique).

En 1982 Montego Bay, établit un droit de la mer. Accord signé qui définit les espaces maritimes les droit et les états, ratifiés par la France en 1996 et c’est un convention qui délimite les différentes zones maritimes de chaque pays. Chaque pays possède sa propre ZEE.

3) Des tensions et des menaces croissantes sur les mers et océans.

Les îles Senkhaku sont des îles administrées par la Japon et revendiqué par Taïwan et la Chine. Le découpage de l’espace maritime en ZEE n’empêche pas les tensions. La plupart du temps ce sont des tensions diplomatiques, qui peuvent dégénérer en conflit ouvert, et où le recours à l’armée est obligé. Ces zones possèdent de ressources importantes, mais sont de superficie minimes. La Chine, Taïwan, le Japon, les Philippines et le Vietnam conteste le tracé de leur ZEE. Ils se disputent un espace ou l’on trouve des ressources halieutiques, en hydrocarbures, mais aussi c’est une zone de trafic maritime important. La piraterie est très présente dans cette zone, on en trouve dans le détroit de Malacca, au niveau de la Corne

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