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Amérique Latine

Par   •  7 Février 2018  •  2 668 Mots (11 Pages)  •  486 Vues

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Ainsi ces épisodes pluviales et de sécheresses ont des impacts sur l’économie des pays et le développement général des pays.

Dans un premier temps sur l’agriculture, principal revenu des ménages en Amérique latine. Les récoltes ont très sérieusement chuté, ne permettant plus de nourrir le bétail, et même les habitants (famine et malnutrition). En Argentine, en 2008, la sècheresse a engendré une perte financière d’environ 3 milliards de dollars.

Dans un second temps, sur l’énergie électrique qui a considérablement réduit puisque la production provient de barrage hydroélectrique. Certains pays comme le Venezuela doivent rationner leur population en électricité.

Enfin, la sècheresse paralyse les industries minières qui nécessitent une quantité importante d’eau.

- Les catastrophes naturelles

L’Amérique du Sud est de plus en plus soumis ces événements rares mais de plus en plus intenses. Plusieurs types de catastrophes naturelles sont identifiées dans cette partie du globe : Les ouragans, les inondations et mouvements de terrain.

Les espaces les plus soumis aux risques : ouragans en Amérique latine sont le Mexique, le Guatemala, le Nicaragua. En ce qui concerne les inondations, les ouragans, une hausse de précipitations, une saturation en eau des sols et la fonte des glaciers accentue ce risque naturel. Cet état de risque est principalement observé en Colombie, au Mexique en Bolivie mais les régions les plus touchés par ce risque sont Le Salvadore, le Belore ou la Guyane

L’Amérique latine a vécu de nombreux passages d’ouragans sur son territoire. Et l’on observe depuis quelques années, une augmentation de nombres de personnes affectées par les ouragans, et cela devrait s’accentuer dans le futur.

En 2010, au Mexique, l’ouragan Karl a été le plus violent depuis 30 ans, ayant fait 22 morts et 500 000 sinistrés.

[pic 3]

Carte : Ouragan et inondations en Amérique Latine entre 2000 et 2010.

(Source : EM-DAT 2010)

Depuis les années 2000, on note une augmentation certaine de ces catastrophes naturelles avec plus de 5 millions de personnes touchées par ces populations. Le risque naturel dans cette région du globe est liée bien sure à l'augmentation des événements climatique mais également à la forte exposition des populations dans ces régions et à leurs manque de sensibilisation.

- Les migrations en Amérique latine dû aux changements climatiques

- Généralités

Entre 2000 et 2010, 19 millions de sud-américains ont migré. On sait que ces populations ont été forcées de se déplacer mais on ne sait pas le motif exact. Il existe plusieurs catégories de migrants environnementaux :

- Les migrants environnementaux volontaires : ils anticipent le pire avant que les dégradations environnementales ne détruisent le capital qu’il leur reste Leur déplacement sont temporaires ou permanents.

- Les migrants environnementaux forcés : ils sont contraints de quitter leur lieu de vie, en quête d’abris, de soins et de nourriture. Leur départ est la plupart du temps permanent.

- Les réfugiés environnementaux pour qui la migration est un choix stratégique car leurs moyens d’existence sont menacés. Cela concerne principalement les personnes aisées et le déplacement est temporaire ou définitif.

- Les migrations et les pénuries d’eau

- Les migrations entre le Mexique et les Etats-Unis

Les communautés rurales mexicaines vivent principalement grâce aux petites exploitations agricoles. Or depuis quelque année on observe une accélération des phénomènes de sécheresse, qui ont pour conséquences la perte récoltes (coulées de boue lors des pluies à cause du sol sec, etc.).

Aujourd’hui, 70% du territoire mexicains est considéré comme aride à cause des périodes de sécheresse.

[pic 4]

Photo : sécheresse 2012 au Mexique, la pire sécheresse depuis 71 ans.

3,2 millions d'hectares de cultures détruits, plus de 4 millions de têtes de bétail mortes de soif ou sacrifiées, près de 10000 communautés sans eau courante...

Un an plus tôt le Mexique avait été ravagé par un gel hivernal

La migration interne ou transfrontalière est alors une option pour faire face à ses conditions climatiques.

Une étude affirme que lors des réductions des rendements agricoles, l’émigration mexicaine augmente de 2%. 3,4 millions de mexicains ont migrés entre les années 1960-1990.

Et ce phénomène est confirmé puisqu’il existe depuis cinq ans une migration massique des mexicains originaire des zones rurales, tel que Puebla, vers les grandes villes ou vers les Etats-Unis

Cette paupérisation conduit à une aggravation de ce phénomène climatique. En effet, l’absence d’entretien de sols accentue les effets du réchauffement. Cette migration climatique est accentuée par les déséquilibres économiques provoqués par des importations massives de produits agricoles (maïs, haricot) au détriment de la production locale. On estime que deux millions de paysans ont quitté leurs terres, ils ne veulent et ne peuvent plus rester compte tenu des difficultés économiques.

En 2010, des chercheurs de l’Université de New Jersey démontrent que le réchauffement climatique pourrait engendrer une émigration de 1,4 à 6,7 millions de Mexicains aux Etats-Unis d’ici 2080 du fait du déclin de la productivité agricole si des mesures d’adaptation ne sont pas prises.

Ces conclusions sont valables pour d’autres pays d’Amérique Latine, et d’autres pays tels que l’Afrique, l’Asie ou encore l’Australie.

- Les migrations équatoriennes

De nombreux équatoriens sont venus s’installer en Espagne. Des recherches ont établi que les principaux facteurs de déplacements de ces derniers étaient dans un premier temps d’ordre économique et dans un second temps un facteur environnemental, conséquence de la baisse du volume de production agricole dû à la

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