Trame orale dpp

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Projet

Pour répondre a cette problématique j’ai échangé avec l’équipe, j’ai rendu compte de mes observations. et expliqué en amenant en quelques mots l'hypothèse que l’attitude de Sylvestre fait apparaitre chez lui un besoin de l'autre pour se sentir en sécurité mais aussi d'activités qui lui permettent de se repérer et de se sécuriser (de retrouver confiance en lui) afin de dépasser ce sentiment de dévalorisation de soi. De même le besoin d’être occupé, de se sentir utile est primodiale chez sylvestre, mais aussi pour d'autres résidents besoin qui s’exprime par de la frustration et des gestes agressifs vis-à-vis de soi et des autres : auto mutilation « je me mords » « je me cogne » ; je crie mon impuissance, j’exprime mon besoin voire « je l’hurle » comme l’expression de mon désarroi, de mon angoisse ; je suis en recherche de perception sensorielle « je reste près d’une source très lumineuse » ; voire tactile « je ressens l’air qui m’entoure, les mouvements des gens qui passent à ma proximité ».

Ainsi, selon mes observations et ressentis sur mon terrain de stage, le bien-être, la satisfaction de se sentir utile et valorisé doit être un axe majeur dans l'accompagnement des résidents. La VRS en cela peut y apporter en tant qu’approche éducative une bonne contribution.

Pour ceux-ci, "le principe de la valorisation par les rôles sociaux repose sur la valorisation constante de la personne au travers de multiples expériences les plus proches possibles de la normalité". C'est-à-dire le droit à être tout simplement une personne à part entière, prise dans sa globalité et non enfermée dans son handicap.

Pour ce faire, Pour répondre à la question du « comment permettre à la personne de retrouver une image positive en reprenant confiance en elle ? », je pense qu’un travail sur le rythme des temps de la journée via des activités mettant l’accent sur une plus grande valorisation des actes des résidents permettrait de mettre en valeur leurs actes mais aussi éviterait l'oisiveté qui a tendance à générer des réactions négatives chez les résidents accueillis. Pouvoir inscrire la personne dans un rôle social plus valorisant en matérialisant bien la tâche par un début et une fin mettrait du sens à celle-ci et éviterait une trop grande ritualité comme dans la situation de la vaisselle avec sylvestre.

Ainsi avec moi-même et en collaboration avec l'équipe éducative, a été mis en place un planning individuel pour chaque résidents en pictogrammes rempli par chaque accompagnant concernant notamment la vaisselle mais aussi pour la prise en charge des animaux de la fermette. Il a permis à Sylvestre et à l'ensemble des résidents d'être inscrit dans un rôle au sein du groupe. Chacun y a retrouvé un cadre lié à la notion du temps par le biais d'une journée structurée et d'accomplir des tâches valorisées par des remerciements, des encouragements de la part des professionnels pour leur montrer l'utilité de leur acte.

Aussi nous avons ajouté sur le planning, le temps qu'il fait afin que le résident puisse choisir ses vêtements, les RDV médicaux, les sortie en famille ou autre

Conclusion

ce planning est un support qui a permi à chacun de comprendre par exemple "Pourquoi je me lève le matin ?"

Responsabilise les résidents en créant un lien une communication, des repères au quotidien

Meilleur dynamique au sein du groupe avec une grande collaboration

Le projet VRS se pérénise, retour positive de la part des résidents comme des professionnels

Moins de situations conflictuelles de la part des résidents

Ce qui a vraiment changé dans mon positionnement lors de ce stage mais aussi de l'élaboration de cet écrit c’est le regard que je porte sur les personnes que j’accompagne. Je crois que maintenant je suis plus attentive à leurs besoins, à leurs demandes. J'analyse de manière plus approfondi la situation de la personne que j'accompagne (prise en compte de l'usager dans sa globalité.....). ceci ne fut pas toujours évident étant donné les nombreuses difficulté en terme de communication, d'empathie, d'interprétations des comportements que les résidents ont adopté, ceux ci ne pouvant les exprimer de manière évidente à moi-même du fait de leur handicap.