Théories linguistiques
Par Ramy • 26 Août 2018 • 1 001 Mots (5 Pages) • 680 Vues
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sons d’une langue) / phonologie (étude fonctionnelle du son).
Ecole Américaine :
Bloomfield : Linguistique distributionnelle. Il va développer sa théorie en écartant la sémantique pensant que la sémantique est la cause de l’échec des précédentes théories. Il introduit les notions de « corpus » et « asémantique » dans sa théorie. Exemple : Paul croque une pomme (accepté grammaticalement et sémantiquement). Une pomme croque Paul (accepté grammaticalement mais non accepté sémantiquement). C’est la limite de sa théorie, la sémantique est essentielle et il est impossible de s’en passer.
Chomsky : Grammaire générative et transformationnelle (non structuraliste). Il va rejeter le corpus et le structuralisme. Il introduit la notion de performance et de compétence.
Sigma = type + phrase.
Les composantes de la langue :
PhonologiqueSyntaxiqueLexicalSémantiquePragmatique
La composante sémantique :
Exemple : Paul casse la vitre.
Chaque élément de la phrase à une charge sémantique (Paul + casse + la vitre = sens global de la phrase). Mais le fait de toucher à la charge sémantique elle-même en les inversant, par exemple, peut altérer le sens (la vitre + casse + Paul = non-sens). La pragmatique et la sémantique ont pratiquement le même but, chercher le sens d’un énoncé (sens = pragmatique, signification = linguistique). Le sens a une multitude d’interprétation tandis que la signification est unique et objective.
Dans la linguistique traditionnelle, toutes les informations sont tirées de la phrase elle-même.
Dans la linguistique discursive, les informations de la phrase ne sont pas assez suffisantes, on s’intéresse alors au discours et au contexte qui entoure la phrase.
Discours, énoncé, texte (terminologies modernes établies par la linguistique moderne). La phrase (ancien terminologie).
Texte linguistique textuelle.Discours analyse du discours.Enoncé Pragmatique.
Phrase + contexte = discours, énoncé, texte.La contextique : étude scientifique du contexte (Max Blacc).
La linguistique de la langue prône l’objectivité.
La linguistique discursive prône la subjectivité.
Pragmatique + AD + LT = étude de la langue en action.
La pragmatique dans le détail, c’est l’étude du sens des énoncés.
L’analyse du discours, c’est l’étude de l’usage réel de la langue par des locuteurs réels dans des situations réelles.
La linguistique textuelle, c’est l’étude de la phrase étendue au texte (définition par Jean Michel Adam).
La coupure épistémologique : c’est la coupure en la linguistique de la langue qui est objective et la linguistique de la parole qui est subjective. Exemple : Je vous ai compris (sens =/= signification). La linguistique de la parole a ajouté le contexte pour aider la compréhension du sens, malgré que celui-ci se révèle insuffisant à cause de la subjectivité de la parole.
La LP cherche « le dit qui n’est pas dit » tandis que la LL se suffit à la phrase en elle-même.Exemple : Je n’ai pas pris mon café. LL = Juste. LP = Sous-entendu : « amenez moi un café ».
La LL s’occupe du sens linéaire de la phrase uniquement.
Paul Grice (pragmatique radicale) a travaillé sur la théorie de principe de coopération. Pour coopérer, communiquer, nous devons se soumettre à quatre maximes.
• Maxime de qualité.
• Maxime de quantité.
• Maxime de pertinence.
• Maxime de manière.
La pragmatique intégrée travaille sur l’implicite (Ducrot). Elle cherche à éliminer cet implicite du sens.
Bakhtine conçoit le texte comme une suite de phrases (P1 + P2 + P3). Adam complète ceci en ajoutant qu’un texte est une suite de phrases comportant une suite logique (cohérence
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