Synthèse sur le corps naturel, corps artificiel

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La femme ce voit obligé d’être toujours plus belle. Oscard Wilde revendique « qu’il n’y a que deux sortes de femmes, les naturelles, et les fardées » et que « elles se fardent pour essayer de se rajeunir ». Il explique aussi que « tant qu’une femme peux paraitre dix ans plus jeune que sa propre fille, elle est parfaitement satisfaite ». Selon l’auteur, la femme utilise donc le maquillage comme artifice pour se rajeunir. Charles Baudelaire, lui constate que la beauté est éphémère, il insiste sur le fait que « toutes les pratiques employées dans tous les temps par les femmes pour consolider et diviniser, pour ainsi dire, leur fragile beauté ».Il explique aussi que le maquillage permet à la femme de lutter contre les marques du temps, qu’il fait disparaitre les rides et les cicatrices. D’après lui « l’usage de la poudre de riz … a pour but de faire disparaitre du teint toutes les taches que le nature y a outrageusement semées ».

La femme utilise le maquillage et autres artifices, car elle éprouve le besoin de s’augmenter. Oscar Wilde rappelle qu’à l’époque, «Nos grands-mères se fardaient pour paraitre plus brillante ». D’après lui, grâce au maquillage, les femmes paraissaient plus intelligentes. La femme veut transcender la nature grâce à ses artifices. Charles Baudelaire démontre qu’ « elle doit emprunter à tous les arts les moyens de s’élever au-dessus de la nature pour mieux subjuguer les cœurs et frapper les esprits ». Il se demande si le maquillage « rapproche immédiatement l’être humain de la statue, c’est-à-dire un être divin et supérieur ? ». Il met en évidence le fait que la femme a « besoin de surpasser la nature », selon lui, « le rouge et le noir représente la vie, une vie surnaturelle et excessive ».

Mais attention le maquillage a ses limites. Il ne rend pas beau ce qui est laid, il ne fait que embellir la beauté. Charles Baudelaire insiste sur ce fait que « La peinture du visage ne doit pas être employée dans le but vulgaire, inavouable, d’miter la belle nature et de rivaliser avec la jeunesse » et que « L’artifice n’embellissait pas la laideur et ne pouvait que servir que la beauté ».

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3 Liens entre l’apparence et la pensée

L’apparence au cœur des préoccupations des femmes

Cela laisse peu de place à l’esprit

Les exceptions