Sécurité alimentaire
Par clembel11 • 21 Mars 2020 • TD • 1 514 Mots (7 Pages) • 743 Vues
850 millions d'êtres humains souffrent encore de sous-alimentation chronique et la malnutrition touche environ 2 milliards de personnes. Le nombre de sous-alimentés est même à nouveau en augmentation après un recul notable.
Nous allons donc nous demander comment assurer la sécurité alimentaire à 9 milliards d'humains tout en développant des agricultures durables ?
Nous répondrons à cette problématique en trois temps.
Premièrement nous ferons un bilan global de la situation alimentaire de l'Afrique subsaharienne, dans un second temps nous découvrirons les différents facteurs qui expliquent cette situation, et pour finir nous exposerons les différentes solutions mises en place afin de lutter contre ces circonstances.
Depuis les années 1990, l'Afrique subsaharienne connaît une explosion démographique. La population a augmenté d'environ 33 millions d'habitants des années 1990 à 2010, on prévoit une augmentation de même ampleur d'ici 2025. Cette augmentation de la population met en évidence un problème des plus alarmants, comment assurer la sécurité alimentaire à une population augmentant dangereusement alors qu'elle n'est pas garantie aujourd'hui ? Les besoins deviennent plus importants et l'argent ainsi que la nourriture manquent. Cela entraine une insécurité alimentaire généralisée car en effet les africains ne disposent pas de denrées alimentaires suffisantes toute l'année. Une très grande partie de l'Afrique subsaharienne souffre ainsi de sous-alimentation, les habitants ne bénéficient pas d'une ration alimentaire suffisante, soit 2200 calories par jour, en permanence.
Les pays les plus touchés par ce phénomène sont les pays de l'est, la Somalie, le Niger ou le Cameroun, pour n'en citer que quelques-uns, mais également à l'ouest la Guinée et le Togo. Outre cela, plusieurs zones de famines sont identifiables, on observe une rupture absolue de nourriture pour des populations entières entrainant à brève échéance la mort. Au Malawi, une personne est victime de la famine chaque jour. Ces zones critiques se situent respectivement au sud, à l'est et à l'ouest de l'Afrique Subsaharienne. Nous pouvons ainsi évoquer l'Etiopie, la Sierra Leone, une zone à l'ouest du Cameroun ainsi qu'au sud de la Somalie et enfin une diagonale partant de l'est du Sénégal jusqu'au sud de l'Afrique subsaharienne. La population tente de se nourrir à l'aide d'une agriculture vivrière réalisée avec des outils archaïques comme par exemple la houe qui est le principal outil agricole. On peut ajouter le manque d'eau dans les terres, puisque les grandes zones de culture irriguées sont très rares. L'utilisation d'engrais chimiques pour augmenter la productivité est énormement utilisée en Afrique, une formation n'étant pas nécessaire pour les utiliser, cet intrant agricole est le plus répandu. De ce fait, les africains détruisent et stérilisent leurs terres par l'utilisation de pesticides. Ce phénomène destructif génère une baisse de la production agricole. Il en découle une forte augmentation des prix sur le marché, la majorité des récoltes sont vendues et le bénéfice est moindre, c'est ainsi que le phénomène de sous-alimentation prend racine. Ce processus est accentué par des pays en guerre pour lesquels l'activité agricole devient impossible. Les pays ayant été découpés de façon à favoriser les intérets des colons occidentaux, des conflits spaciaux-ethniques éclatent dans de nombreuses zones. Il en résulte une situation chronique de mal nutrition dans cette région, le manque de nourriture entrainant un déséquilibre alimentaire.
Les facteurs naturels responsables de cette situation sont nombreux. Ils peuvent cependant être divisés en deux catégories, les facteurs naturels et humains.
Comme exposée précedemment l'explosion démographique que connaît l'Afrique est très problématique. Elle est due à des pays en cours ou en fin de transition démographique. Le taux de natalité étant toujours fortement élévé en comparaison au taux de mortalité en baisse, on constate un fort accroissement naturel. On comptera au Burkina Faso plus de 23 millions d'habitants en 2025. On constate une augmentation de la population face à des rendements moyens restant très bas. C'est en Afrique subsaharienne que l'évolution des techniques est la plus lente et la productivité par habitant la plus faible. En effet elle n'a pas évolué depuis 30 ans. La production est handicapée par la faiblesse des techniques agricoles, les paysans sans moyens sont contraint d'utiliser des techniques manuelles, comme la houe par exemple. Les élevages peu nombreux, l'absence de maîtrise de l'eau, le drainage et les systèmes d'irrigation étant peu répandus, ainsi que les propriétés incertaines de la terre sont des facteurs rebutant les agriculteurs à investir dans des installations coûteuses et possiblement inefficaces. En nous appuyant sur l'exemple du Niger nous pouvons constater que les mécanismes de la crise alimentaire sont souvent dû à l'addition de plusieurs circonstances nuisibles, ici une crise pastorale doublée d'une crise agricole et du marché, le prix du riz par exemple est en réelle augmentation. Les nombreuses zones de
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