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Prise en charge d'un patient diabétique.

Par   •  24 Mai 2018  •  1 765 Mots (8 Pages)  •  636 Vues

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d’injection (bras, cuisses, fesses ou abdomen) afin d’éviter l’apparition d’abcès ou de lipodystrophies (espèce d’amas fibreux). Pour obtenir une bonne absorption de l’insuline, il faut injecter dans la couche de gras entre la peau et le muscle.

Son diabète est traité par l’insulinothérapie fonctionnelle. Ce traitement nécessite d’apprendre à évaluer les glucides dans l’alimentation et à déterminer les besoins en insuline rapide correspondants selon le protocole prescrit par le médecin. Par ailleurs, les diététiciennes de l’établissement ont établi une fiche alimentaire selon les plats pris au self avec le nombre de glucides correspondants.

Lors des repas au self, nous surveillons ce patient dans son alimentation. Nous lui deman-dons ce qu’il a mangé afin de calculer avec lui le nombre de glucides et d’adapter son traitement. Nous vérifions notamment avec le patient si celui-ci effectue après la prise d’insuline une activité physique afin de le prendre en compte dans sa prise de traitement. Le patient a pour traitement de l’Apidra (ayant une action rapide) et du Lantus (injecté une fois par jour, le soir, qui contient de l’insuline glargine et qui a une durée d’action prolongée). Le protocole délivré par le médecin se trouve dans le dossier patient et dans le classeur des diabétiques. J’ai donc effectué à plusieurs re-prises ce soin avec la présence de l’infirmière du service.

Analyse de situation et questionnement :

En tant que future professionnelle de santé, j’ai choisi d’accompagner ce patient dans le but de le rendre autonome et responsable par rapport à sa maladie chronique. La relation d’aide est la capacité d’un soignant à amener toutes personnes en difficultés à mobiliser ses ressources pour mieux vivre une situation. C’est un soin relationnel qui permet de rassurer le patient, de faire évoluer l’opinion de celui-ci sur sa maladie et de diminuer sa peur et son anxiété face à la maladie et au traitement.

Le patient doit s’accepter comme il est, d’où le fait d’introduire dès le plus jeune âge la notion de « vivre avec » la maladie. On retrouve alors certaines valeurs que le soignant doit ne pas écarter comme le respect, l’écoute active, la mise en confiance et une attitude bienveillante.

Pour accepter de se traiter, le patient doit savoir que la maladie et ses conséquences peuvent être graves pour lui, savoir que son traitement est bénéfique et que les effets du traitement sont meilleurs que les effets indésirables telles que les contraintes psychologiques, sociales et financières. Le patient est-il conscient ici vu son âge des points importants de sa pathologie et des conséquences en cas de négligence ? Quelle image se fait-il de lui-même ?

Enfin, la durée du traitement joue certainement un rôle important et la prise en charge du diabète est beaucoup plus difficile à assurer par les patients à cause de l’apparition d’une lassitude face aux injections quotidiennes d’insuline et également face à un manque de perception de l’impact bénéfique du traitement. Comment l’infirmière peut-elle amener le patient à adapter son mode de vie à sa maladie ? Peut-elle avoir une influence sur le comportement du patient ? Comment amener le patient à accepter au mieux sa pathologie ainsi que son traitement ?

Dans notre situation, l’insulinothérapie fonctionnelle donne les moyens à la personne diabétique de type 1 de comprendre quels sont ses besoins en insuline et de personnaliser l’adaptation des doses d’insuline. Cela lui permet de maîtriser son traitement et de s’affranchir des contraintes imposées par le diabète. Le patient a parfois besoin d’être stimulé pour se rendre à l’infirmerie aux heures précises et faire son hémoglucotest. Au bout de combien de temps celui-ci deviendra-t-il autonome ?

- Quelles sont les compétences nécessaires de l’infirmière pour une éducation efficace ?

L’infirmier fait partie intégrante d’un projet de soins établi en partenariat avec toute une équipe pluri professionnelle (endocrinologue, diététicien). La compétence 3 : « Accompagner une personne dans la réalisation de ses soins quotidiens » ainsi que la compétence 5 « Initier et mettre en œuvre des soins éducatifs et préventifs » ont pu être mobilisées lors de cette situation. Nous retrouvons également dans le décret n°2013-449 du 31 mai 2013 plusieurs éléments concernant les compétences requises pour dispenser ou coordonner l’éducation thérapeutique du patient. L’éducation thérapeutique a été définie ainsi par la loi HPST du 21 juillet 2009, à l’article L. 1161-1 du code de la santé publique : « L’éducation thérapeutique s’inscrit dans le parcours de soins du patient. Elle a pour objectif de rendre le patient plus autonome en facilitant son adhésion aux traitements prescrits et en améliorant sa qualité de vie ».

Pour conclure, cette analyse de situation m’a permis de découvrir le rôle éducatif de l’infirmier avec un patient diabétique. Cela m’a permis également de mieux comprendre la maladie chronique qu’est le diabète de type 1. C’est une pathologie nécessitant un traitement à vie, associé à une bonne hygiène de vie et un suivi régulier. Le patient doit faire attention à ses prescriptions mé-dicales, à son activité physique et à son alimentation qui influent sur une bonne ou mauvaise gestion thérapeutique.

Je peux, face à cette analyse, confirmer que je me sentirais autonome sur l’ensemble de ces activités pour assurer, avec la présence de l’infirmière et l’équipe pluridisciplinaire, la prise en charge notamment grâce notamment à l’éducation thérapeutique mise en place.

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