Logistique urbaine

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- Les pratiques de la logistique face aux villes

Chaque agglomération a des pratiques de circulations de déplacements propres. Avec le développement de la logistique urbaine, et les exigences de plus en plus grande des consommateurs et des entreprises, il a fallu intégrer la logistique au cœur des villes. Dans le passé, elle se concentrer à l’extérieur des villes ou dans la banlieue. Aujourd’hui, les livraisons se font directement en centre-ville, dans des zones fréquentées. Il a donc été nécessaire d’adapter l’espace urbain à cette logistique.

Rapidement, on a mis en place différente règle afin de régir le déplacement des transports de livraison au sein des villes :

- Emplacement réservé à des lieux de livraisons à proximité des endroits ou le stationnement est compliqué.

- Horaires de livraison spécifique à des moments ou l’affluence est moindre et de façon à ne pas nuire au voisinage.

- Interdiction en fonction des différentes caractéristiques (Poids / Taille) des types de transports. Par exemple pour ne pas abimer un lieu culturel ou historique.

Mais il existe certains problèmes qui résident. Effectivement, pour la logistique il est nécessaire pour son bon fonctionnement qu’un certaines conditions soient réunies :

- Trafic fluide : Les camions sont mal adaptés à l’espace urbain, les voies sont trop restreintes, les passages sont difficiles, les croisements compliqués et ne facilite pas l’acheminement des produits au sein des agglomérations.

- Les espaces de livraisons : Insuffisant voire inexistant parfois pour certains magasins ou entreprises. La livraison s’effectue en double file ou dans des emplacements gênant pour la circulation ce qui provoque une congestion des trafics urbains.

- La pollution : La tendance étant plutôt écologique aujourd’hui, les camions de livraisons sont des grands consommateurs d’énergie et rejette donc beaucoup de CO2. Les arrêts fréquents et le trafic lent sont énergivores et ne correspondent pas à l’optique de la logistique durable.

4. Les facteurs d’amélioration de la logistique urbaine

- La mutualisation

Ce facteur concerne généralement les véhicules, les aires de livraison, des moyens techniques ou des données. Utiliser un même véhicule pour des clients différents augmente les coefficients de remplissage et permet le partage des coûts.

En amont, les chargeurs (industriels expéditeurs) s’occupent des envois et favorisent la massification et donc les modes ferroviaire et fluvial pour réduire les coûts de transport. De plus, cela améliore la performance écologique, et donc une volonté de décongestionner le réseau routier et de diminuer l’émission de CO² dans l’atmosphère.

En aval, la distribution des produits se fait par un même opérateur. Le but est bien de mutualiser l'organisation logistique et d’intégrer une logistique des retours. En effet, il est possible d’effectuer une reprise des emballages vides ou le retour des produits défectueux. Cette mutualisation est gérée à l’aide d’une plate-forme d'information.

- Les véhicules

La logistique urbaine incite les distributeurs à opter pour des « activités propres » (électriques et à gaz). La réduction des nuisances sonores des véhicules est un enjeu important pour cette logistique.

Les véhicules utilitaires roulant au gaz naturel pourraient être alimentés par du biocarburant provenant du traitement des déchets fermentés. Cela pourrait permettre de réduire les émissions de méthane, un gaz dangereux produisant du CO².

- Le foncier logistique

On remarque une disparition de la fonction transport logistique en zone urbaine. Le coût de transport faible entraîne l’éloignement de la logistique en centre-ville. Cependant, la logistique ne peut s’exercer sans plateformes logistiques.