Les armoires vides, Annie Ernaux

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Elle se pensait dans un monde parallèle à celui qui l’a vu grandir.

Elle se retrouve entourée de personnes d’autres milieux que le sien, plus aisé, mais de par ce fait elle sépare les deux mondes mais elle n’arrive pas à les garder comme cela et les mélange assez facilement. Elle parle de choses qui ne doivent pas être dites par un enfant, elle est toujours en retard et se fait reprimander à prendre des sanctions devant sa classe qui la catégorisera et la mettra à l’écart malgré tout ce qu’elle fait pour s’intégrer. C’est là qu’elle prendra conscience qu’elle n’appartient pas à ce monde, cette classe sociale, elle se retrouve à son tour jugée et en-dessous des autres, regardée de haut comme elle le faisait aux malades. Elle voit qu’il y a toujours plus aisé et toujours plus pauvre ; qu’elle est une reine dans le café-épicerie de son père, mais qu’à l’école son institutrice ne veut même pas l’écouter, de par son langage et les faits qu’elle raconte elle n’est rien.

Elle termine, dans cet extrait, par se rendre compte de sa position sociale et de décider de repartir de rien pour évoluer dans ce monde.

Ce texte est donc, pour résumer, une mise en avant des différents points de vue sociales des classes et traite la question de la place dans la société de chacun.

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Appréciation personnelle :

J’ai beaucoup aimé cet extrait de texte car il nous raconte les défauts de la société d’un point de vue enfantin, un point de vue neutre. Denise ne connaît rien aux différentes classes sociales, aux différentes éducations et modes de vie jusqu’à son entrée à l’école libre et elle nous décrit par des mots simples comment le monde sépare les gens et comment des personnes peuvent se sentir supérieures aux autres, tout en étant inconscient de leur place dans ce monde.

Ce roman autobiographique nous montre comment un enfant raisonne d’un point de vue sociologique lorsqu’il est mis face à sa place dans la société et aux difficultés du monde.