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La présence du mouvement hippie dans Forest Gump

Par   •  3 Juillet 2018  •  1 129 Mots (5 Pages)  •  571 Vues

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1936 et décédé 12 avril 1989, était un activiste anarchiste sur la scène politique et sociale américaine durant les années 1960 et 1970. Il est connu entre autres pour être un des fondateurs du Youth International Party (yippies). Issu des mouvements anti-guerre des années 1960, les Yippies sont une alternative plus radicale que les hippies ou les Beatnik. Leur engagement politique est plus marqué que ceux des hippies. Mais alors que Forrest débute son discours, un policier débranche tous les micros afin que ce qu’il a à dire ne soit pas entendu. Il est néanmoins beaucoup applaudi.

Dans le livre, bien que l’aspect hippie soit abordé différemment, il en reste néanmoins présent.

Dans le roman, Jenny semble être bien plus investie dans le mouvement que dans le film ; de ce fait elle encourt de nombreux risques car elle brise la loi. Page 147 par exemple, il est expliqué à Forest que suite à une manifestation, Jenny a été arrêtée et a passé la nuit en prison, et qu’avant d’être libérée, on lui a rasé la tête afin de « s’assurer qu’elle n’ait pas de poux ». Ceci témoigne donc du traitement quelque peu barbare que les autorités ont envers les hippies, aspect presque absent dans le film.

Par ailleurs, page 214, l’on apprends que Jenny a quitté le mouvement hippie, et en expliquant ses raisons, elle en profite pour donner un portrait caricatural des hippies : « Jenny dit qu’elle a fini par en avoir marre des tribunaux, sans compter que ça l’inquiétait de se rendre compte qu’elle commençait à avoir un casier judiciaire long comme ça » ; « N’empêche, elle vit dans cette baraque avec une quinzaine de personnes et elle dit que ce n’est pas vraiment son genre. Ils se baladent cul nu, personne tire jamais la chasse d’eau » Ici, le style de vie des hippies est décrit comme grossier.

Lorsque Forrest rentre de la guerre, il atterrit à San Francisco. Alors qu’on lui annonce qu’il va être accueilli en héros, il se trouve que dès lors qu’il quitté l’aéroport, il est assailli par une manifestation pacifiste. Des tomates sont jetées sur le colonel, des insultes sont hurlées… Forrest décrit la scène : « Après ça, ça a été l’enfer. Il y avait bien quelques flics, mais la foule est passée à travers et s’est précipitée sur nous en criant et en hurlant plein de vilaines choses, ils sont à peu près deux mille, avec des barbes, etc., et c’est le truc le plus effrayant que j’ai jamais vu depuis qu’on s’est échappés de la rizière le jour ou Bubba a été tué. » Le vocabulaire de Forrest est fort : il définit cette situation d’un « enfer ». Il décrit les manifestants de sortes à les assimiler à des sauvages « il sont à peu près deux milles » (idée de meute). Il va même jusqu’à comparer cette situation au jour où son ami Bubba est décédé. Ici, la violence que les manifestants peuvent avoir envers les soldats et les généraux est montrée, le message de l’auteur est donc plus large, car il montre la vision des soldats qu’ont les hippies.

Dans le livre, le sujet du mouvement hippie est traité plus en profondeur, avec la grande implication de Jenny ainsi que les risques qu’elle prend lors des manifestations, le traitement des autorités envers les hippies, et la vision que les hippies ont des soldats et généraux. Le portrait des hippies est parfois moqueur, voire caricatural, à l’image du reste

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