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La coordination des décisions économiques par l’échange

Par   •  9 Mars 2018  •  1 507 Mots (7 Pages)  •  492 Vues

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3 Hypothèses de concurrence « pure »

Atomicité du marché : acheteurs et vendeurs sont nombreux et nul ne peut influencer les prix

Homogénéité des produits : identiques et substituables

Libre entrée sur le marché : il n’existe aucune barrière à l’entrée de nouvelles entreprises

2 Hypothèses de concurrence « parfaite »

Transparence : l’information des agents économiques est totale (sur la qualité des produits)

Mobilité des facteurs de production : le travail et le capital (machines, locaux, argent) doivent pouvoir s’orienter vers les emplois les plus rémunérateurs (phénomène de délocalisation depuis 15-20 ans / France -> Inde, ainsi que de relocalisation).

Concurrence imparfaite : Se définit par opposition à la concurrence parfaite. Un marché se caractérise par une structure de concurrence imparfaite si l’un des principes de la concurrence pure et parfaite est violé de manière significative.

- Les limites de la régulation par le marché (prix)

- Imperfection des marchés

L’efficacité de la régulation de l’économie par le marché repose sur l’existence d’une « concurrence pure et parfaite ».

Or l’imperfection des marchés est aujourd’hui la règle :

- Marchés oligopolistiques (de nombreux demandeurs et quelques offreurs)

- Accès à l’information inégal selon les agents

- Trading A Haute Fréquence : exécution informatique des ordres de bourse

- Dark Pool : « bourse privée » qui se place en dehors du marché financier réglementé

Voir l’article « Le cadre de l’analyse économique »

UBS (Union des Banques Suisses)

- La rigidité du prix

La flexibilité du prix n’est pas parfaite : les salaires sont rigides à la baisse (face à une baisse de la demande les entreprises préfèrent stocker que baisser leurs prix).

Voir article « Petit inventaire des rouages qui conduisent à la formation des prix ».

- Ambiguïté des signaux

Une hausse des prix peut provenir NON d’une hausse de la demande mais d’une hausse du coût de revient (hausse des salaires, du prix des matières premières…)

- Les biens publics mondiaux

Les mécanismes de marché ne permettent pas de produire les biens publics ou les services collectifs.

Puisque toute personne peut profiter sans restriction de ces biens aucun consommateur n’a intérêt à révéler sa demande de biens publics et aucun producteur ne va assurer cette production (ex : éclairage public, biens naturels…)

- Les effets externes

Le marché ne tient pas compte des conséquences positives (ruches dans un quartier) ou négatives (pollutions, déforestation) (externalités). Dans ce cas, la poursuite de l’intérêt individuel ne coïncide pas avec l’intérêt général.

- L’indispensable intervention de l’Etat

Les Etats ont été conduits à fixer des règles afin de préserver les mécanismes de marché tels que :

- La transparence (informations sur les prix, conditions de vente…) ex. banques

- La concurrence (lutte vs. ententes et les abus de position dominante) ex. téléphonie

Conclusion : La conception libérale du fonctionnement du marché

- Pour Adam Smith, le marché est régulateur ; il est une « main invisible » : en produisant égoïstement pour le marché, les entrepreneurs arrivent à un meilleur résultat pour l’économie nationale que les gens qui se soucient du bien commun.

- David Ricardo démontre, avec la théorie des « avantages comparatifs », que le libre-échange est favorable à toutes les économies nationales.

- Jean-Baptiste Say, avec la « loi des débouchés », soutient que, dans une économie de marché, il ne peut y avoir de crise, puisque l’argent gagné en vendant un produit engendre des revenus qui eux-mêmes servent de débouchés à la production : ainsi, la demande est nécessairement égale à l’offre.

- Le rôle du prix

- Le prix, indicateur essentiel pour les agents

- Le prix = information choix[pic 16]

(producteur/consommateur) loi de l’offre et de la demande[pic 17]

- Indicateur de rareté influence la stratégie du producteur (maximisation du profit) et oblige le consommateur à faire des arbitrages (maximisation de la satisfaction de ses besoins en fonction de sa contrainte budgétaire)[pic 18]

- Indicateur de comparaison : coût/avantage

- Le niveau général des prix peut également influencer le comportement des agents

- Le prix, élément de décision

- Etude du coût/ avantage/ risque (document 18 p.12) importance des anticipations des agents :[pic 19]

- Pour le producteur :

- Décision de produire, investir… si possibilité de réaliser du profit

- Oriente les facteurs de production : si le travail coûte cher, le producteur préfère le remplacer par des machines.

- Pour le consommateur : produire, acheter, épargner

- Impact + ou – grand du prix :

- Elasticité de la demande par rapport au prix parfois faible (pain) et parfois forte (loisirs)

- Si l’élasticité est forte, alors, il y a substitution

-

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