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La France ancienne et l'esprit politique nouveau

Par   •  5 Avril 2018  •  4 544 Mots (19 Pages)  •  594 Vues

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Le contexte de la Révolution est qu'il y a un esprit politique nouveau.

II. Changements auquel la France est confrontée : développement d'un esprit politique nouveau

C'est « l'Esprit du Siècle » → un demi siècle de lumière qui transmet un héritage très grand en terme d'idées politiques et philosophiques pour l'ensemble des institutions.

Deux traditions :

- idéal tourné vers l'universalisme (mot créé au 18e), les révolutionnaires des Lumières ont la volonté du partage, d'une philosophie cosmopolite

- la révolution continue à porté la tradition nationale tourné vers la monarchie.

L'Esprit du Siècle est en totale opposition avec les idées du 17e, on souhaite secouer le monde des préjugés de devoir et de discipline.

A. L'esprit philosophique

Arrivée des dogmes (enseignements non discutables).

« Lumière » car on souhaite dénonce le monde obscur.

Ces dogmes sont à l'origine de nos institutions d'aujourd'hui.

1. Rationalisme et Naturalisme

Dogme absolu.

La raison prime puisqu'elle est critique et est contraire de la soumission du 17e.

Elle va poser des problèmes à l'église car d'après elle au dessus de la raison il y a Dieu, sauf que pour les Lumières, au dessus de la raison il y a la nature. L'ordre naturel des choses est donc dessiné par le rôle que chacun va apporter à cet ordre qui s'impose aux Hommes. La nature balaie toute référence religieuse catholique pour fonder la société nouvelle. La nature est supposée être bonne, mais elle a été perverti par l'Ancien Régime.

Hobbes : les hommes sont en guerre permanente, la société doit exister pour l'ordre et non pour le bonheur de l'homme.

On a l'arrivée d'un droit laïcisé construit en dehors de toute référence religieuse, il ne doit plus exister de transcendance de ces droits. Ils doivent provenir des hommes, aptes à raisonner. On parle « d'immanence des droits ». On assiste aussi à de très gros progrès dans les sciences exactes.

Ce dogme conditionne tous les aménagements administratifs et politiques de ces institutions. La raison permet la critique, la réflexion, les propositions, et au nom de la raison les lumières se donnent pour but d'éclairer l'Homme.

Monument littéraire : Le dictionnaire raisonné des sciences des arts et des métiers de Diderot (1751).

La raison permet d'évoluer socialement, et à elle s'ajoute la justice, la liberté, l'égalité, et elle permet la tolérance. Elle permet un certain conservatisme politique car au nom de la raison sont maintenues des considérations très pragmatique pour tenir éloigner la population des affaires publiques.

Elle permet de trouver un compromis et d'aménager de nouvelles notions politiques comme la souveraineté qui prendra le pas sur l'individualisme.

Les gouvernants imposent un suffrage censitaire : seul les hommes qui ont une fortune seront capable de donner leurs consentements ou de gouverner.

2. Individualisme

On va au-delà de la dignité humaine, on assiste à une réelle exaltation de l'individu. L'homme à la faculté de s'intérioriser et de réfléchir. Les droits inhérents à la nature de l'homme ne sont finalement que le reflet des aspirations de la conscience individuelle. L'homme est le centre de toutes choses.

Le christianisme permet une certaine révolution dans la reconnaissance de l'individu.

Monde antique : la société veut primer la dignité de la personne humaine. L'individu a le droit d'avoir des droits, une personnalité et d'être reconnu en tant que telle. L'individu doit donc l'emporter sur la société, sachant qu'il y a une relation entre l'individu et la société.

La religion chrétienne ne peut donc plus intervenir dans la politique car les hommes sont capables de le faire seul.

2 champs distincts créés :

- pouvoir temporel, matériel, non religieux et politique au profit de l'homme

- pouvoir spirituel entre les mains des religieux.

Individualisme → antagonisme religieux : sous l'Ancien Régime l'église a plutôt le sens collectif, il défend plus les institutions que les hommes. On privilégie le groupe social, les corps intermédiaires et les corporations. Comme l'individu doit primé sur toutes les institutions, on décide la disparition des corporations.

Loi le Chapelier : 15 juin 1791, interdiction de regroupement de tout art et métiers.

Comme on ne reconnaît plus la propriété, en 1884 les syndicat sont reconnus. L'individu qui se retrouve seul n'a pas forcément les moyens d son émancipation.

3. Foi dans le Progrès

L'homme est perfectible et grâce à l'éducation, le savoir et le développement de la raison il peut évoluer. Les révolutionnaires et les lumières sont des « éducateurs », ils souhaitent que l'homme devienne meilleur.

Ce dogme pose un clivage entre la droite et la gauche politique. L'individu est libre de créer des règles de droit et elles vont le porter vers le progrès. Ce droit est issu de la volonté humaine, donc de l'immanence. La société est au service de l'individu.

Cette société existe grâce au consentement des gouvernés ce qui est indispensable pour construire une société post révolutionnaire.

Il est donc nécessaire de repenser le contrat social et d'y faire des aménagements, tout cela générant des contradictions dans les lumières.

B. L'esprit politique

Il

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