L'intimidation à l'école (outil)

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cycle du secondaire, tendent à confirmer ces résultats.

De tels résultats ne peuvent nous laisser indifférents et ils démontrent l’importance d’intervenir.

En effet, les études rapportent également que, pour la victime, les conséquences de l’intimidation peuvent se situer tant au niveau de la baisse du rendement scolaire, de l’absentéisme, de l’isolement que des perturbations psychologiques pouvant mener au suicide et au meurtre. Mais les conséquences sont tout aussi importantes pour l’intimidateur, car les statistiques démontrent, entre autres, que 60 % des intimidateurs vont se retrouver avec une offense criminelle à l’âge de 24 ans (comparativement à 10 % de la population normale).

Par ailleurs, selon les recherches de Olweus (1991) et de Pepler et coll. (1993), il semble que les programmes mis sur pied pour lutter contre l’intimidation peuvent réduire l’intimidation de 50 % lorsqu’ils respectent certaines caractéristiques :

1. Approche systémique ciblant à la fois l’école, la classe et autant l’élève que sa famille ;

2. interventions qui touchent à la fois les intimidateurs et les victimes ;

3. durée minimale de trois ans.

Tous ces éléments nous amènent à présenter une démarche visant à contrer et prévenir l’intimidation à la Commission scolaire des Patriotes.

Démarche

Pour élaborer un tel projet, nous proposons une démarche inspirée du modèle suggéré pour l’établissement du plan de réussite à la Commission scolaire des Patriotes. Il est important d’intervenir de façon concertée pour obtenir des résultats à plus long terme. Cette démarche invite les intervenants à développer le projet selon une méthodologie en quatre dimensions : VOIR, VOULOIR, AGIR ET ADAPTER.