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L'influence des médias dans le traitement pénal

Par   •  7 Novembre 2018  •  1 804 Mots (8 Pages)  •  391 Vues

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1. Des dérives sociales : Création de représentation, distorsion, stéréotype.

On constate principalement la création de trois phénomènes sur l'opinion publique la création de représentation, des distorsions mais aussi la création de stéréotype criminelle.

En effet, la répartition médiatique vient peu à peu s'imprégner dans l'imaginaire collectif et contribue à créer l'illusion d'une criminalité pire qu'elle ne l'est. Par ailleurs, on constate également le fait que certain crime sont attribués à une partie seulement de la population, ce qui conforte certain stéréotypes ancrés qu'il faudrait, au contraire, par le biais des médias réussir à combattre. Une étude de Muchielli a établit que les viols collectifs était quasi toujours attribués comme le fait des jeunes de cité ce qui conduit alors à une double stigmatisation : celle des cités comme étant une zone de non droit et celle des jeunes de quartiers marqués malheureusement au fer rouge de leur étiquette de jeune à risque. L'opinion publique stigmatise alors et considère le crime comme inexcusable.

On peut également opposer cette vision lorsque le crime qui concerne le bon père de famille où l'incompréhension de la masse se fait ressentir. La stigmatisation n'est alors plus présente et il est alors plus facile d'aller rechercher dans la vie de ce dernier pour comprendre les causes de son passage à l'acte.

Fort de ce constat il faut alors constater que les médias participent d'une construction binaire du fait criminel. D'une part la victime, d'autre part le criminel. La victime la partie faible dans les faits constitutifs de l'infraction mais la partie forte du procès pénal. Mais de l'autre qu'en est il de ce criminel ? De ce monstre émergeant dans l'imaginaire collectif ? Avez vous déjà perçu dans l'opinion publique que ce criminel ressemblait à un homme comme vous et moi, qui, à un moment donné de sa vie à déraper ? Non, les médias participent de la construction de l'image négative de ce dernier créant alors dans l'imaginaire collectif une mise à l'écart du criminel pour créer autour de lui du dégout, de l'incompréhension et de la peur...

2. L’influence du traitement médiatique du crime sur le sentiment d’insécurité collectif ou Panique moral.

En effet, on note une forte influence des médias sur la création d'un sentiment d'insécurité collectif. On peut encore parler de la notion de panique morale. On constate que l'insécurité n'est pas une donnée objective mais subjective que tout à chacun ressent en fonction de certaines situations concrète. Certains auteurs parlent de panique morale concernant la criminalité, ils la définissent comme étant une menace créée notamment par les médias et qui engendre un outrage collectif qui finit par définir ce que la société perçoit en tant que bon ou en tant que mauvais.

Plus le crime semble pouvoir potentiellement nous toucher plus le sentiment d'insécurité se fait ressentir. On peut prendre l'exemple de la pédophilie, qui pour définir le phénomène de panique moral constitue l'exemple majeur. En effet, beaucoup croient en l'omniprésence d'un risque de pédophilie car aujourd'hui celle ci est définit comme des faits posés par des prédateurs sexuels alors qu'auparavant cette dernière était limitée par les médias à une pathologie.

Le fait que la pédophilie ne soit plus représentée comme une pathologie conduit, dans l'imaginaire collectif à penser que notre voisin, notre ami le plus proche est potentiellement un criminel... conduisant de ce fait un sentiment inconscient d'insécurité permanente. Le criminologue et journaliste Georges Anfrée Parent a affirmé que« un des effets de la “survisibilisation” des crimes dans les médias (une certaine criminalité surtout), que ce soit

pour les décrire ou sous le prétexte de les prévenir ou d'assister les policiers dans leur enquête, est certainement la peur qu'elle peut engendrer. Plus on diffuse une certaine image du crime, plus on fait peur... Et plus on fait peur, plus le public réclame des policiers et des pouvoirs pour le policier... Et plus il y a de policiers, plus on enregistre de crimes... Et plus il y a de crimes, plus on en parle, plus on achète de journaux... Nous sommes encore ici plongés dans la relation complice médias-police. » Au travers de cette citation comprend donc que la médiatisation du crime n'est pas sans conséquence sur le procès pénal ainsi que sur la politique pénale.

B) SUR LE PROCES PENAL ET SES ACTEURS

*Violation du secret de l’instruction ( voir si on a quelque chose là dessus)

* Conférences de presse des magistrats du Parquet

*Violation de la présomption d’innocence.

* Stigmatisation de l’auteur présumée et de la partie civile = Une vision manichéenne de la justice qui entre parfois en contradictions avec ses principes fondamentaux…

* Pression sur les acteurs du procès : Magistrat ( clarté de la procédure) , Avocat ( Phénomène de contamination ).

C) SUR LA POLITIQUE PENAL

*Les médias : objet de manipulation aux mains des acteurs politiques (campagne, réforme...). Les extrêmes utilisent le phénomène d'insécurité lié à la médiatisation du crime pour appuyer leurs arguments politiques.

* Agenda politique : Peut être donner un exemple d’homme politique en campagne qui profite de la médiatisation d’un crime pour appuyer ses promesses de campagnes…

III - DE VERITABLE ENJEUX MEDIATIQUES DANS LE SOCIETES DU 21e SIECLE.

A- LES MEDIAS UN POUVOIR A PART ENTIERE.

1. Un véritable institution au 21ème siècle.

2. Appréhension comparé des enjeux médiatiques.

B- CONCLUSION SUR LE RAPPORT CRIME / MEDIA.

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