Insertion sociale et professionnelle

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L’auteur qualifie de “stratégies porte ouvertes” le fait que les jeunes fassent une demande dans certains programmes d’études et cherchent également un emploi à temps plein. C’est pour eux une option de secours. Ainsi, ils s’assurent au moins une activité qui valorisera leur curriculum vitae.

- L’existence de nouvelles valeurs dans le domaine scolaire

Je pense qu’il existe de nouvelles valeurs dans le domaine scolaire, notamment dans le domaine de la formation professionnelle, telles que l’équité et le communautarisme.

Au sein du centre pour lequel je travaille, ces valeurs se traduisent par l’organisation de journées éthiques destinées aux élèves, la création d’un magasin communautaire ainsi que d’un café étudiant à moindre coût. De plus, les élèves peuvent compter sur la présence et la disponibilité des enseignants et du personnel de soutien.

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- texte de trottier (2010)

- Le diplôme comme déterminant de l’insertion professionnelle chez les jeunes

Il est certain que le diplôme a une grande importance dans l’insertion professionnelle. Il signifie que son détenteur a des aptitudes et qu’il est capable d’apprendre de nouvelles choses. Cependant, il n’est pas toujours déterminant. Nous remarquons, en effet, que les employeurs ont tendance à embaucher des personnes ayant déjà une expérience professionnelle plus ou moins en lien avec l’emploi offert.

En secrétariat, à expériences égales, l’employeur embauchera celle des deux personnes qui possède un diplôme. Mais s’il doit choisir entre une personne sans diplôme avec de l’expérience et une autre avec un diplôme sans expérience, son choix ira, en général, à la personne avec de l’expérience professionnelle. Le diplômé doit faire la preuve de ses capacités.

- La fin du processus d’insertion professionnelle

Selon Trottier, le processus d’insertion prend fin à partir du moment où l’emploi occupé permet à l’individu d’atteindre une certaine autonomie financière avec la possibilité de la garder à plus ou moins long terme.

Cependant, je pense que le facteur socioprofessionnel joue un rôle dans cette insertion. La stabilité financière est importante, mais les relations interpersonnelles et l’environnement ont une place importante dans le processus. Celle-ci ne cesse sans doute pas dès qu’on atteint une stabilité financière. À mon avis, elle se poursuit aussi longtemps que la personne occupe un poste et elle recommence si elle change d’emploi.

Dans mon cas, elle est toujours d’actualité, car au début de chaque année scolaire nous recevons de nouvelles affectations, nous changeons de classe ou de centre. Cela n’a rien à voir avec la stabilité financière, mais plutôt avec l’environnement de travail.

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- Texte de deschenaux (2009)

- L’influence du milieu social d’origine sur la qualification et l’insertion professionnelle des jeunes

Le milieu social d’origine a une influence sur les trajectoires professionnelles des jeunes. Selon l’auteur, les personnes issues de milieux favorisés ont tendance à s’orienter vers des études universitaires puis vers des emplois au moins équivalents à ceux de leurs parents. Alors que les individus issus de milieux modestes, même avec le soutien de leurs parents et malgré le faible taux de chômage, deviennent à leur tour ouvrier.

Cette assertion ne s’applique pas nécessairement à mes élèves, car la plupart d’entre elles viennent d’autres pays, certaines ont un diplôme universitaire et souhaitent suivre une formation pour trouver un emploi décent. D’autres sont là pour un retour aux études n’ayant aucun lien avec leur milieu social.

- Les trois phases d’insertion

Les phases d’insertion selon Laflamme (1993) : la formation professionnelle, la transition professionnelle et l’intégration professionnelle.

Dans mon cas, ces trois phases se confondent, car à la suite de l’obtention du DEP en secrétariat, j’ai commencé à enseigner et je me suis inscrite au baccalauréat en enseignement professionnel. Donc, j’ai dû intégrer ces phases presque d’un seul coup puisque je n’ai connu aucune transition entre l’obtention du DEP, l’enseignement et la poursuite des études universitaires.

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- Texte de denave (2010)

- Résumé des propos de Denave

Selon Denave (2010), on peut distinguer deux événements déclencheurs du désengagement ou de la bifurcation professionnelle. Ce sont les événements d’ordre professionnel et les événements extraprofessionnels. On entend par événements professionnels les changements ou les restructurations au sein de l’entreprise et les événements extraprofessionnels concernent généralement les aspects de la vie personnelle tels que les naissances, les décès, les divorces, etc.

L’auteure précise toutefois que ce ne sont pas les événements qui entrainent le désengagement ou la bifurcation professionnelle, mais plutôt le contexte dans lequel ils se produisent.

- Parallèle entre ce que soutient l’auteure et la situation d’un élève

Parmi mes élèves, une grande partie est en reconversion professionnelle. Certaines étaient coiffeuses, esthéticiennes, pâtissières et même agente de sécurité. Elles se sont vues contraintes d’opérer un changement d’orientation professionnelle pour diverses raisons. En majorité, ce sont les horaires de travail qui les poussent au changement, car elles ont souvent des jeunes enfants et sont mères célibataires. D’autres se sont vues attribuer des postes ne correspondant pas à leurs aspirations ou n’ont pas obtenu le poste convoité.

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- Texte de mercure, vultur et fleury (2012)

- La synthèse réalisée par les auteurs

À