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Histoire et théories de l'anthropologie

Par   •  29 Juin 2018  •  2 849 Mots (12 Pages)  •  540 Vues

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La métaphore du sauvage s’est poursuivie dans les sociétés après la colonisation, elle concerne les paysans et les classes pauvres (« les classes laborieuses » les « classes dangereuses ».

Le XIXème siècle introduit le temps évolutionniste.

- Le paradigme évolutionniste

- Le dualisme : la source d’une des interprétations célèbres de Levy Bruhl

- La mentalité « pré-logique » ou « primitive » à la mentalité « scientifique » ou « civilisée »

- Le courant diffusionniste, ou l’approche dite de l’Histoire culturelle, postule que le processus de développement culturel connaît des variations qui relèvent de contacts entre les sociétés

- Franz Boas : L’idée que chaque culture humaine avait son histoire spécifique

- Le paradigme évolutionniste accorde trop d’importance aux similitudes des institutions, des coutumes et des croyances au détriment systématique des variations et des différences.

- Anthropologie sociale et culturelle

- Au seuil du XXe siècle, l’évolutionnisme dominant à la fin du siècle passé a commencé à perdre de son crédit.

- Critique de l’idée selon laquelle l’humanité est appelée à évoluer partout de la même façon au profit d’approches en termes d’aires culturelles de diffusion des cultures.

- Analyse des particularités de chaque système social

- II – Quelques noms

- Emile Durkheim (1858-1882)

- Fonde en 1895 le département européen de sociologie à l’université de bordeaux

- Fonde le premier journal de sociologie de France en 1896 (Revue : L’année sociologique)

Contributions et théories (Durkheïm)

- Il a cherché à construire une des premières approches scientifiques des phénomènes sociaux

- Il a vu que les sociétés trad sont maintenues ensemble par le fait que tout le monde était plus ou moins la même chose

- Avec Hebert Spencer, il fut l’un des premiers à conceptualiser l’idée du fonctionnalisme social

- Le fonctionnalisme considère la société comme un système de parties interdépendantes dont les fonctions contribuent à la stabilité et la survie du système das son ensemble

- Selon lui la société était plus que la somme de ses parties. Il a inventé le terme de social : les faits sociaux, ont une existence qui leur est propre et ne sont pas liés à l’action des individus.

« Considérer les faits sociaux comme des choses »

- Eliminer les « prénotions » = les présupposés, les jugements de valeur, les conceptions morales…

- Selon durkheïm, les faits sociaux sont l’objet de la sociologie. Les faits sociau sont « sui generis » (uniques) et doivent être étudiés comme distincts de phénomènes biologiques et psychologique

- Les faits sociaux peuvent être définis comme des modèles de comportement qui sont capables d’exercer un certain pouvoir coercitif sur les individus

- Ils exercent un contrôle des conduites et sont externes à l’individu sous la forme de normes, des mœurs et des traditions populaires.

Les formes élémentaires de la vie religieuse

- La pensée religieuse était une forme de cohésion sociale, qui assure les liens sociaux des sociétés complexes

- Durkheim considéra le totémisme comme la forme originale de la religion, parce qu’il était l’emblème du groupe social, du clan

- Il croyait que la fonction de la religion était de rendre les gens prêts à mettre les intérêts des autres avant les leurs

- Le modèle de relations entre les gens et le surnaturel était identique à la relation entre les individus et la communauté « dieu est la société » au sens large

- Il considère la religion comme un mécanisme qui protégeait un ordre social menacé

Pourquoi Durkheim a étudié la société « primitive » pour comprendre la religion ?

- Le développement précoce peut être observé et le changement tracé au fil tu temps (modèle évolutif)

- Durkheim cherchait « les éléments qui constituent ce qui est permanent et humain dans la religion : ils forment tous les contenus objectifs de l’idée qui est exprimée quand on parle de la religion en général »

- « Tout est commun à tous. Les mouvements sont stéréotypés. Tout le monde effectue les mêmes activités dans les mêmes circonstances et cette conformité de conduite ne traduit que la conformité de la pensée » (à partir des formes élémentaires)

- Ces sociétés sont assez différentes de notre propre expérience, nous sommes en mesure de voir les caractéristiques importantes.

Le sacré et le profane

- La religion est définie par la distinction culturelle entre le sacré et le profane

- Sacré : objets extraordinaires et mis à part

- Profane : tous les jours, des objets ordinaires

- Les notions du sacré sont données à partir de la représentation externe des objets ou symboles, appelés représentations collectives.

Durkheim se considère comme un fonctionnaliste. Le fonctionnaliste pense que la société est un système d’éléments interdépendants dont les fonctions contribuent ) la stabilité et à la survie du système.

- Marcel Mauss (1872-1958)

- (neveu de durkheïm)

- sociologue et anthropologue française, père de l’anthropologie Française

- Fond l’institut d’ethnologie de l’université de Paris (1925)

- Mauss s’intéresse très vite aux sociétés « primitives »

- il

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