Harangue contre le terrain de tennis voulu par le maire.
Par Ramy • 4 Juin 2018 • 1 408 Mots (6 Pages) • 660 Vues
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Covati – CC – Réunion du 12/04/2011 . – Compte-rendu - - 11 - -
Le plan de financement est le suivant : Dépenses : 321 600,00 € HT. Financement : Tennis Club Issois (avec part FFT) 4 % : 15 000 € Fonds National pour le Développement du sport (FNDS), subvention d'équipement sportif d'intérêt national 38 % : 120 000 € Conseil Général (contrat Ambitions Cote d'Or) 14 % : 45 000 € Auto financement ou emprunt 44 % : 141 600 €
Source : compte rendu covati avril 2011
Le court de tennis couvert que j’ai inauguré à la fin du mois de Novembre 2014 avec les 3 sénateurs de Côte d’Or : Anne-Catherine LOISIER, François PATRIAT et Alain HOUPERT
Source :Les voeux de Thierry DARPHIN maire d'Is-sur-Tille
En janvier 2012, le permis de construire du futur tennis couvert d’Is-sur-Tille était soumis au vote du conseil municipal. Un tennis couvert, dont l’emplacement a vivement été critiqué par l’opposition lors dudit conseil municipal. La raison ? Le terrain se situerait en zone inondable, en face du quillier. « Effectivement, en mai, le terrain était inondé », remarque Michel Maillot, faisant référence à la crue exceptionnelle qu’a connue la commune cette année. Toutefois, le maire s’empresse de rajouter que le terrain de tennis sera, en réalité, rehaussé de cinquante centimètres.
Quoi qu’il en soit, les Issois le savent bien, le projet était resté jusqu’à maintenant au point mort, la municipalité attendant d’obtenir les subventions du Département et de la Région avant de faire appel à l’Europe. En septembre dernier, le conseil général organisait sa commission permanente. Dans le programme AmbitionS Côte-d’Or, le tennis couvert apparaissait à l’ordre du jour. La Ville d’Is-sur-Tille a justifié son choix de localisation de l’équipement par la proximité avec les autres équipements sportifs et le collège, la conformité avec le Plan local d’urbanisme (PLU), le fait que le bâtiment ne se situe pas en zone de sensibilité aux inondations et, enfin, le fait que l’implantation d’un nouveau bâtiment n’aura, en cas de crue exceptionnelle, aucune incidence pour les riverains.
« Une période difficile pour les subventions »
Le conseiller général Charles Barrière, dont l’emplacement du tennis couvert a toujours laissé dubitatif, s’est donc abstenu sur les deux derniers points. À l’époque, il confiait : « Je n’ai aucune envie de m’opposer à ce projet. Je regrette seulement que celui-ci s’implante sur une zone inondable ». La subvention de 40 000 € a finalement été acceptée par le Département. Et, à la veille de Noël, les élus issois avaient la joie de recevoir un accord pour les subventions du Fonds européen de développement économique régional (Feder), qui se montent à 132 000 €, qui s’ajoutent aux 88 000 € de la Région. Si tout se passe bien, les travaux devraient débuter dès ce printemps. Assurant alors une réalisation du premier tennis couvert du pays Seine et Tilles avant la fin de l’année 2014. La municipalité précise également que ce court sera « destiné au club de tennis, bien sûr, mais aussi aux élèves du collège, des écoles et du centre de loisirs ».
Pour Jacky Terreau, président du comité de la ligue de tennis de Bourgogne, cette annonce est une bonne nouvelle. « Tout dossier est long à monter, cela fait toujours plaisir quand cela aboutit. On nous dit que c’est une période difficile en matière de subventions, mais, d’un autre côté, il y a plein de projets. Il faut que ce soit porté par des gens volontaires et il ne faut surtout pas tomber dans la morosité », déclare-t-il. Et construire un terrain couvert à Is-sur-Tille assure également une « pérennité » pour les licenciés du club, qui pourront jouer par tous les temps. « Cela veut également dire que c’est plus de chances de garder un moniteur, c’est un gage de maintien d’un emploi », note-t-il.
Quant aux inondations, Michel Maillot se veut rassurant. « Le remblai prévu, dont le volume est ridicule par rapport à celui d’une crue de cette ampleur, se situera bien évidemment au-dessus de ce niveau. »
Source : le bien public [pic 1]
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