Fiche de lecture, IFSI 1ère année

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permet d’établir une relation plus complice, et ils ont tendance à être plus ouverts aux soignants tandis que le vouvoiement peuvent leur faire prendre peur et de ce fait, ne pas parler, ou de fuir tout contact. De plus, en psychiatrie, les patients peuvent avoir plus de faciliter à discuter avec un soignant s’ils ne ressentent pas la supériorité, ils se mettent plus facilement a l’aise. Enfin, certains patient ayant des besoins affectifs, qui ont peur, sont susceptible de demander a être tutoyer. En Outre, Selon l’article 4311-2 du Code de Santé Publique (CSP) "Les soins infirmiers, préventifs, curatifs ou palliatifs, intègrent qualité technique et qualité des relations avec le malade" , cet article prouve que si le tutoiement est nécessaire pour une meilleure prise en charge, il est alors du devoir du soignants de le mettre en place, avec l’accord du patient et après discussion avec l’équipe. Cependant, ce phénomène étant ancré dans les moeurs, la relation soignant/soigné peut être perçu comme un simple échange entre deux personnes. Ainsi les soignants sont plus susceptibles d’avoir d’autres comportements irrespectueux comme les réprimandes, les ordres, les remarques blessantes. Ce qui est une entrave à l’article 3.1 du Code de Déontologie: « L’infirmier ou l’infirmier doit prendre les moyens nécessaires pour assurer le respect de la dignité, de la liberté et de l’intégrité du client ». Ils peuvent aller jusqu’au rabaissement (menace, surnoms dénigrants, aucune écoute) ou à la domination, entrainant ainsi la maltraitance. C’est pour cela qu’est né depuis 2005, l’Observatoire National des Violence en milieu de Santé (ONVS) qui recueille, sur la base du volontariat, les signalements de faits de violences commis au sein d’établissement de santé. De plus la loi du 4 Mars 2002, a rénové l’action sociale et médico-sociale entrainant un renfort des démarches d’évaluation, de contrôle et de protection de personnes.

La dignité et le respect du patient sont des valeurs fondamentales pour les soins infirmiers. Elles sont connus de tous et pourtant, avec les conditions de travail difficiles, beaucoup se laissent envahir par la fatigue rendant ainsi les soins plus difficile en raison d’une mauvaise relation avec le patient.Cependant il est du devoir des soignants d’avoir toujours une bonne attitude basée sur le respect et la bienveillance, afin que la prise en charge soit quantitative et qualitative. De plus chaque patient est différent, il est nécessaire que les soignants adaptent leur vocabulaire, leur positionnement, leur propos afin que les prise en charge soit optimale.

VI. commentaire personnel

A travers cet article, on comprend que même si la politesse et le respect sont des notions ancrés dans notre éducation depuis l’enfance, il est plus complexe de les mettre en oeuvre dans le domaine de soin. On comprend que parfois, être plus intime avec le patient a un intérêt thérapeutique et favorise une bonne entente. par exemple avec le tutoiement. Cependant cet action doit être réfléchi, et faire partie d’un projet de soins individualisé. Malheureusement, certains professionnels peuvent aller trop loin pouvant entrainer un mal être du patient entrainant des violences hospitalières. La politesse, sur le plan personnel, renvoie une image positive de nous-même ainsi que de l’éducation qui nous a été donnée. Sur le plan professionnel, elle fait partie intégrante de la profession d’infirmer, le soignant a le devoir de respecter l’intégrité et la dignité des patients. Elle permet de forger une relation sur la confiance et le respect mutuelle, favorisant ainsi une bonne entente. L’article démontre les difficultés du maintient le respect et les règles de politesse, surtout avec l’émergence du tutoiement. Je recommande cet article, pour les étudiant, ce texte démontre l’importance de la politesse et du respect pour avoir une relation quantitative et