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Etat, intérêt général et régulation sociale

Par   •  12 Novembre 2018  •  2 265 Mots (10 Pages)  •  366 Vues

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Durkheim reconnait qu’il peut y avoir des divergences, mais dans la plupart des cas cela fonctionne.

Chez Marx et Durkheim, la même idée que c’est la division du travail qui crée l’Etat, la différence majeure ce sont les constats, Chez Marx L’Etat ne peut garantir l’intérêt général car présence une classe dominante, alors que chez Durkheim, c’est son rôle

III- L’Etat comme garant de l’intérêt général dans les théories classiques

A. Les théories contractualistes de l’intérêt général.

La question du fonctionnement de la société a été développée par JJ Rousseau (CS). JJR considère que les intérêts dans la société sont sources de conflit, ce n’est vivable que si les membres de la société se soumettent à l’intérêt commun, donc dépasser ses propres intérêts pour un intérêt plus général. La volonté générale résulte de l’abstraction de nos propres intérêts, à partir d’une réflexion en tant que citoyen. Chez Rousseau, la Volonté Générale ce n’est pas la volonté de tous, ni celle des intérêts particuliers. Rousseau dit que c’est ce qui nous permet d’être libre et de régir également la vie en société. Il considère que si le peuple devient souverain et la loi devient l’expression de l’intérêt général, alors la loi ne vient pas d’un commandement extérieur : en obéissant à la loi, on n’obéit qu’à soit même et qu’à sa propre volonté. Donc un Contrat social qui a pour conséquence la volonté générale qui seule peut diriger les forces de l’Etat vers un bien commun.

Conception universaliste (tout le monde), et individualiste car elle ne reconnait de droits qu’aux individus (pas de droits collectifs chez Rousseau). Chez Durkheim il y a l’idée que l’Etat réduit la pression des groupes par rapport à l’Etat. De même chez Rousseau, il ne peut y avoir de groupes entre les individus et l’Etat (pas de groupes corporatistes). Exemple la Loi Le chapelier. En 1884 il y a la loi Valdeck Rousseau qui rétablit les syndicats. En 1901, il y a le droit d’association.

B. L’autorégulation des intérêts dans les théories libérales

La théorie n’a pas toujours formulé de citrique des intérêts particuliers.

A. Smith (a bcp inspiré Marx, lui-même inspiré de Mandeville).

Smith : La Richesse des Nations (1776) Il définit l’Intérêt général comme somme des intérêts individuels.

Il considère que si on laisse les individus libres, naturellement, ils vont satisfaire l’intérêt général. Repose sur la vision de la nature humaine selon laquelle les individus sont naturellement égoïstes, et recherchent le profit et l’enrichissement personnel, mais cela permet augmentation du Bien-Etre et du bonheur collectif (sans qu’aucun groupe, aucun individu ne l’ait voulu). Ce processus se fait presque à l’insu des individus.

Mandeville a théorisé le rapport entre intérêt individuel & collectif dans La fable des abeilles.

Vision de l’État faible, en retrait, qui ne doit pas interférer, doit seulement assurer fonctions régaliennes (assurer sécu des individus par la police, l’armée

IV. État, intérêts particuliers et intérêt général

Les théories étudiées montrent une opposition entre 2 visions :

-L’État assure intérêt général

-l’État doit laisser libre les libertés individuelles pour garantir le bien commun.

Mais ces théories présentent des limites, par exemple elles ne permettent pas véritablement de définir le bien commun (on fait croire qu’il reste un horizon universellement partagé, mais en réalité, les intérêts sont plutôt opposés, ou contradictoires d’un point de vue social). Ces théories sont normatives (disent ce qui devrait être, plutôt que ce qui est).

Mettent en avant dépendance ou indépendance de l’État face à la société.

Durkheim et Rousseau : État autonome et indépendant de la société (cercle vertueux, État doit être fort pour imposer au législateur l’intérêt général sur l’intérêt particulier) => l’Etat en sort légitimé et renforcé.

Chez Marx et Smith : on a en commun l’idée que l’État peut être soumis à l’intérêt d’un groupe ou de plusieurs groupes. Dans cadre de Marx, l’ État représente les intérêts d’un groupe, chez Smith, les champs d’action déterminé et spécifique en retrait.

Soumis soit parce qu’il représente, soit parce qu’il doit être mis en retrait (vision - chez Marx, + chez Smith).

Ces théories : évolutionnistes, expliquent une sorte de développement constant linéaire et constant des sociétés et des institutions, par des lois identiques que l’on pourrait dégager.

Or, dans pratique, plus compliqué que cela. Que se passet-il quand État essaye de définir intérêt général et qu’il se retrouve face à des intérêts particuliers.

A. Critique en France contre les intérêts de certains groupes

Les lobbys d’intérêt (en France).

On a une vision très critique des lobbys.

On a tendance à critiquer quand les experts et les hommes politiques se rencontrent (Valls au Medef : j’aime l’entreprise).

Quand un texte de loi qui vise une certaine catégorie de la population : visant les professions règlementées.

Question écologique : question de l’écotaxe, finalement abandonné (1 des arguments : opposition des écologistes, se plaignant // milieux patronaux).

Quand après négociation, partenaires sociaux obtiennent ce qu’ils étaient venus chercher.

Dans pays anglo-saxons : assurance de la confrontation des intérêts particuliers et de leur prise en compte. Lobbys beaucoup moins mal vus dans pays anglo-saxons du fait de leur héritage libéral.

B. Un dialogue constant entre l’État et les intérêts particuliers

Ce dialogue est plus ou moins fort selon

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