Epreuves d'EPS aux examens selon une approche historique

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L’EP fraîchement intégré à l’EN voit là une occasion de se montrer bon élève, et de s’intégrer. L’EP devient par là, limite, plus scolaire que les autres.

Ce CCF a beaucoup d’incidence, les épreuves ne sont plus définies précisément dans leur modalité au niveau national, mais on renvoie au projet pédagogique de chaque établissement, en leur demandant de proposer un projet pour le BAC.

Cependant les critères de l’évaluation son définit au niveau national. On a une rupture par rapport à la période précédente : on ne conserve la table de Tessié que pour : l’athlétisme, la gymnastique ou la natation. Pour l’autre épreuve choisie parmi toutes les autres activités, on ne l’utilise pas.

La note contient 10 points de motricité et 10 autres points. On est toujours dans l’idée que seul les points au dessus de la moyenne compte. Il faudra attendre 1986 pour que l’épreuve soit coefficient.

Le brevet est dans la même philosophie que le BAC en 1987. Ce texte BAC va être conservé pendant 10 ans, pendant lesquels on aura beaucoup de discussions qui vont tourner autour de cela. Plusieurs problèmes vont se poser :

- La question de l’évaluation non-motrice sur 10 points : c’est défini par les équipes localement, on a donc des disparités importantes entre les équipes alors que ça concerne la moitié de la note.

Ce nouveau texte est proposé pour le BAC en 1995, l’idée c’est d’évaluer globalement la production de l’élève sans distinguer le moteur et le non-moteur. On évalue des savoirs en action.

En 1996, Pineau propose 3 activités dans 3 domaines d’actions différents.

Pour chaque APS, on va noter sur 15 la motricité, et sur 5 les connaissances : les savoirs en actions. On n’a plus d’interrogations écrites. En 1995, on utilise la notion d’indice de performance : c’est ce qu’on appelle la maîtrise de l’exécution, donc la technique. Ensuite on multiplie cette note par un indice de performance qui va de 07 à 1,2.

Pineau, en 1993, profite du texte BAC pour imposer les domaines d’action. Le SNEP va œuvrer auprès du ministre pour que le texte soit retiré. Bayrou, ministre de l’époque, va retirer le texte, et un nouveau sera publié en 1996.

C’est favorable parce qu’ils donnaient une forme de contrainte aux élèves : on ne pouvait pas faire natation et athlétisme par exemple .

En même temps, on supprime les indices de performance. Désormais, la performance ne peut pas être supérieure à la note de maîtrise d’exécution. La note de performance doit toujours être supérieure à la note d’exécution.

Cela nous amène à un texte en 2002, où on va chercher à régler la question du cadrage national. On a une date qui est retenue à l’avance pour les épreuves ; et on doit être noté par deux examinateurs différents.

De plus, on va définir un référentiel d’APSA qui sera valable sur l’ensemble de territoire national.

Autre élément de cadrage : les barèmes et les critères d’évaluation qui sont définit par des fiches. Cependant ils peuvent être redéfinis à l’intérieur d’un groupe, même si on doit chercher à respecter la philosophie de référentiel proposé.

Dans ces critères d’évaluation, ce qui est nouveau, c’est l’évaluation du projet de l’élève : on résout le problème du savoir en action. On est sur de vrais savoirs enseignés, on n’est pas dans la récitation.

- Texte important. On peut parler d’une rupture qui ne remet pas en cause le CCF.

Les textes de 2012 : ce qui les caractérise c’est l’évolution du référentiel. Et l’articulation du texte avec les programmes : niveau 4 exigé pour le BAC général.

De plus, on a un renforcement des contraintes : 3 APSA dans 3 CP différentes. On va vers plus de diversité.

De plus, l’évolution vers des activités plus équilibrées entre les APS a connotations féminines, et masculines. En 2002, on favorisait les garçons.