De la découverte des échanges à la théorie de l’information
Par Raze • 30 Novembre 2017 • 1 823 Mots (8 Pages) • 599 Vues
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Les chercheurs de cette école, ont eu un projet de construction de science sociale. Pour ce projet là, ils ont placée la notion de « communication » au coeur de leur projet, surtout à la manière dont on communique dans une société.
R. Park a décidé d’observer le fonctionnement des communautés humaines.
Il définit les communautés comme une population organisée sur un territoire plus ou moins enraciné sur celui ci et dont les membres vivent dans une relation d’interdépendance mutuelle de caractère symbiotique.
C’est une idée d’échange dotée d’un pouvoir important. Ces chercheurs disent que les relations inter-personnelles au sein de la communauté fonctionne sur le mode de compétition comme un principe d’organisation compétitive.
La communication a pour fonction de réguler cette compétition, elle a pour fonction de relier les individus à la société.
A partir de ce moment là, on va s’intéresser au rôle de la communication dans la société.
3. La théorie de l’information aussi appelé « théorie mathématiques de la communication »
Cette théorie nous vient des sciences exactes.
Les sciences exactes s’intéressent à la notion d’information, et ils considèrent l’information comme quelque chose de mesurable, de quantifiable.
L’information = symbole calculable.
A partir de ce moment, les mathématiciens sont en mesure de s’intéresser à la circulation de cette information, comment une information passe d’un point A à un point B ?
Un ingénieur en maths, C. Shannon qui travaille pour la firme ATT, qui est l’équivalent des télécommunications, production et distribution des premiers réseaux de communication. Il travaille dans le labos de recherche, il s’intéresse à la transmission des messages, dans le cadre de ce travail la, il met au point un schéma linéaire de communication ( 1948 ) :
message
SOURCE (e) —————————> (d) destinataire
canal
Source = source d’information, elle produit un message.
(e) = émetteur/ encodeur, transforme le message qui a été produit par la source en signaux afin de le rendre transmissible.
Le canal a pour mission de transmettre les signaux, du point A vers le point B, il transporte les signaux.
Ces signaux sont assimilés à un « décodeur » ou récepteur (= (d)). La mission du décodeur : doit effectuer l’opération inverse de l’encodeur, il doit transformer les signaux en quelque chose de compréhensible. Il doit retranscrire le message à partir des signaux.
Enfin, le destinataire est le point d’arrivé du message, celui a qui la source souhaité initialement envoyer son message.
Ce schéma là s’applique parfaitement à la communication téléphonique.
Communication téléphonique : individu qui souhaite transmettre un message, la source est l’individu et sa parole qu’il va prononcer au téléphone. L’encodeur est l’appareil téléphonique qui a la capacité technique de transformer la parole en signaux qui sont des oscillations électriques. Ces oscillations électriques sont transporter par le canal qui est le câble électrique. Les oscillations sont transportés jusqu’à un autre câble électrique qui a la fonction de transformer les oscillations en message clair, le message arrive enfin au destinataire.
Ce schéma constitue une définition de la communication, une première théorie de la communication.
Ce schéma s’applique à toute forme de communication.
Ce schéma nous sert de base et c’est la base de toute les théories de toute les communication qui ont suivies.
Il fonctionne sur une logique mécanique, on voit que c’est comme les rouages d’une machine, on a un début et une fin.
Il possède un certain nombres de limites, ce sont sur ces limites que les chercheurs vont tenter de l’améliorer.
Limites :
- Limite du sens/ signification : a aucun moment dans ce schéma on se demande si la signification du message est conservé du début à la fin. Comment savoir si le signifié attribué par la source sera le signifié interpréter par le destinataire ? C’est le problème de l’interprétation des messages —> problématique importante dans le domaine de la communication.
(—> Théorie linguistique du signe : mis au point par un linguiste, théorie très complexe. Notre monde est composé de signes, les signes on pourrait dire que c’est les choses qui nous entourent, qui peuple notre monde. Les signes sont tout les objets, personnes, éléments, qui composent notre monde. Chaque signe se compose de 2 éléments : un signifié et un signifiant. Le signifiant c’est l’enveloppe du signe (ex: un mot est un signe, le signifiant de chaque mot c’est l’enveloppe verbale de ce mot, la manière dont il s’écrit et se prononce. Le mot « drapeau » a pour signifiant « d r a p e a u » et se prononce avec deux syllabes « dra - peau » et on peut pas l’écrire autrement sinon ça devient un autre signe). Le signifié c’est la signification que l’on attribue aux signes, le sens que l’on accorde, c’est ce que cela signifie.
Cette théorie repose sur le fait que chaque signe repose sur un signifiant et de un ou plusieurs signifiés. )
- Limite de la linéarité du schéma : le destinataire est seulement le point d’arrivé du message, il a un rôle passif. Or, dans la communication, le destinataire n’est pas passif, il réagit et ce schéma n’accorde aucun rôle au destinataire.
Ces 2 limites sont des limites auxquelles vont beaucoup réfléchir les chercheurs du milieu du 20 e siècle. On va s’interroger sur la question de l’interprétation des messages et du rôle du destinataire.
ANNEXE :
Dates et événements qui sont associés aux innovations des techniques et outils de communication
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