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Cours sur le processus décisionnel.

Par   •  7 Juin 2018  •  1 351 Mots (6 Pages)  •  406 Vues

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réalité, la décision collective est parfois une décision prise par une personne qui parvient à imposer sa volonté au groupe.

3) La quantité d’informations

La maîtrise de l’information est primordiale, un décideur mal informé peut remettre en cause la pérennité de l’entreprise. Une information trop abondante peut conduire à un manque de recul pour traiter les problèmes, un manque d’organisation ou encore à un repérage approximatif des priorités. A l’inverse, une information complète conduit à simplifier les problèmes et donc à prendre des décisions moins rationnelles. Une bonne gestion de l’information offre donc à l’entreprise, un avantage concurrentiel (= c’est une supériorité manifeste d’une entreprise par rapport aux autres concurrents, sur un marché, cette avantage peut être technologique (ex produits, processus de production) mais aussi organisationnel, mercatique, humain...)

4) L’incertitude

Même si l’information peut la réduire, elle ne l’élimine pas complètement. Par exemple, nous ne pouvons pas prévoir la réaction des consommateurs face au lancement d’un nouveau produit, ni anticiper des événements politiques, etc...

L’organisation peut s’appuyer sur le Knowledge management (=gestion des connaissances) qui consiste à capitaliser les savoirs accumulé par l’organisation par l’utilisation de techniques et des méthodes de gestion de l’information. Les logiciels d’aide à la décision constitue des moyens de gérer au mieux cette incertitude.

4) Les facteurs influençant la prise de décision.

1) Le style de direction

Les décisions sont dépendantes des personnes qui décident. De nombreux éléments du style de management du décideur ont une influence sur les prises de décision :

sa personnalité

Son caractère

Sa vision

Son style de management

Son expérience

Ses connaissances

Ses qualités personnelles

Son intuition

Le recours à la tradition

La manière d’appréhender les problèmes

La gestion du stress, etc....

D’ailleurs nous constatons souvent que lorsqu’un dirigeant d’entreprise est remplacé par un autre, les décisions ne sont plus les mêmes. Nous pouvons distinguer deux attitudes :

Offensive : décideur fait preuve de témérité, de courage,..

Défensive : décideur va au contraire fuir devant sa responsabilité.

En général, nous retrouvons cette dernière attitude lorsque la décision comporte un risque important, le décideur est confronté à un stress, à une forte anxiété...

2) La structure de l’entreprise

Les décisions choisies sont très dépendantes du mode d’organisation de l’entreprise et des modes de circulation de l’information. Lorsqu’une politique de décentralisation de décision est mis en place, la direction de l’entreprise a intérêt a imposé à ces salariés des procédures décisionnelles. Un décideur rationnel évalue toutes les alternatives avant d’opter pour un choix. Le décideur prend donc la meilleure décision possible car il a une connaissance parfaite du problème et des conséquences de son choix. Ceci correspond à l’optimisation rationnelle (One Best Way)

Toutefois, dans la réalité, les hypothèses d’une parfaite rationalité sont très rarement vérifiée en raison de l’existence d’un environnement très instable.

Ainsi selon Herbert Simon, le décideur dispose d’une rationalité limitée , le décideur ne choisit donc pas la solution optimale mais la solution la plus satisfaisante.

3) Le degré de risque

L’attitude face aux risques est très différente en fonction des attributs, la perception du risque joué un rôle important dans la prise de décision, celle-ci est lié au degré d’incertitude qui entoure la prise de décision. Plus le risque est élevé, plus le décideur choisit de différer la décision ou opte pour une réponse négative.

Cependant prendre une décision risquée peut aussi constituer un pari qui permet de saisir des opportunités.

4) La répétitivité de la décision

Une décision qui présente un fort degré de repetitivité entraîne un choix rapide de la décision. Des modèles classiques de raisonnement basés sur l’optimisation sont utilisés, par exemple, en matière de gestion des stocks ( --> modèle de Wilson)

Une décision non-répétitive entraîne par contre un processus de décision plus long (ex : ouverture d’un magasin)

5) Le domaine de gestion concerné

Les décisions stratégiques nécessitent de mener des raisonnements, d’établir des scénarios, de consulter des experts, des spécialistes etc... Alors que les décisions administratives se prennent mécaniquement.

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