Commentaire, le Jardinier et son seigneur, Jean de la Fontaine.

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On peut également qualifier ce texte d’anecdote amusante. Malgré les conséquences désastreuses, on est amusé par le drame occasionné par un simple lièvre. Certaines expressions dramatiques sont utilisées pour évoquer celui ci, comme au vers 9, où on comprend qu’il faut qu’ « un » lièvre pour mettre fin à la félicité décrite aux huit premiers vers. La sollicité est renforcée par la rime interne, ce qui fait que l’on a un décalage entre la gravité et le simple lièvre.

L’animal est évoqué par le jardinier comme étant un être machiavélique. Il l’évoque en disant « maudit animal », « des pièges se rit », et « Sorcier ». On comprend donc la naïveté du jardinier. Au vers 47, l’expression « dessous un maître chou » on voit que même le chou où il se cache est présenté de façon hyperbolique. De plus, ce vers succède aux vers 44-46 où le désastre du jardin est décrit de manière pathétique. L’anaphore du mot « Adieu » souligne l’idée de perte. Enfin, on peut dire qu’il y a un certain rapprochement qui semble faire le lièvre responsable, alors qu’il ne l’est pas directement, et on voit de même un contraste entre le simple animal et l’état final du jardin.

Il ne s’agit pas seulement d’un récit plaisant, mais aussi d’une leçon morale.

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Pour conclure, on peut donc dire que ce texte répond bien à l’impératif du « placere et docere ».

On pourra donc rapprocher ce texte à l’Art Poétique de Horace, car ils répondent tous les deux à la même problématique.