Argumentation, méthode
Par Ninoka • 14 Septembre 2018 • 912 Mots (4 Pages) • 466 Vues
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Verbe transitifs _ direct, qui admet un COD
_ indirect, qui admet un COI
Verbe intransitif_ n'admet ni COD ni COI
4) la tournure impersonnelle
C'est une forme verbale bloquée où le pronom il ne représente personne mais place le verbe en tête de phrase pour le mettre en valeur.
5) la nominalisation
C'est la transformation d'une phrase verbale en phrase non verbale.
La modalisation
C'est le point de vue qu'adopte un locuteur par rapport au contenu de son énoncé.
Il peut - le présenter comme - certains
- incertains
- y adhérer - un peu
- beaucoup
- pas du tout
- s'impliquer
- le rejeter
Les modalisateurs peuvent être
- des signes de ponctuations, de typographie (guillemets, italique)
→ prise de distance par rapport à l'énoncé.
- des adverbes (peut-être, à vrai dire, selon, sans doute, en réalité, aux dires de ...)
- des adjectifs évaluatifs (possible, probable, éventuel)
- des auxiliaires modaux (pouvoir, vouloir, devoir)
- des verbes modaux (paraître, sembler)
- des temps et des modes à valeur modale :
→ subjonctif – possibilité
→ conditionnel – fait possible/ incertain / douteux/ probable
- des phrases interrogatives (pour accrocher) ex : faut-il croire aux sondages
- des subordonnées hypothétiques ex : si l'on en croit les chercheurs …
Remarques : Tous ces procédés de modalisation peuvent se combiner
l'évaluation péjorative où méliorative
1) le vocabulaire
un nom : génie,abruti / palais,taudis un nom avec un suffixe péjoratif :
vinasse, bouillasse
un adj qualificatif : extraordinaire,minable
les degrés de l'adj qualificatif
superlatif, comparatif intensité
un verbe : adorer, abhorrer
un adverbe : heureusement,
malheureusement
2) les procédés stylistiques
hyperbole comparaison/métaphore métonymie (couvert de laurier/boue)
Synthèse
Pour être efficace, une argumentation recourt à des figures de styles qui accentuent les effets par des figures de contraste ( antithèse, oxymore...) ou d'instance.
Les connecteurs logiques sont des mots (adverbes, conjonction de coordination/subordination, préposition) qui structurent le texte, relient les idées et articulent une argumentation.
Pour comprendre un texte argumentatif, il faut définir la situation d'énonciation et les indices qui révèlent la position du locuteur. Il manifeste son opinion par des modalisateurs (adverbe, évaluation péjorative/méliorative), l'utilisation du conditionnel (exprimer une réserve), des tournures syntaxiques expressives ( point d'exclamation/interrogation) et des champs lexicaux spécifiques qui donnent le ton à
l'énoncé.
Un texte argumentatif repose sur une thèse, l'idée que l'on défend, des arguments, raisonnement et idées permettant de justifier la thèse et des exemples.
Dans une argumentation implicite, le locuteur n'énonce pas clairement sa thèse. Il nous laisse deviner le fond de sa pensée à demi-mot ou même parfois en affirmant le contraire. Le ton ironique des propos est efficace et redoutable. C'est au destinataire de «décoder» grâce aux idées du texte → liens logiques, absurdités des propos, connotations...
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