Analyse de pratiques professionnelles infirmiers, équithérapie
Par Matt • 16 Octobre 2018 • 1 419 Mots (6 Pages) • 635 Vues
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Conclusion
Nous venons donc de voir que l’équithérapie est un bon moyen de médiation entre l’enfant et les soignants. Il permet au soignant d’entrer plus encore en relation avec l’enfant autiste et ainsi de favoriser son développement tant sur les points de la communication, de la perception de leur environnement que de l’attention. Par contre j’ai pu observer que c’est difficile pour les enfants autistes de réguler leurs émotions même si le moyen de médiation est adapté la plupart du temps. En plus il est à noter que cela développe également les intérêts restreints des enfants autistes.
Bibliographie
Un instrument vivant de thérapie pour les enfants handicapés et autistes », Le Monde, 29 novembre 2003.
Jean-Charles Juhel et Guy Hérault, « L'équithérapie », dans La personne autiste et le syndrome d'Asperger, Presses Université Laval, 2003, 311 p
Annexes
Société Française d’équithérapie
Repères
Définition de l’équithérapie
L’équithérapie est un soin psychique médiatisé par le cheval et dispensé à une personne dans ses dimensions psychique et corporelle.
Objet du soin
L’objet du soin est défini comme étant exclusivement l’appareil psychique de la personne prise en charge. L’objectif de l’équithérapeute concerne aussi la diminution de symptômes psychopathologiques, le mieux être, le sentiment de confort.
L’équithérapie n’est pas un traitement direct de maladies somatiques ou de troubles moteurs (cette spécialité correspond à l’hippothérapie), mais bien une intervention touchant à l’esprit, au moral, à la personnalité.
Moyens du soin
Les moyens mis en œuvre sont de deux ordres :
- psychiques : la parole, le discours, le sens, le partage émotionnel, l’expérience vécue, le transfert, le désir...
- corporels : la sensation, le mouvement, la communication infra-verbale, l’expression gestuelle...
Un lien fort permettant l’émergence d’une relation authentique.
Les outils utilisés par l’équithérapeute correspondent pour la plupart à l’adaptation à la situation incluant le cheval d’outils utilisés au sein de thérapies plus classiques comme la psychanalyse, la programmation neuro-linguistique, la thérapie cognitivo-comportementale, la kinésithérapie ou la psychomotricité.
L’intérêt de l’utilisation du cheval s’explique alors par ses qualités en tant qu’être vivant ayant un appareil psychique propre, relativement simple, doux et chaud, socialement valorisant et adapté, susceptible de porter et de transporter, non jugeant et non intrusif, apte à accepter les projections, apte au dialogue sur un mode archaïque, digne d’intérêt et de soin.
Ces qualités ne font pas du cheval un thérapeute, mais bien un outil qui, utilisé par un thérapeute, sera en mesure d’ouvrir des opportunités, et de rendre possible l’amélioration d’une pathologie psychique ou d’un mal-être.
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