Analyse de pratique professionnelle EHPAD
Par Raze • 4 Décembre 2018 • 1 297 Mots (6 Pages) • 1 442 Vues
...
- Ai-je effectué l’hygiène des mains aux bons moments et pourquoi ?
A la suite de cette situation, je me suis également demandé si l’hygiène des mains avait été effectuée aux bons moments. J’ai effectué deux frictions hydro-alcooliques : une avant de préparer le plateau et une autre à la toute fin de mon soin, après avoir rempli le bon de laboratoire.
L’OMS préconise 5 indications à l’hygiène des mains (voir annexe 2) : avant le contact patient, avant le geste aseptique, après le risque d’exposition à un liquide biologique, après le contact patient et après le contact avec l’environnement du patient. Compte-tenu de ces recommandations, je pense que j’ai bien fait d’effectuer une friction avant la préparation du matériel, néanmoins je pense que j’aurais dû en effectuer également une après être entrée dans la chambre de la résidente, juste avant d’enfiler mes gants et de commencer le soin. De plus, la dernière friction aurait dû être effectuée dès lors que j’ai quitté la chambre de Madame G.
- Etait-il nécessaire que je porte un masque de soins ?
Pour pratiquer le prélèvement veineux, j’ai pris l’initiative de porter un masque de soin car j’étais enrhumée ; mais ai-je bien fait ou était-ce superflu ?
Après des recherches sur ce point, j’ai pu trouver un recueil des précautions standard en Ehpad rédigé par une antenne du CCLIN (voir annexe 3). Celui-ci reprends dans quels cas doit-on porter un masque. Il est indiqué qu’il filtre l’ai expulsé par le nez et la bouche de la personne qui le porte, par exemple si le soignant est enrhumé. Il était donc nécessaire dans ce cas de porter un masque de soin.
- Pourquoi ai-je porté des gants pour le prélèvement sanguin ?
J’ai porté des gants pour la réalisation de ce soin, était-ce nécessaire ? Toujours en s’appuyant sur les recommandations de ce recueil (voir annexe 4), il est indiqué que le port des gants est nécessaire s’il y a risque de contact avec du sang ou lors de soins avec risque de piqûre, entre autres. Dans ce cas le port des gants était donc bien nécessaire.
- Etait-il nécessaire d’emmener le collecteur à OPCT à l’intérieur de la chambre de la résidente ou fallait-il que je le laisse sur le chariot de soins ?
Une fois le soin achevé je me suis demandé si j’avais bien fait d’emmener avec moi le collecteur OPCT dans la chambre de la résidente ou si cela était une faute d’hygiène. Selon les recommandations du CClin, dans le cadre de la prévention des AES (accident avec exposition au sang), il est stipulé qu’il faut déposer les objets piquants, coupants ou tranchants dans un collecteur situé au plus près du soin. Je n’ai donc pas fait d’erreur en emmenant avec moi le collecteur jaune OPCT.
- A postériori, d’un point de vue de la communication avec la résidente, je me suis demandé si celle-ci avait été suffisante. De plus, après coup, j’ai remarqué que je ne m’étais pas présentée en tant qu’étudiante. Je ne lui ai donc pas demandé si elle était d’accord pour que j’effectue ce soin.
Au vu de cette analyse, je suis globalement satisfaite de la façon dont j’ai mené ce soin. Néanmoins il me reste quelque point à parfaire comme la communication avec le patient ou le résident. La dextérité est un point qui devrait s’améliorer avec la pratique.
...