Amélioration du production végétale
Par Andrea • 21 Mars 2018 • 1 445 Mots (6 Pages) • 542 Vues
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biologique :
L’agriculture biologique est une méthode de production agricole qui exclut le recours aux produits chimiques de synthèse, utilisés notamment par l’agriculture industrielle et intensive depuis le début du XXe siècle, les organismes génétiquement modifiés, et l’irradiation. Elle a pour objectif de mieux respecter le vivant et l’environnement.
e- L’agriculture durable :
Il s’agit d’un système de production agricole qui vise à assurer une production pérenne de nourriture, de bois et de fibres en respectant les limites écologiques, économiques et sociales qui assurent la maintenance dans le temps de cette production.
L’agriculture durable vise à réduire les impacts du secteur en matière environnementale (voir section environnement de l’article agriculture) et sociale. C’est notamment une agriculture qui protège mieux la biodiversité, l’eau et les sols qui lui sont nécessaires et qui l’utilise mieux via les auxiliaires de l’agriculture et les services écosystémiques.
f- L’agriculture raisonnée :
L’agriculture raisonnée est une démarche qui s’applique aux productions agricoles prenant en compte la protection de l’environnement, la santé et le bien-être animal.
g- l’agriculture biodynamique :
appelée communément biodynamie, est un système de production agricole inspiré par l’anthroposophie, courant spirituel dont les bases ont été posées par Rudolf Steiner dans une série de conférences données aux agriculteurs en 1924.
h- L’agriculture vivrière (ou de subsistance) :
Agriculture vivrière (ou de subsistance) : agriculture dont les productions végétales et animales sont destinées pour l’essentiel à nourrir les paysans eux-mêmes et leur famille.
i- L’agriculture paysanne :
L’Agriculture paysanne est une idée de l’agriculture qui s’inscrit dans les critères de durabilité, de respect de l’environnement et de conservation du tissu social. C’est une vision qui affirme que l’agriculture n’a pas qu’un rôle de production de denrées alimentaires, mais a aussi un rôle social, environnemental et de maintien de la qualité des produits agricoles.
j- L’agriculture de précision :
L’agriculture de précision est un principe de gestion des parcelles agricoles qui vise l’optimisation des rendements et des investissements, en cherchant à mieux tenir compte des variabilités des milieux et des conditions entre parcelles différentes ainsi qu’à des échelles intra-parcellaires.
IV- Les techniques d’amélioration de la production végétale
Augmentation de la surface des parcelles cultivées pour faciliter les traitements et l’utilisation d’engins motorisés.
• Utilisation d’engrais chimiques : qui contiennent des sels minéraux normalement présents dans les sols. Dans un champ, les végétaux sont récoltés ce qui ne permet pas le recyclage de la matière organique en matière minérale. De plus les cultures s’enchaînent sans pause et même plusieurs fois par an, ce qui prélève tous les minéraux disponibles. La solution pour fertiliser le sol est l’apport d’engrais chimiques, que les végétaux peuvent directement utiliser.
• Utilisation de produits phytosanitaires : ces produits permettent une production végétale maximale de l’espèce cultivée en détruisant les parasites et les espèces en compétition.
• Les pesticides : regroupent les substances chimiques destinées a repousser, détruire ou combattre les ravageurs et les espèces indésirables de plantes ou d’animaux causant une diminution de la production végétale. Ils détruisent les espèces nocives pour le végétal, comme des insectes ravageurs (Pyrale du maïs) insecticides, les maladies dues à des algues (Mildiou de la vigne) algicides, les maladies dues à des champignons (Rouille du blé) fongicides.
• les herbicides ou désherbants : qui détruisent les « mauvaises herbes » dont la présence empêcherait la croissance maximale du végétal cultivé. Certains herbicides sont sélectifs et visent certaines espèces, d’autres sont totaux, car ils détruisent tous les végétaux comme le Roundup de la firme Monsanto.
• L’apport en eau : est capital pour la croissance des plantes et donc la production. Les eaux de pluies sont rarement suffisantes pour permettre une production maximale, il faut donc apporter de l’eau en plus.
• L’irrigation : est l’opération consistant à apporter artificiellement de l’eau à des végétaux cultivés pour en augmenter la production, et permettre leur développement normal en cas de déficit d’eau principalement dans les zones arides. On peut même cultiver dans le désert, s’il y a apport en eau, comme en Égypte en Libye ou en Arabie Saoudite. Les champs sont circulaires à cause du système d’arrosage rotatif.
• Création de végétaux à meilleur rendement : on peut faire des croisements entre variétés pour additionner les qualités de chacune, les hybrides seront plus performants. Mais actuellement, il est possible de créer de nouvelles espèces OGM (organisme génétiquement modifié) en ajoutant au patrimoine de l’espèce cultivée le gène d’une protéine intéressante pour la productivité comme dans le cas du Maïs.
• Gestion des sols et de l’eau et nutrition végétale
• Sélection des plantes et phytogénétique
• Production et santé animales
• Lutte contre les insectes et les ravageurs
• Qualité et innocuité des aliments
V- Conclusion
Actuellement, avec plus de recul et connaissant les effets néfastes de cette agriculture intensive, les pays émergents principalement doivent faire face à une forte demande de nourriture. Mondialement afin de préserver les ressources de la Terre tout en nourrissant l’humanité, il faut allier économie, besoins humains et non atteinte de l’environnement, c’est le développement durable. Est-il raisonnable de produire plus, si c’est pour produire n’importe quoi et n’importe
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