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Musique baoule

Par   •  24 Mai 2018  •  1 170 Mots (5 Pages)  •  1 161 Vues

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3- le djomolo

Le djomolo est un instrument de musique qui se joue à deux ! Le plus souvent les joueurs se font face pour jouer en canon.

Au départ, utilisé dans les champs comme épouvantail pour faire fuir les oiseaux et les singes, on le retrouvait également dans les cabarets pour se divertir le soir après de durs travaux champêtres.

L'initiation à l’art de jouer le djomolo se fait à tout moment et est ouverte aux deux sexes, bien que l'on note une nette prédominance masculine dans la pratique de cet instrument. Les thèmes abordés, d’une grande variété, tournent autour de la morale, du courage, du savoir-vivre, de l'origine des choses, des femmes, des histoires d'animaux, de la

vie en société. Les textes sont généralement très courts. Quelques illustrations.

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Thème sur les animaux

La pie dit que le nid du coucou est grossier

Explication : dans la vie, c'est celui qui travaille bien qui est capable de s'offrir une belle

maison.

Le coq, avant d’aller chez ses beaux-parents, doit s’habiller.

Explication : toute personne doit se conformer aux lois et normes sociales

4- l'arc musical

L’arc musical est un instrument de musique idiocorde primitif et ancien (des peintures rupestres attestent son existence en France il y a 15 000 ans). Il est dérivé de l'arc, arme de guerre. La différence entre les deux n'est pas visuelle, mais structurelle et fonctionnelle car l'arc musical n'étant pas tenu de tirer des flèches, n'a pas besoin de pouvoir plier davantage que sa tension normale.

On rencontre essentiellement l'arc musical en Afrique où il en existe de multiples variétés, y compris des pluriarcs (des arcs accolés les uns aux autres). Ils diffèrent surtout par le type de résonateur employé : bouche, cavité dans le sol, calebasse, pot, etc. Certains sont pincés, tandis que d'autres sont frappés ou frottés à l'aide d'une ou deux baguettes, et d'autres encore tapotés à l'aide d'un archet. Certains nécessitent un musicien, d'autres deux. Ces instruments sont parfois difficiles à classer organologiquement (cordophone, idiophone, cithare, harpe, etc.).

On retrouve toutefois des exemples ailleurs, notamment au Brésil et en Inde, et on peut se demander dans quelle mesure la traite des Noirs en est responsable, mais aussi dans bien des populations indigènes en Amérique, en Asie ou en Océanie.

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5- Le sanza

la sanza communément appelé piano à pouces, est un instrument de percussion idiophone typiquement africain (voir aussi gongoba). Il se rencontre aussi en Amérique latine, où les esclaves l'ont emporté. À Cuba, il existe une variante appelée marimbula. En Jamaïque, la grosse rhumba box est utilisée dans le mento traditionnel où elle joue le rôle de la basse2. On peut même l'entendre sur les premiers enregistrements rastas datant de 1953. De conception plus récente (2001), la sansula, inventée par Peter Hokema, musicien allemand et créateur d'instruments, est une kalimba montée sur une peau de tambour tendue

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CONCLUSION

Notre thème objet d'étude, nous a conduits vers le riche patrimoine culturel du peuple baoulé. Notre étude nous a permis de faire plus connaissance avec ce peuple qui bien qu'il ait connu plusieurs influences culturelles demeure non négligeable. Les valeurs culturelles baoulé sont la base de l'organisation politique, sociale et économique de ce groupe. A l'instar des autres ethnies du grand ensemble Akan, c'est un peuple conquérant, hospitalier, communicatif et conservateur. La stabilité culturelle réside dans son mode gestion de conflit entre les lignées. Les différents types de mariage ont joué un rôle important dans l'entretien de la culture baoulé.

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