Lecture analytique du tableau de Antonio de Pereda "Allégorie de la vanité du monde"

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Le globe terrestre avec le portrait de Charles Quint dessus représente également le besoin de contrôle, de possession chez l’Homme. La couleur rouge est péjorative dans cette œuvre. Elle est sombre et nous rappelle la couleur du sang, de l’enfer. Tous ces éléments renvoient à l’univers de la vanité. Le personnage ailé représente l’immortalité, la voie de la sagesse dans ce monde avare.

La « leçon » de cette représentation est de nous faire voir la vanité du monde et sa cupidité. Les gens sont avares et veulent toujours plus de richesses. La richesse ne dure pas éternellement et nous ne pouvons pas arrêter le temps non plus, car la mort vient toujours nous chercher. Nous trouvons pourtant le temps pour nous détruire et se faire la guerre. Celle de la nouvelle étudiée est de montrer l’inutilité de la guerre et de mettre en évidence son horreur. L’auteur nous fait opter son point de vue en nous montrant que la victime (la Folle) de la guerre n’est autre qu’un malheureux civil malade contre un prussien bourru (représentant la guerre). Maupassant est plus féroce que Antonio de Pereda, car il expose le cas de la guerre en montrant une personne quelconque : Un civil malade victime de la guerre. Tandis que Antonio de Pereda nous montre une œuvre avec des images symboliques de la guerre mais non des faits concrets de celle-ci.

Les visées possibles de la nouvelle sont de montrer que la vanité de la vie passe très vite, comme les saisons, de façon cyclique et qui se termine inévitablement par la mort. Le temps passe vite et l’on meurt. Dans le tableau ainsi que dans la nouvelle, un même cas est représenté comme étant une perte de temps et cause de mort : la guerre.

Les vrais visées sont donc de dénoncer la guerre, son inutilité et son horreur.