Le préteur et sa femme, Quentin Metsys
Par Andrea • 7 Octobre 2018 • 957 Mots (4 Pages) • 491 Vues
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Ce tableau semble donc bien être une scène de genre représentant une profession des cités marchandes du nord de l'europe à la fin du Moyen-Age.
Les étagères situées derrière les deux personnages sont importantes. Nous y voyons une carafe remplie d'eau symbole de la pureté et ce qi renvoie donc à la Vierge, un plat, sans doute en argent ciselé, dont les éléments décoratifs représentent des astres, evocation probable de la Création. Devant le plat, un fruit, peut-être une pomme, symbole du pêché originel, de la faute.
Suspendu , nous remarquons un chapelet de 6 perles de verre, symbole à la fois de la pureté et de la foi (le chapelet étant utilisé pour parier). Ce chapelet amène notre regard vers une boîte fermée qui peut évoquer un tabernacle (boite où les prêtres conservent le saint sacrement) et donc la divinité. A cette présence divine répond, à l'extrémité de cette étagère inférieure, une bougie éteinte, symbole de la mort. Mais, au-delà des étagères, c'est l'ensemble du tableau qui est emprint de symboles religieux. La femme est en train de lire un livre d'heures, enluminé avec une vierge à l'enfant, et qui semble être le source lumineuse qui éclaire la femme (lumière divine). Le trébuchet manié par le mari et auquel fait écho le trébuchet suspendu à côté du chapelet est en faite une blance, symbole du jugement dernier.
Les perles et le ciboire en cistal peuvent être vus comme une nouvelle symbolique de la pureté mariale. Enfin le reflet du petit miroir posé sur la table nous montre une fenêtre dont la croisée dessine une superbe croix chrétienne sur montée, dans les panneaux supérieure, deux autre croix. Quentin Metsys sature donc cette scène profane de religieux. L'artiste joue constament de l'opposition sacré/profane qui strusture toute sa toile, en particulier de part est d'autre de l'axe vertical séparant l'homme et la femme. Un homme qui sadone a une activité profane condanné par l’Église, éclairer de l'extérieure par le onde pervertie qui soppose a sa femme qui lit le lire d'heure éclairer par la lumière divine.
Tout le tableau semble être bati sur cette opposotion et est donc vue par son créateur comme une peinture morale.
Nous savons que l'homme est un manieur d'argent, que le tableau est rempli de signe de richesse mais aussi que l'argent est vue par le christianisme comme corrupteur, tantateur, source de péché.
Ce que peint Medsys va au-delà du couple puisqu'il represente toute une société bourgeoise qui a fais de l'argent la valeur principale de son existance.
L'homme que nous voyons en haut a droite leve les bras comme pour empecher son interlocuteur de rentrer et de tomber dans se péché. Face a ce danger le seul recours est la religions ou plutôt la foi.
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