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David Hockney

Par   •  2 Mai 2018  •  2 698 Mots (11 Pages)  •  846 Vues

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En effet, l’attention donnée a un objet en la dessinant le met en évidence et on y accorde plus de temps à le comprendre.

Il pensait ceci pour des simples objets mais aussi lorsqu’il faisait des portraits. En effet, lorsqu’il dessinait un visage il pensait découvrir la personne concernée rien qu’en la dessinant. Tous les détails auxquels il prêtait attention lui permettait de se “plonger” dans la personne.

Les deux oeuvres de l’artiste analysés:

A bigger splash:

A Bigger Splash est certainement la toile plus fameuse œuvre de David Hockney. Elle a été réalisée en 1967 et est la troisième et dernière peinture du triptyque « Splash ». Elle se trouve après « the Little Splash » et « The Spash ». David Hockney explique qu’il s’était inspiré d’une publicité pour une entreprise de construction de piscines, dans un magazine. C’est une œuvre figurative d’une situation fictionnelle à Los Angeles.

Cette peinture à l’acrylique nous présente une figure qui vient de plonger dans la piscine un jour de grande chaleur, à l’heure ou le soleil est le plus haut. Le ciel bleu est parfaitement pur, la maison basse et moderne est largement ouverte, deux palmiers sont hauts perchés, et évidemment, une belle et grande piscine d’un bleu profond couvre la moitié de la toile. Nous pouvons apercevoir devant la villa une chaise de « producteur ». Cette dernière personnifie la culture américaine. Elle est représentative d’Hollywood et de la génération des années soixante influencer par l’industrie du cinéma.

Nous pouvons remarquer que cette toile est anticonformiste simplement par sa forme : elle est homogène. Elle ne possède aucune ligne de force, cependant, nous pouvons apprécier les contrastes. Les couleurs froides (le bleu) du ciel et de l’eau s’opposent aux couleurs chaudes du tremplin et de la maison. Cette alternance froid-chaud donne un effet géométrique et ordonné à l’œuvre. Ce dernier contraste complètement avec le sujet de la toile : « Splash » ou « éclaboussure ». Non seulement cela contraste visuellement mais également dans la logique ; nous nous attendons à voir un tableau désordonné et violent, personnifiant l’éclaboussure, et nous nous retrouvons face une œuvre symétrique, presque digne d’une construction géométrique. David Hockney nous introduit dans une atmosphère bien particulière. Il nous place en réalité dans une situation de familiarité avec la toile, l’artiste joue avec les souvenirs populaires, ceux que nous possédons tous. Dans ce cas, il exprime une idéologie de la culture américaine, celle du rêve américain. L’œuvre nous incite à rêvasser à une vie différente. Tout le monde croit avoir déjà observé cette scène, alors qu’elle n’est qu’une situation fictionnelle. David Hockney s’amuse avec cela, car en plus d’être dans l’imaginaire commun, cette toile représente une partie des souvenirs et de l’imaginaire personnels de David Hockney. Il transmet par elle, ses souvenirs de jeunesse, lorsqu’il s’était installé la première fois aux Etats-Unis. Cette œuvre est une des premières où il partage son univers intérieur avec le spectateur, où il se dénude de toute pudeur intellectuelle.

Grâce à ses particularités, le tableau est considéré comme la représentation des « sixties » américains et comme une œuvre majeure de l’art contemporain.

A bigger Grand Canyon:

Cette oeuvre est un collage de soixante toiles de peinture de David Hockney. Elle s’intitule A bigger Grand Canyon. Il a été peint en 1998. Ses dimensions sont 740x200cm. Il décrit un paysage, plus précisément le paysage du Grand Canyon en Arizona, qui est un énorme canyon creusé pendant des millions d’années par le fleuve du Colorado. Un immense rocher se situe à gauche. C’est un bout qui est recouvert de queqlues végétaux. A l’arrière plan on voit le fond du canyon, d’un rouge brillant. Au centre, encore un rocher, également recouvert de quelques végétaux. A droite, des arbres sans feuilles. certainement dû à la sècheresse et la chaleur de la région.

Représenter le Grand Canyon sur toile est une tâche difficile pour n’importe quel artiste. En effet, l’immensité du sujet fait que les proportions et la reproduction sur toile compliquent l’affaire. Le relief est très difficile à reproduire. En plus de ceci, Thomas Moran, un célèbre peintre anglais du 19ème siècle, a représenté le Grand Canyon d’une telle efficacité que très peu d’artiste ont osé le suivre. David Hockney, lui, n’a pas eu peur. Il a commencé par faire un collage par photo, mais étant donné qu’il trouve la photographie très limitée, il a essayé de faire un collage de toiles. Il s’est inspiré du cubisme. L’effet ressenti en mettant une toile par dessus une autre donne le relief.

Hockney s’est inspiré pour cette oeuvre de Vermeer. En effet, il a imité sa technique pour inscrire la couleur, de manière à ce qu’elle brille plus. Cette technique consiste à mettre des très fines couches de peintures, les unes après les autres. Il a beaucoup étudié les peintures de Vermeer avant de la mettre en application.

La reproduction du Grand Canyon sur toile n’est pas évident. La taille du sujet rend très difficile à inscrire tous les détails sur une toile. Hockney est un des seuls grands artistes qui a osé le faire et la fait en plus au style de pop art.

Liens avec l’histoire de l’art:

Le pop art:

Le pop art est courant artistique qui a débuté dans les années 50 et 60. Il conteste l’art traditionnel et cherche l’utilisation d’éléments de la culture populaire. C’est-à-dire que l’on va prendre des produits, notamment de la société de consommation, et les représenter dans un contexte différent, utilisant des methodes telles que celles qu’on utilisait dans les bande dessinées ou les magazines que la plupart appréciait. C’est encore aujourd’hui considéré comme de l’art moderne.

Infirmière, de Roy Liechtenstein est un exemple de pop art.

Andy Warhol et David Hockney:

Andy Warhol était un des principaux représentants du pop art. Il a fait la rencontre de Hockney en 1963 à New York. Ils sont alors devenus très bons amis. En effet, les deux ayant un style similaire, ils sont restés longtemps en contact. Hockney a d’ailleurs fait des portraits

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